La politique en faveur de jeunesse et de l’éducation est un engagement fort de l’Exécutif nationaliste depuis son accession aux responsabilités en décembre 2015 et qui ne s’est jamais démenti. En cette rentrée 2025, dans un contexte de refondation politique et administrative impulsée par le Président du Conseil exécutif, Gilles Simeoni, l’Exécutif réaffirme cet engagement en inscrivant U Pattu di a Ghjuventù dans une vision transversale. Ce document stratégique, lancé en avril 2018, porte l’ambition « de bâtir une société corse plus juste, plus inclusive et plus tournée vers l’avenir » et traduit « la volonté politique de faire de l’éducation, de la formation et de la langue corse, un levier de transformation sociale, culturelle et économique. Depuis 2018, nous avons placé au cœur de toutes les politiques, que nous menons, une attention à toutes les jeunesses et ce, dans tous les temps de leur vie », précise la conseillère exécutive en charge de la jeunesse, Lauda Guidicelli. Avant de rappeler les cinq axes majeurs de cette politique : la modernisation du cadre éducatif et l’adaptation des formations aux besoins des territoires, le renforcement de l’enseignement de la langue corse, l’accompagnement des jeunes dans leur parcours de vie, la valorisation de la culture et du patrimoine insulaire, enfin le développement d’outils numériques inclusifs.
Des infrastructures modernisées
Concernant le cadre éducatif, la Collectivité de Corse (CdC) consacre en 2025 un budget de 15 millions € à l’Université de Corse, 10,9 millions € aux EPLE (Etablissement public local d'enseignement), c’est-à-dire les lycées et scolaires, et 600 000 € pour les établissements privés. « La Collectivité de Corse engage des moyens pour moderniser les établissements scolaires, soutenir l’enseignement supérieur et structurer des filières stratégiques, notamment en matière de santé, d’agriculture ou de tourisme. Depuis ma prise de fonction, mon axe de travail a été de renforcer les relations avec le Rectorat sur des compétences partagées, notamment dans le cadre de l’installation d’un Comité de gouvernance et ce, en préfiguration de la création de la Conférence de la jeunesse ». L’instance sera installée en décembre prochain. La conseillère exécutive annonce qu’elle a entamé un cycle de rencontre avec les chefs d’établissement pour visiter les infrastructures et échanger sur leurs offres et projets de formation. « Nous travaillons sur deux priorités. La première est la mise en place d’un PPI (Plan pluriannuel d’investissements) couvrant la période 2025-2028. Nous avons sollicité un volet de financement des EPLE dans les programmes du PTIC. Cette programmation doit couvrir aussi bien les axes réglementaires que les évolutions notables concernant l’aménagement pédagogique. L’autre priorité est le lancement d’une étude sur la sectorisation, permettant de projeter la construction de nouveaux établissements au regard des besoins du territoire, de l’évolution démographique et de l’adaptation de la carte des formations ».
Des infrastructures modernisées
Concernant le cadre éducatif, la Collectivité de Corse (CdC) consacre en 2025 un budget de 15 millions € à l’Université de Corse, 10,9 millions € aux EPLE (Etablissement public local d'enseignement), c’est-à-dire les lycées et scolaires, et 600 000 € pour les établissements privés. « La Collectivité de Corse engage des moyens pour moderniser les établissements scolaires, soutenir l’enseignement supérieur et structurer des filières stratégiques, notamment en matière de santé, d’agriculture ou de tourisme. Depuis ma prise de fonction, mon axe de travail a été de renforcer les relations avec le Rectorat sur des compétences partagées, notamment dans le cadre de l’installation d’un Comité de gouvernance et ce, en préfiguration de la création de la Conférence de la jeunesse ». L’instance sera installée en décembre prochain. La conseillère exécutive annonce qu’elle a entamé un cycle de rencontre avec les chefs d’établissement pour visiter les infrastructures et échanger sur leurs offres et projets de formation. « Nous travaillons sur deux priorités. La première est la mise en place d’un PPI (Plan pluriannuel d’investissements) couvrant la période 2025-2028. Nous avons sollicité un volet de financement des EPLE dans les programmes du PTIC. Cette programmation doit couvrir aussi bien les axes réglementaires que les évolutions notables concernant l’aménagement pédagogique. L’autre priorité est le lancement d’une étude sur la sectorisation, permettant de projeter la construction de nouveaux établissements au regard des besoins du territoire, de l’évolution démographique et de l’adaptation de la carte des formations ».
