Quand l’opposition ne fait pas de la résistance, les séances du conseil municipal se déroulent dans la plus parfaite cohésion. Ce fut le cas lundi soir avec la séance de reprise et son ordre du jour, aussi intéressant que volumineux. Pas moins d’une quarantaine de dossiers dont certains très importants y ont été débattus dans une salle des délibérations pratiquement pleine.
Après le traditionnel appel, le député-maire s’est exprimé sur la reprise et le bel été au cours duquel la ville d’Ajaccio s’est avérée plus attractive que toujours ce qui sur le plan touristique est agréable à constater : « Il reste beaucoup à faire pour améliorer le cadre de vie de notre ville mais on y arrive et des efforts seront renouvelés au fil des mois et des années… » Laurent Marcangeli a évoqué les fortes pluies qui se sont abattues sur la ville et la périphérie, provoquant quelques inondations et autres dégâts ce et là, puis il est revenu sur les exutoires (voir notre encadré avec Nicole Ottavy) et les bassins de rétention à créer et les gros travaux qui vont suivre incessamment sur les sites des Cannes et des Salines avec les améliorations attendues : « Un sujet qui a mobilisé beaucoup de monde avec les dégâts occasionnés et les conditions de vie devenues difficiles pour les habitants. Des fonds ont été engagés mais il faut aller encore plus loin pour rassurer les citoyens et déjà, l’on peut garantir le rétablissement de la situation sous peu. Je tiens à remercier tous les agents qui se sont dépensés sans compter ainsi que les propriétaires des lieux pour avoir joué le jeu avec amabilité… »
Budget, place du Diamant et Q-Park
Ce fut ensuite au tour de Stéphane Sbraggia de prendre la parole un long moment pour s’exprimer sur les dossiers financiers de la commune, à savoir les opérations d’investissement, le budget supplémentaire et autres budgets annexes du parking, le tout ponctué par des interventions de Paul Leonetti et Paul-Antoine Luciani pour des éclaircissements de la part du maire et du premier adjoint, avec, comme on pouvait s’y attendre, une « petite séance » place du Diamant qui a fait bondir le député-maire de la ville sur son utilisation :
« Vous me parlez de la place mais je vous répondrai que vous saviez qu’elle courait un risque. En ce qui me concerne, j’ai pris les mesures nécessaires pour le centre de cette place dont vous aviez conscience des dangers que cela pouvait représenter. Je suis le premier maire de cette ville a avoir interdit les concerts dont le danger est plus important que la résonnance qu’elle provoque. Vous aviez conscience de tout cela mais vous ne l’avez pas respecté. Le principe de précaution c’est de ne pas s’approcher du même risque… »
Puis l’on a évoqué l’affaire de Q-Park, dont on voit le bout du tunnel et qui a néanmoins fait l’objet de quelques mises au point pour clôturer le volumineux dossier. Réglé à l’amiable en juin dernier, la mairie ayant versé au titre du préjudice subit la somme de 1 million 300 000 euros, la somme restante, soit près de 6 millions d’euros, va être transférée dans le budget de la ville pour la gestion des autres parkings. Un jeu d’écriture qui met un point final à l’affaire du square Campinchi qui avait fait couler autant d’encre que de salive. Voici ce que précise Stéphane Sbraggia, le premier adjoint en charge des finances :
« Sur les 11, 875 000 euros versés au titre de la subvention d’équipement, 6,100 millions ont été consacrés aux travaux réellement effectués, et le solde était de 5,777 millions d’euros pour les opérations de travaux Campinchi. Comme ces opérations n’ont pas eu lieu, nous avons utilisé cette somme pour verser une grande partie de l’indemnité à la société Q-Park, permettant à la ville de ne sortir aucun euro, ne faisant de ce fait supporter à l’usager aucune charge supplémentaire. Ce mécanisme comptable permet de s’acquitter du contentieux avec Q-Park et permet par cette mécanique de réalimenter de fait d’autres budgets, dans la mesure où nous avons obtenu un étalement de l’amortissement de cette charge sur 15 ans. La ville s’est acquittée de son indemnité pour solde de tout compte… »
