Cette belle exposition se décline sous de multiples formes : dessin, gravure, broderie, sculpture… Toutefois c’est par la photographie que Lara Blanchard a débuté son parcours de création. « En fait je crois que cette envie de création m’est venue dès la maternelle. Enfant, j’adorais dessiner et j’ai finalement tout appris en autodidacte. Je fais confiance à mes mains. Il est vrai que j’ai étudié la photo dans le cadre d’un module d’art à Strasbourg mais la photo est vite devenue pour moi quelque chose de trop plat. J’ai ensuite pas mal voyagé à l’étranger, notamment en Irlande, au contact de créateurs et d’artisans. Revenue en France mon projet artistique a pris forme et j’ai commencé à travailler la matière, quelle qu’elle soit.».
L’inspiration ?
« J’ai beaucoup d’intérêt sur tout ce qui touche les sciences du vivant comme la botanique, la zoologie, l’anatomie. Quand j’étais enfant, ma mère possédait des encyclopédies d’anatomie et m’interdisait de les ouvrir à cause des images. Mais bien sûr, quand on m’interdisait quelque chose, je n’avais qu’une envie c’est de la faire ! »
Les matériaux ?
« J’en utilise de plus en plus : tissus, terre, feutre, céramique. En fait aujourd’hui mes mains travaillent aussi bien la gravure que le modelage, la couture, le feutrage ou la broderie. Je reçois par la tête et mes mains font le reste. Dans mes créations j’ai des moments de félicité. J’aime l’idée d’être dans l’artisanat. En fait la frontière entre art et artisanat est très mince. Aujourd’hui j’ai une envie, celle de travailler le verre. J’y viendrai je pense».
Ces personnages tout en blanc que vous exposez ?
« Avec eux, je crée des espaces. Le blanc est neutre et ainsi chacun peut y projeter ses propres couleurs, sa culture. Ce que j’aime aussi c’est la variété des lieux d’exposition. Chaque lieu est pour moi une nouvelle aventure. Je m’y adapte, mais il y a toujours cette idée de marche de mes créations ».
Des personnages plutôt grands ?
« J’en expose 10 ici. Il y en a 3 à Evian aussi. Il s’agit de thérianthropes, des êtres mi-homme mi-animal, primitifs et contemporains à la fois, intemporels. Ces personnages sont masqués, figés et semblent avancer vers le public. Des personnages qui selon le visiteur peut être une divinité africaine, sud-américaine. Chacun peut y trouver résonance à son propre voyage. Je considère mes personnages comme des entités. Au-delà des cultures, ils parlent à chacun et se voient associés à la fois à un temps très lointain et à une urgence écologique très actuelle ».
Des estampes aussi ?
« Il s’agit d’un travail de gravure à la pointe sèche. Je travaille sur du textile ancien avec mise en couleur par l’aquarelle ou de l’or véritable. Elles représentent des animaux, des insectes, l’anatomie que j’aborde par l’idée du vivant. »
Une bande son accompagne l’expo ...
« Un paysage sonore en fait. Je récolte des sons dans la nature : rivières, oiseaux, torrents, bruits de pas et je les retravaille ensuite ».
La nature vous inspire ?
« Je l’adore. Je vis en Haute-Savoie à St Jean D’Aulps. C’est là que j’ai mon atelier. C’est mon cerveau. En ce moment j’y rénove une grange pour m’étaler un plus (rire).
En Corse, vous êtes servie côté nature…
« Je découvre votre île pour la 1ère fois. Je n’y reste pas longtemps hélas mais j’y reviendrai plus longuement, c’est certain. Surtout que j’aime la randonnée. En plus l’accueil est magnifique ».
L’inspiration ?
« J’ai beaucoup d’intérêt sur tout ce qui touche les sciences du vivant comme la botanique, la zoologie, l’anatomie. Quand j’étais enfant, ma mère possédait des encyclopédies d’anatomie et m’interdisait de les ouvrir à cause des images. Mais bien sûr, quand on m’interdisait quelque chose, je n’avais qu’une envie c’est de la faire ! »
Les matériaux ?
« J’en utilise de plus en plus : tissus, terre, feutre, céramique. En fait aujourd’hui mes mains travaillent aussi bien la gravure que le modelage, la couture, le feutrage ou la broderie. Je reçois par la tête et mes mains font le reste. Dans mes créations j’ai des moments de félicité. J’aime l’idée d’être dans l’artisanat. En fait la frontière entre art et artisanat est très mince. Aujourd’hui j’ai une envie, celle de travailler le verre. J’y viendrai je pense».
Ces personnages tout en blanc que vous exposez ?
« Avec eux, je crée des espaces. Le blanc est neutre et ainsi chacun peut y projeter ses propres couleurs, sa culture. Ce que j’aime aussi c’est la variété des lieux d’exposition. Chaque lieu est pour moi une nouvelle aventure. Je m’y adapte, mais il y a toujours cette idée de marche de mes créations ».
Des personnages plutôt grands ?
« J’en expose 10 ici. Il y en a 3 à Evian aussi. Il s’agit de thérianthropes, des êtres mi-homme mi-animal, primitifs et contemporains à la fois, intemporels. Ces personnages sont masqués, figés et semblent avancer vers le public. Des personnages qui selon le visiteur peut être une divinité africaine, sud-américaine. Chacun peut y trouver résonance à son propre voyage. Je considère mes personnages comme des entités. Au-delà des cultures, ils parlent à chacun et se voient associés à la fois à un temps très lointain et à une urgence écologique très actuelle ».
Des estampes aussi ?
« Il s’agit d’un travail de gravure à la pointe sèche. Je travaille sur du textile ancien avec mise en couleur par l’aquarelle ou de l’or véritable. Elles représentent des animaux, des insectes, l’anatomie que j’aborde par l’idée du vivant. »
Une bande son accompagne l’expo ...
« Un paysage sonore en fait. Je récolte des sons dans la nature : rivières, oiseaux, torrents, bruits de pas et je les retravaille ensuite ».
La nature vous inspire ?
« Je l’adore. Je vis en Haute-Savoie à St Jean D’Aulps. C’est là que j’ai mon atelier. C’est mon cerveau. En ce moment j’y rénove une grange pour m’étaler un plus (rire).
En Corse, vous êtes servie côté nature…
« Je découvre votre île pour la 1ère fois. Je n’y reste pas longtemps hélas mais j’y reviendrai plus longuement, c’est certain. Surtout que j’aime la randonnée. En plus l’accueil est magnifique ».