De nouvelles formations
Lauda Guidicelli insiste sur la volonté de l’Exécutif d’investir dans des formations évolutives, adaptées aux spécificités locales, aux besoins des filières économiques concernées et alignées à sa politique de développement. Elle fait un point sur les nouveautés de la rentrée, notamment le pôle des sciences au collège de Baleone à Sarrula Carcupina, qui sera opérationnel à la rentrée de la Toussaint. En matière de santé : la création de l’école des cadres de santé de Corse et l’ouverture depuis quelques semaines du Diplôme de technicien supérieur en imagerie médicale et radiologie thérapeutique (DTS IMRT) au lycée Fesch d’Aiacciu. « Ce diplôme vient répondre aux besoins de santé publique et de qualification professionnelle. Il affiche complet et accueille 16 élèves », se réjouit la conseillère exécutive. « Il permettra de former sur place des professionnels hautement qualifiés, de renforcer l’offre de soins et de soutenir l’économie insulaire. Le succès de ce projet repose sur la mobilisation conjointe de la Collectivité de Corse, des acteurs éducatifs, sanitaires et institutionnels afin de répondre durablement aux besoins de la population insulaire et aux perspectives de création d’un CHU ». L’ouverture de la formation « Officier Chef de Quart Passerelle International » au lycée maritime de Bastia affiche également complet. Toujours en matière d’investissement, l’Exécutif poursuit sa politique de gratuité des transports qui concerne près de 11 000 élèves pour un coût total de 32 millions €. « Cinq nouvelles lignes ont été créées, deux dans le Cismonte et trois dans le Pumonte, pour cette rentrée 2025 dans une volonté d’accompagnement au plus près des besoins ».
Priorité à la langue corse
Lauda Guidicelli insiste aussi sur la question de la langue Corse avec l’adoption, lors de la session, du renforcement de l'enseignement bilingue et immersif. « La langue corse est, pour nous, un vecteur de cohésion et d’émancipation. Elle bénéficie d’un soutien renforcé : filière bilingue, centre d’immersion, plan de formation des enseignants, bourse Maestranza, soutien à l’enseignement immersif. La politique linguistique est pleinement intégrée à notre vision éducative et culturelle, et ce, dans tous les temps de la vie. Pour la jeunesse, hors cadre scolaire ou universitaire, nous lui donnons les moyens de s’exprimer, de s’engager et de construire son avenir à travers les Assises di a Ghjuventu qui se sont tenues le 13 mars dernier à l’Universita di Corsica ». Le thème au cœur des échanges portait sur le bien-être des jeunes. « Plus de 200 jeunes ont pu être sensibilisés au risque de la sédentarité et aux bienfaits d’un mode de vie actif. Ils ont été encouragés à bouger et à prendre soin de leur santé, notamment psychique, et ont été informés sur les comportements à risque et les addictions. Tout au long de l’année, le service Infurmazione Ghjuventu se déplace sur tout le territoire pour des ateliers de sensibilisation aux comportements à risque, mais aussi aux questions sociales et sociétales », indique la conseillère. De janvier à juin 2025, 126 ateliers ont été organisés, relatifs aussi bien au harcèlement qu’à la lutte contre la précarité menstruelle ou à la notion de consentement. Ils ont touché plus de 2500 jeunes, plus de la moitié s’est déroulée dans 22 lycées et collèges. « Il est important de rendre les jeunes acteurs de leur parcours », commente-t-elle.