Après le traditionnel appel, le député-maire s’est exprimé sur la reprise et le bel été au cours duquel la ville d’Ajaccio s’est avérée plus attractive que toujours ce qui sur le plan touristique est agréable à constater : « Il reste beaucoup à faire pour améliorer le cadre de vie de notre ville mais on y arrive et des efforts seront renouvelés au fil des mois et des années… » Laurent Marcangeli a évoqué les fortes pluies qui se sont abattues sur la ville et la périphérie, provoquant quelques inondations et autres dégâts ce et là, puis il est revenu sur les exutoires (voir notre encadré avec Nicole Ottavy) et les bassins de rétention à créer et les gros travaux qui vont suivre incessamment sur les sites des Cannes et des Salines avec les améliorations attendues : « Un sujet qui a mobilisé beaucoup de monde avec les dégâts occasionnés et les conditions de vie devenues difficiles pour les habitants. Des fonds ont été engagés mais il faut aller encore plus loin pour rassurer les citoyens et déjà, l’on peut garantir le rétablissement de la situation sous peu. Je tiens à remercier tous les agents qui se sont dépensés sans compter ainsi que les propriétaires des lieux pour avoir joué le jeu avec amabilité… »
Budget, place du Diamant et Q-Park
Ce fut ensuite au tour de Stéphane Sbraggia de prendre la parole un long moment pour s’exprimer sur les dossiers financiers de la commune, à savoir les opérations d’investissement, le budget supplémentaire et autres budgets annexes du parking, le tout ponctué par des interventions de Paul Leonetti et Paul-Antoine Luciani pour des éclaircissements de la part du maire et du premier adjoint, avec, comme on pouvait s’y attendre, une « petite séance » place du Diamant qui a fait bondir le député-maire de la ville sur son utilisation :
« Vous me parlez de la place mais je vous répondrai que vous saviez qu’elle courait un risque. En ce qui me concerne, j’ai pris les mesures nécessaires pour le centre de cette place dont vous aviez conscience des dangers que cela pouvait représenter. Je suis le premier maire de cette ville a avoir interdit les concerts dont le danger est plus important que la résonnance qu’elle provoque. Vous aviez conscience de tout cela mais vous ne l’avez pas respecté. Le principe de précaution c’est de ne pas s’approcher du même risque… »
Puis l’on a évoqué l’affaire de Q-Park, dont on voit le bout du tunnel et qui a néanmoins fait l’objet de quelques mises au point pour clôturer le volumineux dossier. Réglé à l’amiable en juin dernier, la mairie ayant versé au titre du préjudice subit la somme de 1 million 300 000 euros, la somme restante, soit près de 6 millions d’euros, va être transférée dans le budget de la ville pour la gestion des autres parkings. Un jeu d’écriture qui met un point final à l’affaire du square Campinchi qui avait fait couler autant d’encre que de salive. Voici ce que précise Stéphane Sbraggia, le premier adjoint en charge des finances :
« Sur les 11, 875 000 euros versés au titre de la subvention d’équipement, 6,100 millions ont été consacrés aux travaux réellement effectués, et le solde était de 5,777 millions d’euros pour les opérations de travaux Campinchi. Comme ces opérations n’ont pas eu lieu, nous avons utilisé cette somme pour verser une grande partie de l’indemnité à la société Q-Park, permettant à la ville de ne sortir aucun euro, ne faisant de ce fait supporter à l’usager aucune charge supplémentaire. Ce mécanisme comptable permet de s’acquitter du contentieux avec Q-Park et permet par cette mécanique de réalimenter de fait d’autres budgets, dans la mesure où nous avons obtenu un étalement de l’amortissement de cette charge sur 15 ans. La ville s’est acquittée de son indemnité pour solde de tout compte… »
Union le long de la rocade…
Voilà bien des années que l’on parle de cette rocade, point névralgique d’une cité qui cherche désespérément la bonne solution, celle qui va permettre de sortir de l’ornière. Nicole Ottavy, adjoint en charge de l’urbanisme travaille sur ce dossier depuis son élection. Elle s’est exprimée sur le sujet de cette portion et le plan de financement entre la ville et la CTC pour le réaménagement de la rocade entre l’avenue Franchini et le rond point de la route d’Alata. Des travaux surtout de désengorgement de ce quartier qui s’est fortement élargi notamment au niveau des logements (plus de 1000). D’où la question de Paul Leonetti.
