« À la suite d’une condamnation qui est tombée le 14 mai, Valérie Bozzi n’est désormais plus membre de notre Assemblée ». Ce jeudi matin, en ouverture de la session de mai, la présidente de l’Assemblée de Corse, Marie-Antoinette Maupertuis, a informé l’hémicycle de la démission de la désormais ex-présidente du groupe Un Soffiu Novu, condamnée à trois ans d’inéligibilité par le tribunal correctionnel de Bastia, pour favoritisme et prise illégale d’intérêts dans l’attribution du marché public de vidéosurveillance dans sa commune de Grosseto-Prugna. Alors que Valérie Bozzi a rapidement indiqué son intention de faire appel de ce jugement de première instance, elle a en effet toutefois dû quitter ses mandats de conseillère territoriale, de maire et de présidente de la communauté de communes Pieve de l’Ornano, du fait de l’exécution provisoire dont a été assortie sa peine.
Si elle a affirmé ne pas avoir vocation à commenter cette décision de justice, la présidente de l’Assemblée de Corse a néanmoins souhaité remercier Valérie Bozzi pour le travail qu’elle a réalisé à l’Assemblée de Corse, en commissions et en conférence des présidents « où elle a été assidue ». « Je tiens à témoigner de son engagement politique et de sa volonté permanente de trouver des points d’équilibre lorsque nous avons été confrontés à des divergences de point de vue, parfois dans des moments de tensions importants. Valérie Bozzi a toujours essayé de contribuer du mieux possible pour trouver des solutions équilibrées et apaisées aux problèmes qui se posaient à nous », a-t-elle tenu à souligner, en indiquant que l’ex co-présidente de droite sera remplacée dans les jours qui viennent par Paule Casanova Nicolaï, maire de Guargualè.
Sur les bancs d’Un Soffiu Novu, Charlotte Terrighi a également souhaité manifester sa solidarité à l’endroit de Valérie Bozzi et la remercier « pour son grand sens de la solidarité et sa discrète bienveillance », ainsi que « pour son énergie sans faille à défendre ses convictions et pour la qualité de ses interventions ». « La Corse est privée pour l’instant d’une élue qui a toujours eu une vision qui donne du sens à la politique, mais une vision toujours forgée par l’écoute des autres et en particulier celle de ces concitoyens », a fait remarquer la conseillère territoriale. Dans la foulée, Jean-Martin Mondoloni, désormais seul à la barre d’Un Soffiu Novu, lui a emboîté le pas. « Il y a eu des tas de commentaires sur les divergences qui sont apparues l’année dernière sur les débats relatifs au processus de Beauvau. Il n’y a jamais eu qu’une divergence entre nous : elle était d’ordre politique et ce fût celle-ci », a-t-il posé en ajoutant : « Pour le reste, la co-présidence a été un compagnonnage agréable, fonctionnel et surtout adossé à ce qu’est Valérie. Je l’ai véritablement connue en 2017 à l’occasion des territoriales. C’est à cette époque que j’ai découvert son courage, ses facultés rares et cette détermination. Cette faculté à être ce qu’elle est, à essayer de ne pas ressembler aux autres sans pour autant se départir de ses convictions profondes. Gageons qu’elle saura revenir encore plus forte et impliquée dans le débat public, tant il est vrai que le débat a besoin de voix alternatives dont elle sait si bien se faire l’écho. »
S’il siège désormais comme non-inscrit, Pierre Ghionga était co-listier de Valérie Bozzi lors des territoriales de 2017, et a lui aussi souhaité témoigner de son amitié et de son soutien envers celle qui lui a « permis de retrouver une place dans la politique corse, quand certains amis (l)’avaient laissé tomber ». « Elle a eu l’intelligence de cheminer sur la voie de l’autonomie face à l’opinion majoritaire de sa famille politique », a-t-il noté en saluant « une élue passionnée par sa commune et la Corse ».
Enfin, le président de l’Exécutif, Gilles Simeoni a également souhaité rendre hommage aux qualités de Valérie Bozzi. « Nous sommes partis de positions politiques très éloignées, et nous restons éloignés sur beaucoup de choix importants, mais elle a été une collègue, aussi bien au plan politique qu’au plan humain, sur laquelle nous avons tous et toutes en permanence pu compter dans un véritable esprit de dialogue », a-t-il affirmé en notant par ailleurs que s’il ne lui appartient pas de commenter des décisions de justice, « la question de principe de l’exécution provisoire pour des décisions pénales en première instance est un point qui fait débat ». « Cela m’interpelle en tant que citoyen, en tant qu’avocat et en tant qu’élu. Lorsqu’en matière civile ou administrative un juge prononce une exécution provisoire, il y a un recours qui permet de saisir un juge pour pouvoir stopper celle-ci, y compris dans des domaines très graves. En matière pénale alors même que les conséquences sont graves, il n’y a pas cette possibilité », a-t-il regretté avant de conclure : « Au-delà du cas de Valérie Bozzi, c’est un problème de principe pour moi qui est peut-être même de nature constitutionnelle ».