Une politique globale
Le matin même, la conseillère exécutive a, d’ailleurs, lancé « Comment promouvoir l’éducation et l’égalité chez les jeunes ? », une formation de deux jours à destination des acteurs de jeunesse. « C’est une demande qui a été faite dans les différents ateliers de travail sur les pratiques mafieuses. Cette formation n’est pas juste un one shot, mais un point de départ. L’objectif est de pouvoir continuer à accompagner les différentes associations et structures ». Elle évoque ensuite le succès de l’application Ghjuventu créée en 2023. Ce site web de la CDC est un guichet numérique unique permettant un accès simplifié à l’ensemble des aides, informations pratiques et dispositifs destinés aux jeunes. « Ce dispositif nous a permis d’avoir une disponibilité sur l’ensemble des aides. Nous savons aujourd’hui que c’est le manque de visibilité qui conduit parfois les jeunes à ne pas avoir recours à leurs droits ». Lauda Guidicelli aligne les chiffres-clés de ce succès : en 2025, 20 aides disponibles sur l’application, plus de 16 000 demandes acceptées, 11 000 jeunes bénéficiaires du Pass cultura et plus de 17 000 téléchargements de l’application. Avant d’affirmer : « Ce rapport d’information trace les contours d’une politique de jeunesse globale et structurante, capable de répondre aux enjeux du territoire. Le Conseil exécutif affirme ainsi sa volonté d’engager une transformation durable, faite en concertation avec tous les acteurs. L’objectif est de mieux accompagner chaque jeune dans son parcours de vie, dans le choix de son avenir, mais aussi pour qu’il soit une force vive et une ressource pour notre île ».
Lauda Guidicelli insiste sur la volonté de l’Exécutif d’investir dans des formations évolutives, adaptées aux spécificités locales, aux besoins des filières économiques concernées et alignées à sa politique de développement. Elle fait un point sur les nouveautés de la rentrée, notamment le pôle des sciences au collège de Baleone à Sarrula Carcupina, qui sera opérationnel à la rentrée de la Toussaint. En matière de santé : la création de l’école des cadres de santé de Corse et l’ouverture depuis quelques semaines du Diplôme de technicien supérieur en imagerie médicale et radiologie thérapeutique (DTS IMRT) au lycée Fesch d’Aiacciu. « Ce diplôme vient répondre aux besoins de santé publique et de qualification professionnelle. Il affiche complet et accueille 16 élèves », se réjouit la conseillère exécutive. « Il permettra de former sur place des professionnels hautement qualifiés, de renforcer l’offre de soins et de soutenir l’économie insulaire. Le succès de ce projet repose sur la mobilisation conjointe de la Collectivité de Corse, des acteurs éducatifs, sanitaires et institutionnels afin de répondre durablement aux besoins de la population insulaire et aux perspectives de création d’un CHU ». L’ouverture de la formation « Officier Chef de Quart Passerelle International » au lycée maritime de Bastia affiche également complet. Toujours en matière d’investissement, l’Exécutif poursuit sa politique de gratuité des transports qui concerne près de 11 000 élèves pour un coût total de 32 millions €. « Cinq nouvelles lignes ont été créées, deux dans le Cismonte et trois dans le Pumonte, pour cette rentrée 2025 dans une volonté d’accompagnement au plus près des besoins ».
Priorité à la langue corse
Lauda Guidicelli insiste aussi sur la question de la langue Corse avec l’adoption, lors de la session, du renforcement de l'enseignement bilingue et immersif. « La langue corse est, pour nous, un vecteur de cohésion et d’émancipation. Elle bénéficie d’un soutien renforcé : filière bilingue, centre d’immersion, plan de formation des enseignants, bourse Maestranza, soutien à l’enseignement immersif. La politique linguistique est pleinement intégrée à notre vision éducative et culturelle, et ce, dans tous les temps de la vie. Pour la jeunesse, hors cadre scolaire ou universitaire, nous lui donnons les moyens de s’exprimer, de s’engager et de construire son avenir à travers les Assises di a Ghjuventu qui se sont tenues le 13 mars dernier à l’Universita di Corsica ». Le thème au cœur des échanges portait sur le bien-être des jeunes. « Plus de 200 jeunes ont pu être sensibilisés au risque de la sédentarité et aux bienfaits d’un mode de vie actif. Ils ont été encouragés à bouger et à prendre soin de leur santé, notamment psychique, et ont été informés sur les comportements à risque et les addictions. Tout au long de l’année, le service Infurmazione Ghjuventu se déplace sur tout le territoire pour des ateliers de sensibilisation aux comportements à risque, mais aussi aux questions sociales et sociétales », indique la conseillère. De janvier à juin 2025, 126 ateliers ont été organisés, relatifs aussi bien au harcèlement qu’à la lutte contre la précarité menstruelle ou à la notion de consentement. Ils ont touché plus de 2500 jeunes, plus de la moitié s’est déroulée dans 22 lycées et collèges. « Il est important de rendre les jeunes acteurs de leur parcours », commente-t-elle.
