Incendie sur l’Aldilonda : un homme condamné à 2 ans de prison et à l’interdiction définitive du territoire français
Le tribunal correctionnel de Bastia a condamné ce lundi 25 août, en comparution immédiate, un ressortissant marocain âgé de 46 ans à deux ans de prison ferme, avec maintien en détention et interdiction définitive de séjourner sur le territoire français. L’homme, déjà sous le coup d’une OQTF (Obligation de Quitter le Territoire Français), a été reconnu coupable d’être l’auteur de l’incendie qui a brûlé 300 m² de végétation à la sortie sud de l’Aldilonda, à proximité du tunnel de Bastia, le 21 août dernier vers 21 heures.
L’individu avait été interpellé le soir même en état d’ébriété.
Dans la chronologie des faits, le président du tribunal correctionnel a expliqué que le prévenu avait été surpris par des témoins qui ont immédiatement contacté la police : « accroupi, trifouillant ses mains entre les jambes. Et qu’une fois parti, le feu a démarré » avant de poursuivre : « l’homme a été vu en train de jeter quelque chose dans les rochers ou dans la mer ».
Sur des vidéos filmées par des témoins, un individu lui ressemblant est également visible en train d’essayer de quitter la zone. « Des témoins l’en ont empêché », a expliqué son avocate à l’audience.
Devant le tribunal, l’homme, qui ne parle pas français et qui se fait assister d’un interprète, nie les faits. S’il était au sol, « c’était pour jeter du sable et essayer d’éteindre le feu ». Le fameux objet jeté à la mer ou dans les rochers et qui n’a pas été retrouvé serait, selon lui, « un morceau de shit et non un briquet ». Dans le box des prévenus et à la barre, l’homme n’a pas le profil du pyromane, mais plutôt celui d’un marginal, voire d’un SDF. S’il était présent à ce moment-là, « c’est parce qu’il revenait de l’association dans laquelle il venait de prendre son repas ». Fortement alcoolisé, l’homme a indiqué avoir consommé « deux litres de bière ».
Le prévenu a eu du mal à expliquer et à se souvenir de la soirée du 21 août et de sa présence sur les lieux. Le ressortissant marocain peine également à éclaircir sa situation administrative. Il indique être carrossier, vivant en Espagne avec un titre de séjour espagnol, ce qui lui permet de voyager en Europe , mais affirme avoir perdu ses documents. Pour son avocate : « il est venu en vacances 15 jours au début de l’été pour voir un ami, mais cela s’est mal passé. Il n’est pas venu chercher du travail».
Le 7 juillet dernier, alors qu’il se rendait au port pour quitter l’île, il est arrêté en état d’ébriété et se voit notifier une obligation de quitter le territoire français (OQTF). L’homme explique pointer au commissariat tous les jours et être surtout à la recherche de ses documents, mais aussi de son argent. C’est ce qu’a plaidé son avocate, Maître Emmanuelle Dupré, qui a demandé la relaxe pour nullité de deux procès-verbaux d’audition, mais aussi en raison des erreurs d’appréciation possibles des témoins et du manque de preuves matérielles.
Si l’un des deux PV de garde à vue n’a pas été retenu, l’argumentaire n’a pas convaincu le tribunal, qui a suivi les réquisitions du procureur de la République et condamné Mustapha Hadjiou à deux ans de prison ferme avec maintien en détention, l’interdiction de détenir ou de porter une arme pendant cinq ans, l’interdiction définitive du territoire français et le versement d’un euro symbolique à la Ville de Bastia, partie civile, ainsi que 800 euros de frais d’avocat.
Le tribunal a justifié sa décision en évoquant des déclarations trop variables du prévenu pour lui accorder de la crédibilité, un risque de récidive ainsi que l’absence d’éléments administratifs permettant de justifier sa situation.
L’individu avait été interpellé le soir même en état d’ébriété.
Dans la chronologie des faits, le président du tribunal correctionnel a expliqué que le prévenu avait été surpris par des témoins qui ont immédiatement contacté la police : « accroupi, trifouillant ses mains entre les jambes. Et qu’une fois parti, le feu a démarré » avant de poursuivre : « l’homme a été vu en train de jeter quelque chose dans les rochers ou dans la mer ».
Sur des vidéos filmées par des témoins, un individu lui ressemblant est également visible en train d’essayer de quitter la zone. « Des témoins l’en ont empêché », a expliqué son avocate à l’audience.
Devant le tribunal, l’homme, qui ne parle pas français et qui se fait assister d’un interprète, nie les faits. S’il était au sol, « c’était pour jeter du sable et essayer d’éteindre le feu ». Le fameux objet jeté à la mer ou dans les rochers et qui n’a pas été retrouvé serait, selon lui, « un morceau de shit et non un briquet ». Dans le box des prévenus et à la barre, l’homme n’a pas le profil du pyromane, mais plutôt celui d’un marginal, voire d’un SDF. S’il était présent à ce moment-là, « c’est parce qu’il revenait de l’association dans laquelle il venait de prendre son repas ». Fortement alcoolisé, l’homme a indiqué avoir consommé « deux litres de bière ».
Le prévenu a eu du mal à expliquer et à se souvenir de la soirée du 21 août et de sa présence sur les lieux. Le ressortissant marocain peine également à éclaircir sa situation administrative. Il indique être carrossier, vivant en Espagne avec un titre de séjour espagnol, ce qui lui permet de voyager en Europe , mais affirme avoir perdu ses documents. Pour son avocate : « il est venu en vacances 15 jours au début de l’été pour voir un ami, mais cela s’est mal passé. Il n’est pas venu chercher du travail».
Le 7 juillet dernier, alors qu’il se rendait au port pour quitter l’île, il est arrêté en état d’ébriété et se voit notifier une obligation de quitter le territoire français (OQTF). L’homme explique pointer au commissariat tous les jours et être surtout à la recherche de ses documents, mais aussi de son argent. C’est ce qu’a plaidé son avocate, Maître Emmanuelle Dupré, qui a demandé la relaxe pour nullité de deux procès-verbaux d’audition, mais aussi en raison des erreurs d’appréciation possibles des témoins et du manque de preuves matérielles.
Si l’un des deux PV de garde à vue n’a pas été retenu, l’argumentaire n’a pas convaincu le tribunal, qui a suivi les réquisitions du procureur de la République et condamné Mustapha Hadjiou à deux ans de prison ferme avec maintien en détention, l’interdiction de détenir ou de porter une arme pendant cinq ans, l’interdiction définitive du territoire français et le versement d’un euro symbolique à la Ville de Bastia, partie civile, ainsi que 800 euros de frais d’avocat.
Le tribunal a justifié sa décision en évoquant des déclarations trop variables du prévenu pour lui accorder de la crédibilité, un risque de récidive ainsi que l’absence d’éléments administratifs permettant de justifier sa situation.
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