«Il ne s’agit pas pour nous de jeter l’anathème sur qui que ce soit. Nous souhaitons simplement souligner un point qui nous paraît vraiment important : au vu de l’ambiance de haine distillée par non pas la majorité des supporters du SCB, mais d’une minorité d’entre eux, nous sommes convaincus que, si des mesures ne sont pas prises bientôt, il y aura un véritable drame à Furiani » a déclaré d'emblée Alain Orsoni.
"Un flot de caillasse"
«Les supporters ajacciens ont été accueillis par un flot de caillasse dès leur arrivée aux abords du Stade Armand Cesari. Ensuite, après le match, j’ai été extrêmement choqué : j’ai vu des femmes, des enfants terrorisés, des personnes âgées sur la pelouse. Ca m’a révolté. Sous le coup de l’émotion et de la colère, je me suis dit que nous allions porter plainte contre le SCB. Mais finalement, ce qui nous intéresse, nous, c’est de dire aux dirigeants du SCB et aux instances du football : attention, il y a un vrai danger. Car il en va de l’intérêt du SCB et de l’intérêt de la Corse. Il y a, parmi les supporters du Sporting, de véritables hooligans. Et si rien n’est fait, il y aura un drame à Furiani. Je n’ai pas du tout envie que cela arrive, j’ai donc décidé de porter plainte contre X ».
"Des fumigènes dans le car"
« Nous reconnaissons que des fumigènes ont été trouvés dans le car des supporters ajacciens. Ces derniers en avaient auparavant allumé, mais en dehors du stade ce n’est pas interdit. C’est alors qu’ils ont reçu une pluie de caillasse. Ca a été un véritable guet-apens et un supporter ajaccien a du être hospitalisé. Les stadiers de l'ACA ont fouillé les supporters ajacciens avant qu'ils n'entrent et tout s'est bien passé dans la tribune. Par contre, ils ont trouvé en arrivant les sièges de l’espace réservé aux visiteurs badigeonnés de graisse ».« J’ai entendu dire qu’il y avait eu des chants à l’encontre des victimes du 5 mai 1992. Il y a, parmi les supporters acéistes, des gens dont la famille très proche tombée lors de la catastrophe. Je me suis renseigné : j’ai recueilli des dizaines de témoignages de personnes que je connais personnellement et chacun m’a garanti qu’à aucun moment il n’y a eu ce type de chant. Nous avons toujours soutenu le Sporting et nous sommes investis pour qu’il n’y ait aucun match le 5 mai. Cette histoire de chants est un alibi pour justifier l’injustifiable. Si certains avaient commis une telle infamie, ce sont les supporters de l’ACA qui y auraient mis bon ordre ».
"Il n'y a pas eu de destruction"
« Quant à cette histoire de destruction de biens à Corte, les supporters se sont arrêtés quelques instants sur un parking près du rond-point. J’aimerais que la police me dise combien de biens ont été dégradés. Quand au centre de formation soi-disant vandalisé, les supporters étaient entourés d’un cordon de policiers. Je ne vois pas comment ils auraient pu dégrader quoi que ce soit. Les photos et les vidéos sont irréfutables : il n’y a eu aucune destruction.»
"Ils sont en train d'abimer la pelouse"
"A la fin de la rencontre, les supporters sont restés une demi-heure sous une pluie de cailloux. Certains ont tenté de se mettre à l’abri sur la pelouse en escaladant le grillage. L’un d’entre eux a été repoussé par un stadier bastiais avec un Taser. Enfin, au bout de 30 minutes, on a ouvert la tribune pour que les supporters acéistes puissent aller sur la pelouse, je m’y suis rendu et un stadier bastiais m’a dit : "président! ils sont en train d’abimer la pelouse. Enorme, après avoir eu 9 blessés ! ».
"Pas d’incidents dans la tribune ajaccienne"
« Nous pouvons répondre à tout, admettre qu’il y avait dans un car des fumigènes, des matériaux pour fabriquer une bombe agricole ainsi qu’un poing américain. La fouille des huit cars a été ordonnée et supervisée par José Scaglia, le directeur de la sécurité de l’ACA. Rien n’est entré dans le Stade et à aucun moment il n’y a eu d’incidents dans la tribune ajaccienne ».
