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Arte Mare : On passe aux choses sérieuses


Laurent Herin le Mardi 4 Octobre 2016 à 16:33

Cette fois, c’est parti ! Après avoir profité d’un week-end très « corse » et rock’n’roll Arte Mare est entré dans le vif du sujet



Patrizia Poli, charmante présentatrice du Festival, et Michèle Corrotti, présidente du Festival. (Ph0otos ©Laurent Hérin)
Patrizia Poli, charmante présentatrice du Festival, et Michèle Corrotti, présidente du Festival. (Ph0otos ©Laurent Hérin)
Les séances du matin (consacrées au scolaire mais ouvertes à tous) proposaient lundi un film d’animation pour enfants au Théâtre (Ma Vie de Courgette, remarqué au dernier Festival de Cannes) pendant qu’I Robot d’Alex Proyas était projeté dans la grande salle du Régent, suivi d’un débat passionnant animé par Christophe Bourseiller et Pascal Picq, paléoanthropologue au Collège de France.
En début d’après-midi, toujours au Théâtre, avait lieu la projection du film événement Terra de Yann Arthus Bertrand, en présence du réalisateur. L’occasion d’un passionnant échange à l’issu de la séance.
A 16h30, on pouvait voir Sandtownproject de Francescu Artilly (réalisateur d’Entrez, on ferme) suivi de Jusqu’ici, 2e court-métrage d’Ilona Codaccioni en compétition.
A 18 heures, le débat avait comme thème « La Corse et la croissance bleue ».

Anna Karina à qui le Festival rend hommage
Anna Karina à qui le Festival rend hommage
Enfin, la soirée d’hier était placée sous le signe de l’émotion. Dès 19h, on pouvait assister à la projection du formidable film roumain de Bogdan Mirică, DOGS, découvert à Cannes ou il a obtenu le prix Fipresci dans la section Un Certain Regard. Véritable western moderne, le film est avant tout le regard acerbe d’un jeune cinéaste sur son pays, totalement dévasté par la corruption.
A 21h30, sur la scène du Théâtre, le Festival rendait hommage à une grande dame du cinéma : Anna Karina. Après un montage rassemblant les plus grandes scènes de ses films, elle recevait une ovation largement méritée. Elle emportait très rapidement  l’adhésion du public par sa simplicité et son humilité.
C’est ensuite Radu Mihaileanu en personne qui montait sur la scène pour présenter, non sans humour, son nouveau film L’Histoire de l’amour.
Un véritable conte autour de ce sujet si fort et si sensible, l’Amour. « Il était une fois un garçon, Léo, qui aimait une fille, Alma. ». Une jolie fresque, parfois inégale. Et si le film n’a pas la portée de ses précédents (Train de Vie, Va, vis et devient, Le Concert), Radu sait faire du cinéma et raconter des histoires, aucun doutes là-dessus.

Radu Mihaileanu venu présenter son nouveau film en avant-première
Radu Mihaileanu venu présenter son nouveau film en avant-première
Ce mardi, toujours sur le thème principal du Festival (Arte Mare prédit l’avenir), projection de Wall-E des Studios Pixar au Théâtre à 9h15 et, en parallèle, projection d’Interstellar, la fresque futuriste de Christopher Nolan dans la grande salle du Régent. A 14 heures, diffusion du film d’anticipation de Steven Spielberg, Minority Report suivi d’un débat animé par Jean-Didier Vincent.


Mais l’événement de la journée, c’est le début de la  compétition officielle des courts et des long-métrages avec des diffusions à 19 heures et à 21h30 au Théâtre. Ce soir, un film Palestinien, 3000 Nuits et surtout un film tunisien très attendu : « Hedi » de Mohamed Ben Attia. Au dernier Festival de Berlin, il a reçu le prix du Meilleur Acteur.
Enfin, parce qu’il faut d’être dans le thème, on peut vous prédire sans le moindre doute que la projection de mercredi, au théâtre, à 14 heures, va être un événement avec la diffusion du chef d’œuvre de Ridley Scott, Blade Runner.
Arte Mare réserve encore quelques surprises pour le plus grand bonheur du public toujours présent.