L’idée de Pierre Boi et de Charly Voglimacci était bonne. Elle a fait son chemin pour le plus grand plaisir des amateurs de sports mécaniques et les autres. Pourquoi pas un peu de bruit mécanique et quelques pétarades en centre ville ? Pourquoi pas en effet !
Que dire de cette épreuve régionale qui rassemble pas moins de 162 voitures - un record - toutes catégories confondues dans les rues de la ville et notamment sur le boulevard Sampiero dans toute sa portion, avec une boucle à la gare et sur le cours Napoléon. Quelle remue ménage, quelle folle ambiance sur le parking de l’Amirauté avec les vérifications techniques, quelle enthousiasme sur la place Foch avec les autres vérifications, administratives celles-là et quel beau final pour le parc fermé place d’Austerlitz, au Casone.
Ils ont bien fait les choses, et avec quel brio, quelle maîtrise pour les services techniques et les commissaires de l’équipe de l’Asa Corsica, rodés à ce genre de situation qui attire de plus en plus de monde.
Pour Ajaccio, osons le dire, c’est une aubaine de voir autant d’animation, sur les places et dans les rues, dans les bars et les restaurants, il y a belle lurette que l’on n’avait pas vu autant de mouvement dans notre belle cité. Surtout en cette période de l’année…
L’accident de François Padrona
C’est arrivé jeudi, alors que l’ancien vainqueur du Tour de Corse historique effectuait quelques réglages sur la Ford Fiesta. Perte de contrôle ou choc violent suivi de tonneaux, difficile de savoir ce qui s’est réellement passé avant-hier. Cela a bien entendu jeté la consternation dans le milieu des sports mécaniques où François et Séraphin sont connus et appréciés pour leur comportement et leur passion du rallye. Le coéquipier de François Padrona s’en est tiré indemne, contrairement au pilote qui, après avoir rejoint Ajaccio, s’est présenté à l’hôpital de la Miséricorde pour être aussitôt évacué par avion sanitaire vers Marseille où il a subi une délicate opération chirurgicale. Ses jours ne seraient plus en danger. C’est une bonne chose.
Du monde partout !
Il y avait effectivement foule, mais les pilotes se sont fait attendre, un peu trop d’ailleurs, sans doute en raison des consignes de sécurité pas toujours respectées par les spectateurs trop nombreux sur le bord de la route. Les voitures triples zéro et les autres ont tout fait pour mettre en garde les « tifosi » par trop nombreux sur les trottoirs, qui ont forcément retardé le départ des concurrents. C’est de bonne guerre dans une épreuve qui attire la grande foule, mais la sécurité passe avant tout, et c’est bien normal qu’il y ait un tantinet de retard (il y était déjà lors des vérifications compte tenu du nombre important de pilotes) mais tout rentra dans l’ordre avec un peu de retard bien supportable pour le nombreux public massé sur la quasi-totalité des 1200 mètres du tracé de cette spéciale « impériale » qui a redonné à la ville une animation surprise mais combien agréable en ce mois de février vide de toute animation.
Une chose est sûre, le cœur y était. L’ambiance, les sifflets pour les « tortues » et les applaudissements pour les pilotes d’un soir qui prennent des risques. Fort heureusement, les organisateurs avaient placé des chicanes pour ralentir les plus audacieux de sorte que le ralentissement à ces barrières de sécurité permettait aux concurrents de « lever le pied » à l’approche des obstacles.
Quoi qu’on en dise, les organisateurs ont joué gros et ont pleinement réussi leur coup dans la mesure où les spectateurs étaient là pour profiter de cette ambiance très « rallye » qui a donné à la cità d’Aiacciu ses lettres de noblesses qui ont fait sa réputation depuis ce jour de novembre 1956 et ses 10 000 virages dont le départ était donné de la place Foch. Comme hier soir.
Capo di Feno, Salario et spéciale de nuit
Le meilleur temps, nous passerons dessus. Le principal était de donner de la joie et de l’enthousiasme au public qui va retrouver les concurrents dès ce matin pour trois boucles autour de la ville à partir de 8 heures entre Capo du Feno (trois spéciales à parcourir) et trois fois, la spéciale d’Alata et une épreuve nocturne route du Salario. Dimanche, les concurrents retrouveront la mythique spéciale du Celavo-Mezzana pour un final de toute beauté.
E cusi sia !
Vendredi, Ajaccio a vécu une soirée de rêve avec des passages dignes d’un grand prix et un spectacle de très haute qualité. On n’en demandait pas tant pour réconcilier le public avec une grande épreuve au cœur le la cité. C’était du spectacle de haute volée et la réussite était au rendez-vous. Aujourd’hui, les héros d’un soir de fête se décarcasseront pour donner le meilleur d’eux-mêmes.