Une politique globale
Le matin même, la conseillère exécutive a, d’ailleurs, lancé « Comment promouvoir l’éducation et l’égalité chez les jeunes ? », une formation de deux jours à destination des acteurs de jeunesse. « C’est une demande qui a été faite dans les différents ateliers de travail sur les pratiques mafieuses. Cette formation n’est pas juste un one shot, mais un point de départ. L’objectif est de pouvoir continuer à accompagner les différentes associations et structures ». Elle évoque ensuite le succès de l’application Ghjuventu créée en 2023. Ce site web de la CDC est un guichet numérique unique permettant un accès simplifié à l’ensemble des aides, informations pratiques et dispositifs destinés aux jeunes. « Ce dispositif nous a permis d’avoir une disponibilité sur l’ensemble des aides. Nous savons aujourd’hui que c’est le manque de visibilité qui conduit parfois les jeunes à ne pas avoir recours à leurs droits ». Lauda Guidicelli aligne les chiffres-clés de ce succès : en 2025, 20 aides disponibles sur l’application, plus de 16 000 demandes acceptées, 11 000 jeunes bénéficiaires du Pass cultura et plus de 17 000 téléchargements de l’application. Avant d’affirmer : « Ce rapport d’information trace les contours d’une politique de jeunesse globale et structurante, capable de répondre aux enjeux du territoire. Le Conseil exécutif affirme ainsi sa volonté d’engager une transformation durable, faite en concertation avec tous les acteurs. L’objectif est de mieux accompagner chaque jeune dans son parcours de vie, dans le choix de son avenir, mais aussi pour qu’il soit une force vive et une ressource pour notre île ».
Un défaut d’investissement
Seul de l’opposition à réagir, le président du groupe de droite, U Soffiu Novu, Jean-Martin Mondoloni salue le bilan et la qualité du travail effectué, mais critique le manque d’investissements dans les EPLE : « Vous avez fait un effort visible, conséquent, assumé politiquement vers l’université avec une croissance légitime et indiscutable en termes d’investissements. Le problème, c’est que ça se fait au détriment des 46 lycées et collèges. Vous avez mis le paquet sur le lycée agricole de Sartène et le lycée maritime de Bastia. Les autres commencent maintenant de façon visible et prégnante à souffrir d’un défaut d’investissement ». Il tacle l’écart grandissant avec les équipements des EPLE du continent. « Les établissements, dans lesquels on n’a pas investi pendant 40 ans, commencent à vieillir et ça coûte cher. La question se posera à terme de savoir s’il faut construire d’autres établissements ou continuer à investir en fonctionnement, en extension ou en réparation de l’existant ». Avec pour conséquence, argue-t-il, « les sommes colossales qui sont jetées par la fenêtre en ce qui concerne les consommations énergétiques. Ce sont des millions d’euros ! Là, depuis quelques années, on marque le pas ». Il propose de solliciter l’Etat à travers le PTIC : « Il faut le mobiliser de façon plus régulière, plus engagée, et répondre à cela. Pour le reste, il n’y a rien à dire, sinon qu’on est plutôt satisfait du travail que fait Lauda. Ce rapport ne fait que le confirmer, mais attention aux illusions d’optique ! ».
