Selon ses représentants (1), cette nouvelle étape s’inscrit dans la continuité du mouvement antimafia, qui a permis ces dernières années « des avancées significatives dans la prise de conscience mais aussi dans la prise de décisions ». L’objectif est désormais de faire front collectivement face à « l’empire mafieux qui détruit des vies, qui détruit les liens sociaux, les entreprises, les espoirs et l’avenir des jeunes générations ».
S'opposer à la "suprématie mafieuse, même lorsqu’elle s’habille en col blanc"
La Coordination appelle à une mobilisation populaire pour soutenir la résolution l’Assemblée de Corse et pour soutenir les élus confrontés aux pressions, menaces et tentatives de corruption. « Nous voulons renforcer leur courage en dénonçant les intimidations et le chantage qu’ils peuvent subir », ont souligné les intervenants.
Le soutien doit aussi aller, selon elle, aux forces de l’ordre et à la justice « pour qu’elles persévèrent dans leur mission de démantèlement des bandes criminelles, y compris de la bourgeoisie mafieuse qui profite de l’impunité pour accumuler biens et pouvoir ». La société corse, dans sa diversité, est invitée à « remplir ses responsabilités en s’opposant publiquement et concrètement à la suprématie mafieuse, même lorsqu’elle s’habille en col blanc ».
Appel à toutes les composantes de la société
L’appel du 15 novembre s’adresse à toutes les composantes de la société : structures associatives, syndicats de salariés et de chefs d’entreprise, organisations politiques, élus locaux, chambres consulaires et autorités religieuses. Tous sont invités à participer à la manifestation avec « leur sensibilité et leur drapeau ».
Les porte-parole de la Coordination rappellent que des avancées ont été obtenues ces dernières années : l’Assemblée de Corse a adopté à deux reprises des textes contre le danger mafieux, le Parlement a renforcé les lois contre la criminalité organisée, et l’État affirme vouloir assumer pleinement ses fonctions régaliennes. « Mais ces progrès, après des années de déni, ne suffisent pas à anéantir la puissance de la menace mafieuse », avertissent-ils, estimant que la mafia a profondément pénétré la société corse.
Offrir une meilleure protection "aux victimes de faits criminels"
La mobilisation de novembre doit donc élargir le mouvement antimafia à l’ensemble de la société corse, afin d’offrir « une meilleure protection aux victimes de faits criminels, de menaces et d’intimidations ». Les organisateurs estiment indispensable de disposer de nouveaux moyens pour « renvoyer la mafia dans la marginalité de la délinquance en lui ôtant les armes qui font son impunité, ses complicités et sa violence mortifère ».
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(1) Collectif Massimu Susini, Maffia nò, a vita iè, U Levante, Le Garde, Zeru Frazi, Anticor, Plateforme citoyenne, Si po fà, Sintinella, Via Campagnola
S'opposer à la "suprématie mafieuse, même lorsqu’elle s’habille en col blanc"
La Coordination appelle à une mobilisation populaire pour soutenir la résolution l’Assemblée de Corse et pour soutenir les élus confrontés aux pressions, menaces et tentatives de corruption. « Nous voulons renforcer leur courage en dénonçant les intimidations et le chantage qu’ils peuvent subir », ont souligné les intervenants.
Le soutien doit aussi aller, selon elle, aux forces de l’ordre et à la justice « pour qu’elles persévèrent dans leur mission de démantèlement des bandes criminelles, y compris de la bourgeoisie mafieuse qui profite de l’impunité pour accumuler biens et pouvoir ». La société corse, dans sa diversité, est invitée à « remplir ses responsabilités en s’opposant publiquement et concrètement à la suprématie mafieuse, même lorsqu’elle s’habille en col blanc ».
Appel à toutes les composantes de la société
L’appel du 15 novembre s’adresse à toutes les composantes de la société : structures associatives, syndicats de salariés et de chefs d’entreprise, organisations politiques, élus locaux, chambres consulaires et autorités religieuses. Tous sont invités à participer à la manifestation avec « leur sensibilité et leur drapeau ».
Les porte-parole de la Coordination rappellent que des avancées ont été obtenues ces dernières années : l’Assemblée de Corse a adopté à deux reprises des textes contre le danger mafieux, le Parlement a renforcé les lois contre la criminalité organisée, et l’État affirme vouloir assumer pleinement ses fonctions régaliennes. « Mais ces progrès, après des années de déni, ne suffisent pas à anéantir la puissance de la menace mafieuse », avertissent-ils, estimant que la mafia a profondément pénétré la société corse.
Offrir une meilleure protection "aux victimes de faits criminels"
La mobilisation de novembre doit donc élargir le mouvement antimafia à l’ensemble de la société corse, afin d’offrir « une meilleure protection aux victimes de faits criminels, de menaces et d’intimidations ». Les organisateurs estiment indispensable de disposer de nouveaux moyens pour « renvoyer la mafia dans la marginalité de la délinquance en lui ôtant les armes qui font son impunité, ses complicités et sa violence mortifère ».
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(1) Collectif Massimu Susini, Maffia nò, a vita iè, U Levante, Le Garde, Zeru Frazi, Anticor, Plateforme citoyenne, Si po fà, Sintinella, Via Campagnola
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