J.-F. V.
Que dire de cette épreuve régionale qui rassemble pas moins de 162 voitures - un record - toutes catégories confondues dans les rues de la ville et notamment sur le boulevard Sampiero dans toute sa portion, avec une boucle à la gare et sur le cours Napoléon. Quelle remue ménage, quelle folle ambiance sur le parking de l’Amirauté avec les vérifications techniques, quelle enthousiasme sur la place Foch avec les autres vérifications, administratives celles-là et quel beau final pour le parc fermé place d’Austerlitz, au Casone.
Ils ont bien fait les choses, et avec quel brio, quelle maîtrise pour les services techniques et les commissaires de l’équipe de l’Asa Corsica, rodés à ce genre de situation qui attire de plus en plus de monde.
Pour Ajaccio, osons le dire, c’est une aubaine de voir autant d’animation, sur les places et dans les rues, dans les bars et les restaurants, il y a belle lurette que l’on n’avait pas vu autant de mouvement dans notre belle cité. Surtout en cette période de l’année…
L’accident de François Padrona
C’est arrivé jeudi, alors que l’ancien vainqueur du Tour de Corse historique effectuait quelques réglages sur la Ford Fiesta. Perte de contrôle ou choc violent suivi de tonneaux, difficile de savoir ce qui s’est réellement passé avant-hier. Cela a bien entendu jeté la consternation dans le milieu des sports mécaniques où François et Séraphin sont connus et appréciés pour leur comportement et leur passion du rallye. Le coéquipier de François Padrona s’en est tiré indemne, contrairement au pilote qui, après avoir rejoint Ajaccio, s’est présenté à l’hôpital de la Miséricorde pour être aussitôt évacué par avion sanitaire vers Marseille où il a subi une délicate opération chirurgicale. Ses jours ne seraient plus en danger. C’est une bonne chose.
Du monde partout !
Il y avait effectivement foule, mais les pilotes se sont fait attendre, un peu trop d’ailleurs, sans doute en raison des consignes de sécurité pas toujours respectées par les spectateurs trop nombreux sur le bord de la route. Les voitures triples zéro et les autres ont tout fait pour mettre en garde les « tifosi » par trop nombreux sur les trottoirs, qui ont forcément retardé le départ des concurrents. C’est de bonne guerre dans une épreuve qui attire la grande foule, mais la sécurité passe avant tout, et c’est bien normal qu’il y ait un tantinet de retard (il y était déjà lors des vérifications compte tenu du nombre important de pilotes) mais tout rentra dans l’ordre avec un peu de retard bien supportable pour le nombreux public massé sur la quasi-totalité des 1200 mètres du tracé de cette spéciale « impériale » qui a redonné à la ville une animation surprise mais combien agréable en ce mois de février vide de toute animation.
Une chose est sûre, le cœur y était. L’ambiance, les sifflets pour les « tortues » et les applaudissements pour les pilotes d’un soir qui prennent des risques. Fort heureusement, les organisateurs avaient placé des chicanes pour ralentir les plus audacieux de sorte que le ralentissement à ces barrières de sécurité permettait aux concurrents de « lever le pied » à l’approche des obstacles.
Quoi qu’on en dise, les organisateurs ont joué gros et ont pleinement réussi leur coup dans la mesure où les spectateurs étaient là pour profiter de cette ambiance très « rallye » qui a donné à la cità d’Aiacciu ses lettres de noblesses qui ont fait sa réputation depuis ce jour de novembre 1956 et ses 10 000 virages dont le départ était donné de la place Foch. Comme hier soir.
Capo di Feno, Salario et spéciale de nuit
Le meilleur temps, nous passerons dessus. Le principal était de donner de la joie et de l’enthousiasme au public qui va retrouver les concurrents dès ce matin pour trois boucles autour de la ville à partir de 8 heures entre Capo du Feno (trois spéciales à parcourir) et trois fois, la spéciale d’Alata et une épreuve nocturne route du Salario. Dimanche, les concurrents retrouveront la mythique spéciale du Celavo-Mezzana pour un final de toute beauté.
E cusi sia !
Vendredi, Ajaccio a vécu une soirée de rêve avec des passages dignes d’un grand prix et un spectacle de très haute qualité. On n’en demandait pas tant pour réconcilier le public avec une grande épreuve au cœur le la cité. C’était du spectacle de haute volée et la réussite était au rendez-vous. Aujourd’hui, les héros d’un soir de fête se décarcasseront pour donner le meilleur d’eux-mêmes.
J.-F. V.