Réponse de Laurent Marcangeli : « Ces travaux ne sont pas une fin car nous allons réaliser l’autre portion qui relie Saint Joseph à Caldaniccia et au Stiletto et cela a été acté après la réunion avec la CTC. Il faut que la solidarité territoriale s’organise pour aller de l’avant et nous, ville d’Ajaccio, seront là pour permettre à la région de servir l’intérêt de la capitale. » Interventions de Paul-Antoine Luciani et Etienne Bastelica qui semblent apprécier à sa juste valeur cette marche en avant la main dans la main…
Réponse de Laurent Marcangeli : « Ces travaux ne sont pas une fin car nous allons réaliser l’autre portion qui relie Saint Joseph à Caldaniccia et au Stiletto et cela a été acté après la réunion avec la CTC. Il faut que la solidarité territoriale s’organise pour aller de l’avant et nous, ville d’Ajaccio, seront là pour permettre à la région de servir l’intérêt de la capitale. » Interventions de Paul-Antoine Luciani et Etienne Bastelica qui semblent apprécier à sa juste valeur cette marche en avant la main dans la main…
Evacuation des eaux de pluie
A propos des inondations, de la création de réseaux d’assainissement dans les quartiers des Cannes et des Salines et autres exutoires, Nicole Ottavy, a rassuré tout le monde après l’épisode pluvieux d’il y a quelques jours et sur les travaux qui vont reprendre dans quelques jours :
«Les travaux vont en effet reprendre à la fois sur le traitement de surface de requalification des rues, boulevards et places du quartier des Cannes-Salines mais surtout le traitement du risque inondation avec la mise en place des réseaux du traitement des eaux pluviales, de manière à ce que soit traité ce risque inondation. Il y avait une certaine incompréhension sur le fait qu’il y avait encore des inondations. Il faut remonter maintenant pour drainer tous les quartiers. Il y aura d’autres travaux sur les bassins de rétention pour retenir les eaux de pluie qui ruissellent à cause de l’imperméabilisation des sols dans l’ensemble de ces quartiers où de nombreuses constructions ont été réalisées. Des travaux qui seront longs. La population en sera bien sûr informée.
Plan communal de sauvegarde
Autre dossier débattu lundi soir avec le plan communal de sauvegarde présenté par Nicole Ottavy sur la protection de la population. Le document fait état de la « préparation préalable en se formant et en se dotant de modes d’organisation, d’outils techniques pour pouvoir faire face à des risques naturels, sanitaires, technologiques et éviter de basculer dans une crise »
Petit échange aigre-doux entre opposition et majorité sur ce qui a été fait, ce qu’il faut faire et comment le faire mais tout rentra dans l’ordre aussitôt avec l’annonce de la présence de cinq sirènes d’alerte installées en ville (gendarmerie, hôtel de ville, Inspection Académique, base d’Aspretto et Etablissement Régional d’Enseignement Adapté. A noter la mise à jour du Plan Particulier d’Intervention de la station GPL de Loretto. La version 2016 du PPI a été élaborée suite à l’exercice du 26/11/15 organisé par la préfecture, comprenant le déclenchement du PCS de la ville avec la mise en place du poste de commandement communal en liaison avec le centre opérationnel départemental.
J.-F. V.
«Les travaux vont en effet reprendre à la fois sur le traitement de surface de requalification des rues, boulevards et places du quartier des Cannes-Salines mais surtout le traitement du risque inondation avec la mise en place des réseaux du traitement des eaux pluviales, de manière à ce que soit traité ce risque inondation. Il y avait une certaine incompréhension sur le fait qu’il y avait encore des inondations. Il faut remonter maintenant pour drainer tous les quartiers. Il y aura d’autres travaux sur les bassins de rétention pour retenir les eaux de pluie qui ruissellent à cause de l’imperméabilisation des sols dans l’ensemble de ces quartiers où de nombreuses constructions ont été réalisées. Des travaux qui seront longs. La population en sera bien sûr informée.
Plan communal de sauvegarde
Autre dossier débattu lundi soir avec le plan communal de sauvegarde présenté par Nicole Ottavy sur la protection de la population. Le document fait état de la « préparation préalable en se formant et en se dotant de modes d’organisation, d’outils techniques pour pouvoir faire face à des risques naturels, sanitaires, technologiques et éviter de basculer dans une crise »
Petit échange aigre-doux entre opposition et majorité sur ce qui a été fait, ce qu’il faut faire et comment le faire mais tout rentra dans l’ordre aussitôt avec l’annonce de la présence de cinq sirènes d’alerte installées en ville (gendarmerie, hôtel de ville, Inspection Académique, base d’Aspretto et Etablissement Régional d’Enseignement Adapté. A noter la mise à jour du Plan Particulier d’Intervention de la station GPL de Loretto. La version 2016 du PPI a été élaborée suite à l’exercice du 26/11/15 organisé par la préfecture, comprenant le déclenchement du PCS de la ville avec la mise en place du poste de commandement communal en liaison avec le centre opérationnel départemental.
J.-F. V.