"Un groupe de supporters au SCB qui a un comportement de vandales"
« Il y a un groupe de supporters au SCB qui a un comportement de vandales et ils sont suffisamment nombreux pour avoir une incidence au niveau du club. Il y a peut-être un sentiment diffus que cela aide à gagner les matchs mais ça risque surtout de faire un drame. Je n’ai rien contre les dirigeants du SCB. Mais il en va de l’intérêt du Sporting de mettre le holà car, de suspension en amendes, il peut arriver un jour quelque chose de plus grave. Je tiens à rendre hommage à l’Orsi Ribelli qui a un comportement exemplaire et qui s’est toujours montré responsable. »
Léon Luciani, président de l’association ACA
"Nous avons décidé de déposer plainte contre X pour que de tels comportement n’aient plus jamais lieu. Nous n’avons rien contre le Sporting, nous sommes en compétition, c’est normal et ça s’arrête là. Notre but est que les fauteurs de troubles soient identifiés car chacun doit assumer ses responsabilités".
José Scaglia, directeur de la sécurité de l’ACA
« Lors de la réunion de sécurité qui s’est déroulée deux jours avant le match, nous avons pris des directives avec M. Agostini, le responsable de la sécurité au SCB ainsi qu'avec les autorités policières. Il y avait donc un cadre bien défini. J’avais demandé au préalable au Commissaire de police de Haute-Corse de faire fouiller les huit cars sur une zone neutre avant d’arriver à Bastia. On m’a proposé la gendarmerie de Borgo avant de me rappeler en me disant que les militaires de Borgo avaient refusé. Sur le parking de l’hôtel, les cars n’ont pas non plus été fouillés par la police. Nous avons donc du être à l'itiniative des fouilles à l’entrée du stade et il n’y a eu aucun problème dans la tribune ajaccienne pendant le match.
Nous avons travaillé main dans la main avec la sécurité du SCB et M. Agostini. Ce qui m’interpelle, c’est que nous avons passé des conventions très coûteuses avec les autorités et la police n’a rien fait. La sécurité de l’ACA a appliqué scrupuleusement ce qui a été convenu avec le préfet de Corse ».
"Un flot de caillasse"
«Les supporters ajacciens ont été accueillis par un flot de caillasse dès leur arrivée aux abords du Stade Armand Cesari. Ensuite, après le match, j’ai été extrêmement choqué : j’ai vu des femmes, des enfants terrorisés, des personnes âgées sur la pelouse. Ca m’a révolté. Sous le coup de l’émotion et de la colère, je me suis dit que nous allions porter plainte contre le SCB. Mais finalement, ce qui nous intéresse, nous, c’est de dire aux dirigeants du SCB et aux instances du football : attention, il y a un vrai danger. Car il en va de l’intérêt du SCB et de l’intérêt de la Corse. Il y a, parmi les supporters du Sporting, de véritables hooligans. Et si rien n’est fait, il y aura un drame à Furiani. Je n’ai pas du tout envie que cela arrive, j’ai donc décidé de porter plainte contre X ».
"Des fumigènes dans le car"
« Nous reconnaissons que des fumigènes ont été trouvés dans le car des supporters ajacciens. Ces derniers en avaient auparavant allumé, mais en dehors du stade ce n’est pas interdit. C’est alors qu’ils ont reçu une pluie de caillasse. Ca a été un véritable guet-apens et un supporter ajaccien a du être hospitalisé. Les stadiers de l'ACA ont fouillé les supporters ajacciens avant qu'ils n'entrent et tout s'est bien passé dans la tribune. Par contre, ils ont trouvé en arrivant les sièges de l’espace réservé aux visiteurs badigeonnés de graisse ».« J’ai entendu dire qu’il y avait eu des chants à l’encontre des victimes du 5 mai 1992. Il y a, parmi les supporters acéistes, des gens dont la famille très proche tombée lors de la catastrophe. Je me suis renseigné : j’ai recueilli des dizaines de témoignages de personnes que je connais personnellement et chacun m’a garanti qu’à aucun moment il n’y a eu ce type de chant. Nous avons toujours soutenu le Sporting et nous sommes investis pour qu’il n’y ait aucun match le 5 mai. Cette histoire de chants est un alibi pour justifier l’injustifiable. Si certains avaient commis une telle infamie, ce sont les supporters de l’ACA qui y auraient mis bon ordre ».
"Il n'y a pas eu de destruction"
« Quant à cette histoire de destruction de biens à Corte, les supporters se sont arrêtés quelques instants sur un parking près du rond-point. J’aimerais que la police me dise combien de biens ont été dégradés. Quand au centre de formation soi-disant vandalisé, les supporters étaient entourés d’un cordon de policiers. Je ne vois pas comment ils auraient pu dégrader quoi que ce soit. Les photos et les vidéos sont irréfutables : il n’y a eu aucune destruction.»
"Ils sont en train d'abimer la pelouse"
"A la fin de la rencontre, les supporters sont restés une demi-heure sous une pluie de cailloux. Certains ont tenté de se mettre à l’abri sur la pelouse en escaladant le grillage. L’un d’entre eux a été repoussé par un stadier bastiais avec un Taser. Enfin, au bout de 30 minutes, on a ouvert la tribune pour que les supporters acéistes puissent aller sur la pelouse, je m’y suis rendu et un stadier bastiais m’a dit : "président! ils sont en train d’abimer la pelouse. Enorme, après avoir eu 9 blessés ! ».