Des choix à faire
Ce constat, Lauda Guidicelli le reconnait : « Il ne faut pas se voiler la face. Aujourd’hui nous sommes dans un contexte de contraintes et, à un moment donné, il faudra choisir. On n’est plus à l’heure du saupoudrage, ça ne va plus tenir. Il y a des établissements très vieillissants, certains tiennent mieux que d’autres pour des tas de facteurs. Vos propos me confirment l’importance de travailler sur le PPI. Il est essentiel que la politique éducative soit prise en compte dans le PTIC parce que c’est une politique structurante comme le sont d’autres politiques publiques ». Elle revient sur la méthode : « Depuis ma prise de fonction en 2018, je crois beaucoup à la concertation et à l’intelligence collective. Ce qui a été mené jusqu’à aujourd’hui en matière d’éducation et de formation l’a été dans cette philosophie-là. C’est ça aussi la cohérence politique ». Réitérant sa foi dans les vertus de l’éducation de la formation, elle conclut : « On s’est emparé de cette compétence jeunesse et on tient à l’exercer pleinement, tout en se remettant en question. U pattu di a ghjuventu a vocation à évoluer, cela se fera dans le cadre de la Conférence jeunesse en décembre prochain, avec l’ensemble des acteurs. C’est important que tout le monde soit autour de la table pour avoir une politique structurée cousue main ». L’Assemblée de Corse a pris acte du rapport.
N.M.
Seul de l’opposition à réagir, le président du groupe de droite, U Soffiu Novu, Jean-Martin Mondoloni salue le bilan et la qualité du travail effectué, mais critique le manque d’investissements dans les EPLE : « Vous avez fait un effort visible, conséquent, assumé politiquement vers l’université avec une croissance légitime et indiscutable en termes d’investissements. Le problème, c’est que ça se fait au détriment des 46 lycées et collèges. Vous avez mis le paquet sur le lycée agricole de Sartène et le lycée maritime de Bastia. Les autres commencent maintenant de façon visible et prégnante à souffrir d’un défaut d’investissement ». Il tacle l’écart grandissant avec les équipements des EPLE du continent. « Les établissements, dans lesquels on n’a pas investi pendant 40 ans, commencent à vieillir et ça coûte cher. La question se posera à terme de savoir s’il faut construire d’autres établissements ou continuer à investir en fonctionnement, en extension ou en réparation de l’existant ». Avec pour conséquence, argue-t-il, « les sommes colossales qui sont jetées par la fenêtre en ce qui concerne les consommations énergétiques. Ce sont des millions d’euros ! Là, depuis quelques années, on marque le pas ». Il propose de solliciter l’Etat à travers le PTIC : « Il faut le mobiliser de façon plus régulière, plus engagée, et répondre à cela. Pour le reste, il n’y a rien à dire, sinon qu’on est plutôt satisfait du travail que fait Lauda. Ce rapport ne fait que le confirmer, mais attention aux illusions d’optique ! ».
Des choix à faire
Ce constat, Lauda Guidicelli le reconnait : « Il ne faut pas se voiler la face. Aujourd’hui nous sommes dans un contexte de contraintes et, à un moment donné, il faudra choisir. On n’est plus à l’heure du saupoudrage, ça ne va plus tenir. Il y a des établissements très vieillissants, certains tiennent mieux que d’autres pour des tas de facteurs. Vos propos me confirment l’importance de travailler sur le PPI. Il est essentiel que la politique éducative soit prise en compte dans le PTIC parce que c’est une politique structurante comme le sont d’autres politiques publiques ». Elle revient sur la méthode : « Depuis ma prise de fonction en 2018, je crois beaucoup à la concertation et à l’intelligence collective. Ce qui a été mené jusqu’à aujourd’hui en matière d’éducation et de formation l’a été dans cette philosophie-là. C’est ça aussi la cohérence politique ». Réitérant sa foi dans les vertus de l’éducation de la formation, elle conclut : « On s’est emparé de cette compétence jeunesse et on tient à l’exercer pleinement, tout en se remettant en question. U pattu di a ghjuventu a vocation à évoluer, cela se fera dans le cadre de la Conférence jeunesse en décembre prochain, avec l’ensemble des acteurs. C’est important que tout le monde soit autour de la table pour avoir une politique structurée cousue main ». L’Assemblée de Corse a pris acte du rapport.
N.M.
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