Le leader du groupe de l’opposition « Avanzemu » avait convié les médias ce mercredi pour une conférence de presse, dite, de rentrée. L’occasion, autour d’autres élus du groupe (Saveriu Luciani, Pierre Poli et Tony Poli) de clarifier certains points et de réaffirmer la position politique et les tendances. « Il est utile, argumente l’ancien conseiller exécutif, de réaffirmer ce que nous sommes et ce que nous avons vocation à faire. Nous sommes dans une démarche nationaliste d’ouverture car nous estimons que ce pays ne saurait être construit avec nos seules forces... »
En tant que responsable de l’un des groupes d’oppositions au sein de l’hémicycle, Jean-Christophe Angelini refuse le terme de « guerrilla » vis-à-vis de l’actuelle majorité territoriale. Mais il n’est pas non plus question de complaisance. « Nous sommes convaincus, ajoute l’élu, qu’au moment où le retour de la clandestinité n’est plus qu’une simple hypothèse, que les Corses attendent des élus la mise en œuvre des responsabilités. Et qu'il est vital de travailler ensemble. »
Une allusion, sans doute, aux derniers mois. « On a été meurtri politiquement et personnellement. Mais le temps est venu aujourd’hui de construire la Corse que nous voulons à partir de cette Collectivité et des compétences innombrables qu’elle possède. Nous voulons porter la voix des plus de 20 000 Corses qui nous ont accordé leurs suffrages et qui attendent des changements. »
L’élu a ensuite défini les deux grands axes sur lesquels le groupe entend travailler rapidement.
Le premier a trait à l’économie, un thème que l’ancien président de l’ADEC connaît particulièrement bien. « Nous avons voté le rapport sur l’adhésion d’une mesure publique de soutien aux entreprises victimes de procédures judiciaires. Cette disposition était déjà prévue lors de la mandature précédente, votée à l’unanimité par l’Assemblée de Corse, elle a été contredite quelques mois après alors qu’elle était contenue dans le plan « Salvezza ».
Concernant les nouvelles dispositions mises en place par l’ADEC, « On met la charrue avant les bœufs, avance l’élu, le sujet prioritaire doit être celui d’une réforme du fameux Schéma Régional de Développement Economique, Innovation et Internationalisation. Il faudra très vite débattre de cette perspective. »
Pour ce qui est du travail accompli, Jean-Christophe Angelini a eu le mérite de mettre les points sur les I et les barres sur les T. « On ne revendique aucune paternité mais d’un autre côté il faut rendre justice et reconnaître l’action qui a été menée pendant cinq années et pas seulement dans le domaine économique. »
Quant au second axe il est relatif au dossier brûlant du carburant. « On a choisi de ne pas participer au vote car nous considérons que si le rapport avait, certes, évolué en commission, pas suffisamment pour qu’on puisse le valider. »
D’une manière générale, l’élu considère cette mandature comme décisive. « On a parlé de mandature de l’action, ce n’est pas le cas...Nous sommes là pour servir l’intérêt de la Corse et notre groupe a vocation à faire évoluer les choses. »
Le groupe Avanzemu devrait présenter prochainement un bilan de son travail ainsi que les actions qu’il entend mener à court et moyen terme.
En tant que responsable de l’un des groupes d’oppositions au sein de l’hémicycle, Jean-Christophe Angelini refuse le terme de « guerrilla » vis-à-vis de l’actuelle majorité territoriale. Mais il n’est pas non plus question de complaisance. « Nous sommes convaincus, ajoute l’élu, qu’au moment où le retour de la clandestinité n’est plus qu’une simple hypothèse, que les Corses attendent des élus la mise en œuvre des responsabilités. Et qu'il est vital de travailler ensemble. »
Une allusion, sans doute, aux derniers mois. « On a été meurtri politiquement et personnellement. Mais le temps est venu aujourd’hui de construire la Corse que nous voulons à partir de cette Collectivité et des compétences innombrables qu’elle possède. Nous voulons porter la voix des plus de 20 000 Corses qui nous ont accordé leurs suffrages et qui attendent des changements. »
L’élu a ensuite défini les deux grands axes sur lesquels le groupe entend travailler rapidement.
Le premier a trait à l’économie, un thème que l’ancien président de l’ADEC connaît particulièrement bien. « Nous avons voté le rapport sur l’adhésion d’une mesure publique de soutien aux entreprises victimes de procédures judiciaires. Cette disposition était déjà prévue lors de la mandature précédente, votée à l’unanimité par l’Assemblée de Corse, elle a été contredite quelques mois après alors qu’elle était contenue dans le plan « Salvezza ».
Concernant les nouvelles dispositions mises en place par l’ADEC, « On met la charrue avant les bœufs, avance l’élu, le sujet prioritaire doit être celui d’une réforme du fameux Schéma Régional de Développement Economique, Innovation et Internationalisation. Il faudra très vite débattre de cette perspective. »
Pour ce qui est du travail accompli, Jean-Christophe Angelini a eu le mérite de mettre les points sur les I et les barres sur les T. « On ne revendique aucune paternité mais d’un autre côté il faut rendre justice et reconnaître l’action qui a été menée pendant cinq années et pas seulement dans le domaine économique. »
Quant au second axe il est relatif au dossier brûlant du carburant. « On a choisi de ne pas participer au vote car nous considérons que si le rapport avait, certes, évolué en commission, pas suffisamment pour qu’on puisse le valider. »
D’une manière générale, l’élu considère cette mandature comme décisive. « On a parlé de mandature de l’action, ce n’est pas le cas...Nous sommes là pour servir l’intérêt de la Corse et notre groupe a vocation à faire évoluer les choses. »
Le groupe Avanzemu devrait présenter prochainement un bilan de son travail ainsi que les actions qu’il entend mener à court et moyen terme.