"Pas d’incidents dans la tribune ajaccienne"
« Nous pouvons répondre à tout, admettre qu’il y avait dans un car des fumigènes, des matériaux pour fabriquer une bombe agricole ainsi qu’un poing américain. La fouille des huit cars a été ordonnée et supervisée par José Scaglia, le directeur de la sécurité de l’ACA. Rien n’est entré dans le Stade et à aucun moment il n’y a eu d’incidents dans la tribune ajaccienne ».
"Un groupe de supporters au SCB qui a un comportement de vandales"
« Il y a un groupe de supporters au SCB qui a un comportement de vandales et ils sont suffisamment nombreux pour avoir une incidence au niveau du club. Il y a peut-être un sentiment diffus que cela aide à gagner les matchs mais ça risque surtout de faire un drame. Je n’ai rien contre les dirigeants du SCB. Mais il en va de l’intérêt du Sporting de mettre le holà car, de suspension en amendes, il peut arriver un jour quelque chose de plus grave. Je tiens à rendre hommage à l’Orsi Ribelli qui a un comportement exemplaire et qui s’est toujours montré responsable. »
Léon Luciani, président de l’association ACA
"Nous avons décidé de déposer plainte contre X pour que de tels comportement n’aient plus jamais lieu. Nous n’avons rien contre le Sporting, nous sommes en compétition, c’est normal et ça s’arrête là. Notre but est que les fauteurs de troubles soient identifiés car chacun doit assumer ses responsabilités".
José Scaglia, directeur de la sécurité de l’ACA
« Lors de la réunion de sécurité qui s’est déroulée deux jours avant le match, nous avons pris des directives avec M. Agostini, le responsable de la sécurité au SCB ainsi qu'avec les autorités policières. Il y avait donc un cadre bien défini. J’avais demandé au préalable au Commissaire de police de Haute-Corse de faire fouiller les huit cars sur une zone neutre avant d’arriver à Bastia. On m’a proposé la gendarmerie de Borgo avant de me rappeler en me disant que les militaires de Borgo avaient refusé. Sur le parking de l’hôtel, les cars n’ont pas non plus été fouillés par la police. Nous avons donc du être à l'itiniative des fouilles à l’entrée du stade et il n’y a eu aucun problème dans la tribune ajaccienne pendant le match.
Nous avons travaillé main dans la main avec la sécurité du SCB et M. Agostini. Ce qui m’interpelle, c’est que nous avons passé des conventions très coûteuses avec les autorités et la police n’a rien fait. La sécurité de l’ACA a appliqué scrupuleusement ce qui a été convenu avec le préfet de Corse ».
La réaction des supporters de l'ACA et l'Orsi ribelli
Les supporters de l'ACA et L'Orsi Ribelli tiennent à s’insurger contre les propos gravissimes rapportés par ceux qui tendent à dire que les Acéistes ont tenu des slogans tels que "votre tribune s’est effondrée".
Le 5 mai 1992 est le drame de toute la Corse, d’Ajaccio à Bastia, du cap à Bonifacio et nous nous sommes toujours associés pour qu’il soit un jour sans football, le procédé par voie de presse qui consiste à dire que les supporters ajacciens ont tenu de pareils slogans est mensonger , particulièrement lamentable et ignoble.
D'autant que beaucoup de personnes se trouvant en tribune acéiste ont été touchées par ce drame.
Instrumentaliser de la sorte la catastrophe de Furiani pour fuir ses responsabilités est un procédé qui en dit long sur l'état d'esprit véritable de ses auteurs.
Nous réaffirmons notre solidarité avec le collectif du 5 mai et nous donnerons des suites judiciaires à de pareilles allégations"
Le 5 mai 1992 est le drame de toute la Corse, d’Ajaccio à Bastia, du cap à Bonifacio et nous nous sommes toujours associés pour qu’il soit un jour sans football, le procédé par voie de presse qui consiste à dire que les supporters ajacciens ont tenu de pareils slogans est mensonger , particulièrement lamentable et ignoble.
D'autant que beaucoup de personnes se trouvant en tribune acéiste ont été touchées par ce drame.
Instrumentaliser de la sorte la catastrophe de Furiani pour fuir ses responsabilités est un procédé qui en dit long sur l'état d'esprit véritable de ses auteurs.
Nous réaffirmons notre solidarité avec le collectif du 5 mai et nous donnerons des suites judiciaires à de pareilles allégations"