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Amélie Raffaelli-Franceschi : « Je veux apporter des réponses concrètes aux préoccupations des citoyens ».


La rédaction le Mercredi 25 Mai 2022 à 21:33

C'est sous la bannière du Parti communiste (PCF) qu'Amélie Raffaelli-Franceschi est candidate aux élections législatives des 12 et 19 juin dans la deuxième circonscription de Haute-Corse. Peu connue en politique, cette ancienne militant de LFI, aux fortes convictions de gauche, originaire d'Ortiporio, veut porter la voix des femmes. Elle explique à Corse net Infos qu'elle entend, avec son suppléant Pascal Rossi, faire, de l'égalité sociale, son combat pour l'ile.



Amélie Raffaelli-Franceschi, candidate dans la deuxième circonscription de Haute-Corse, et son suppléant Pascal Rossi
Amélie Raffaelli-Franceschi, candidate dans la deuxième circonscription de Haute-Corse, et son suppléant Pascal Rossi
- Pourquoi avez-vous décidé de vous  présenter à cette élection ?
- Même si je suis moins connue que d'autres candidats, j'ai longtemps milité pour La France Insoumise (LFI). J'étais sur la liste de Jacques Casamarta aux Territoriales de 2017. Aujourd'hui, fidèle aux valeurs de la gauche, avec ma candidature, je veux apporter des réponses concrètes aux attentes et aux préoccupations des citoyens dans ma circonscription. 

- Pourquoi avez-vous quitté LFI pour le PCF ? 
- La France Insoumise a refusé d'intégrer le Parti communiste corse au grand rassemblement des gauches pour les élections législatives des 12 et 19 juin alors que des discussions entre les différents partis de la gauche insulaire avaient été engagées. Et c'est regrettable ! Car unis, nous aurions eu plus de chances d'avoir des représentants à l'Assemblée nationale. J'ai considéré qu'il était important de porter la parole communiste sur ma circonscription, et le PCF a soutenu ma candidature. 

- Quelles propositions défendez-vous ?
- Je voudrais mettre sur la table plusieurs problèmes qui affectent la Corse. D'abord, il faut redonner du pouvoir d’achat aux ménages insulaires par la hausse immédiate du SMIC à 1500 euros. Ensuite, il faut un blocage des prix sur les produits de première nécessité. Egalement, le retour de la retraite à 60 ans. 

- Quelles seraient vos priorités en faveur de votre circonscription, si vous étiez élue ?
- La question sociale est prioritaire, l'égalité sociale en redonnant du pouvoir d'achat aux ménages insulaires avec l'augmentation du SMIC. Mais j'aimerais aussi pouvoir développer un tourisme vert sur ma circonscription et plus globalement sur l'île. Et surtout j'aimerais être à l'écoute des citoyens, les interroger souvent via des referendums pour connaître leur avis avant de faire des propositions à l'Assemblée nationale.

- Que pensez-vous des négociations sur l’autonomie de la Corse ouvertes par Emmanuel Macron ? 
- Je ne suis pas contre, mais, pour le moment, c’est difficile de prendre position. On ne connaît pas encore les contours institutionnels de cet accord. Et il faut voir ce qu'on entend par le mot : autonomie. Si j'étais élue, je demanderais l'avis du peuple, car toutes les décisions importantes doivent passer par un référendum. Chaque chose qu’on décide doit passer par le peuple, c’est ça la démocratie !

- Dans cette élection, vous affirmez vouloir porter la voix des femmes... 
- Nous ne sommes pas beaucoup de candidates femmes et pourtant les femmes devraient être actrices de la vie politique et active de l'île. J'espère que ma candidature servira aussi à susciter des vocations. 

- Vous vous présentez face à un candidat sortant qui est favori. Comment comptez-vous convaincre ? 
- Rien n’est impossible ! On est là pour porter un message différent et il faut qu’il y ait plusieurs candidats différents pour que les citoyens puissent choisir.