Si elle a affirmé ne pas avoir vocation à commenter cette décision de justice, la présidente de l’Assemblée de Corse a néanmoins souhaité remercier Valérie Bozzi pour le travail qu’elle a réalisé à l’Assemblée de Corse, en commissions et en conférence des présidents « où elle a été assidue ». « Je tiens à témoigner de son engagement politique et de sa volonté permanente de trouver des points d’équilibre lorsque nous avons été confrontés à des divergences de point de vue, parfois dans des moments de tensions importants. Valérie Bozzi a toujours essayé de contribuer du mieux possible pour trouver des solutions équilibrées et apaisées aux problèmes qui se posaient à nous », a-t-elle tenu à souligner, en indiquant que l’ex co-présidente de droite sera remplacée dans les jours qui viennent par Paule Casanova Nicolaï, maire de Guargualè.
Sur les bancs d’Un Soffiu Novu, Charlotte Terrighi a également souhaité manifester sa solidarité à l’endroit de Valérie Bozzi et la remercier « pour son grand sens de la solidarité et sa discrète bienveillance », ainsi que « pour son énergie sans faille à défendre ses convictions et pour la qualité de ses interventions ». « La Corse est privée pour l’instant d’une élue qui a toujours eu une vision qui donne du sens à la politique, mais une vision toujours forgée par l’écoute des autres et en particulier celle de ces concitoyens », a fait remarquer la conseillère territoriale. Dans la foulée, Jean-Martin Mondoloni, désormais seul à la barre d’Un Soffiu Novu, lui a emboîté le pas. « Il y a eu des tas de commentaires sur les divergences qui sont apparues l’année dernière sur les débats relatifs au processus de Beauvau. Il n’y a jamais eu qu’une divergence entre nous : elle était d’ordre politique et ce fût celle-ci », a-t-il posé en ajoutant : « Pour le reste, la co-présidence a été un compagnonnage agréable, fonctionnel et surtout adossé à ce qu’est Valérie. Je l’ai véritablement connue en 2017 à l’occasion des territoriales. C’est à cette époque que j’ai découvert son courage, ses facultés rares et cette détermination. Cette faculté à être ce qu’elle est, à essayer de ne pas ressembler aux autres sans pour autant se départir de ses convictions profondes. Gageons qu’elle saura revenir encore plus forte et impliquée dans le débat public, tant il est vrai que le débat a besoin de voix alternatives dont elle sait si bien se faire l’écho. »
S’il siège désormais comme non-inscrit, Pierre Ghionga était co-listier de Valérie Bozzi lors des territoriales de 2017, et a lui aussi souhaité témoigner de son amitié et de son soutien envers celle qui lui a « permis de retrouver une place dans la politique corse, quand certains amis (l)’avaient laissé tomber ». « Elle a eu l’intelligence de cheminer sur la voie de l’autonomie face à l’opinion majoritaire de sa famille politique », a-t-il noté en saluant « une élue passionnée par sa commune et la Corse ».
Enfin, le président de l’Exécutif, Gilles Simeoni a également souhaité rendre hommage aux qualités de Valérie Bozzi. « Nous sommes partis de positions politiques très éloignées, et nous restons éloignés sur beaucoup de choix importants, mais elle a été une collègue, aussi bien au plan politique qu’au plan humain, sur laquelle nous avons tous et toutes en permanence pu compter dans un véritable esprit de dialogue », a-t-il affirmé en notant par ailleurs que s’il ne lui appartient pas de commenter des décisions de justice, « la question de principe de l’exécution provisoire pour des décisions pénales en première instance est un point qui fait débat ». « Cela m’interpelle en tant que citoyen, en tant qu’avocat et en tant qu’élu. Lorsqu’en matière civile ou administrative un juge prononce une exécution provisoire, il y a un recours qui permet de saisir un juge pour pouvoir stopper celle-ci, y compris dans des domaines très graves. En matière pénale alors même que les conséquences sont graves, il n’y a pas cette possibilité », a-t-il regretté avant de conclure : « Au-delà du cas de Valérie Bozzi, c’est un problème de principe pour moi qui est peut-être même de nature constitutionnelle ».
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