Thibaut Derien, photographe reconnu sur la scène internationale, est célèbre pour son approche poétique et introspective de l’espace urbain. Avec des œuvres telles que "J’habite une ville fantôme" et "Angèle et le nouveau monde", il a su capturer la beauté des moments ordinaires et des paysages souvent négligés. A l’initiative de la Ville d’Ajaccio et notamment de Jean-Joseph Renucci, le dynamique responsable des arts visuels, Thibaut Derien a été accueilli en résidence de création.
Durant deux mois, il a parcouru la Corse en long et large et en travers, pour immortaliser le quotidien du littoral insulaire, vidé de son tourisme de masse. Une œuvre photographique minimaliste, sans prétention, douce, agréable à parcourir, qui met en lumière le costume anodin de nos rivages. Ici, pas de coucher de soleil spectaculaire, pas de bleu turquoise de nos plages, ni de foule se mêlant le long de nos longues promenades mais plutôt des paillotes vides, tables rangées, des plages désertes, une mer Méditerranée visible depuis une fenêtre du trinichellu, ou une corde à linge ne supportant qu’une serviette de bain. « C’est une œuvre douce teintée de camaïeu de bleu où s’entremêlent les nuages, la mer et l’horizon. On voit bien que l’artiste a voulu mettre en lumière des petites choses anodines du quotidien sans paillettes, ni visiteurs, mais qui, au final ne sont pas aussi vides de sens qu’on pourrait penser au premier coup d’œil. C’est une œuvre qui laisse également une place à une certaine mélancolie » confie Jean-Joseph Renucci.
Durant deux mois, il a parcouru la Corse en long et large et en travers, pour immortaliser le quotidien du littoral insulaire, vidé de son tourisme de masse. Une œuvre photographique minimaliste, sans prétention, douce, agréable à parcourir, qui met en lumière le costume anodin de nos rivages. Ici, pas de coucher de soleil spectaculaire, pas de bleu turquoise de nos plages, ni de foule se mêlant le long de nos longues promenades mais plutôt des paillotes vides, tables rangées, des plages désertes, une mer Méditerranée visible depuis une fenêtre du trinichellu, ou une corde à linge ne supportant qu’une serviette de bain. « C’est une œuvre douce teintée de camaïeu de bleu où s’entremêlent les nuages, la mer et l’horizon. On voit bien que l’artiste a voulu mettre en lumière des petites choses anodines du quotidien sans paillettes, ni visiteurs, mais qui, au final ne sont pas aussi vides de sens qu’on pourrait penser au premier coup d’œil. C’est une œuvre qui laisse également une place à une certaine mélancolie » confie Jean-Joseph Renucci.
Une rencontre avec des étudiantes de 1re du Lycée Fesch, option histoire de l’art
Outre, cette création photographique, Thibaut Derien a également passé un moment avec les élèves de 1re du Lycée Fesch d’Ajaccio, option Histoire de l’Art. A cette occasion, les 17 lycéennes ont pu appréhender leur quotidien avec un regard neuf. Elles ont ainsi pu mettre en pratique les précieux conseils lors d’une séance photo Place Miot. Guidées par le photographe et Jean-Laurent Arrighi, leur enseignant, elles ont pu échanger et ont également appris à faire des choix. Les images finalisées sont donc visibles en marge de l’exposition de Thibaut Derien, devant le Lycée Fesch d’Ajaccio et rue Zevaco Maire, également visibles jusqu’au 16 mai.
Les trente-cinq photographies de l’œuvre intitulée « Dire au revoir à la Ville » est donc visible (gratuitement) dans la salle des expos de l’Espace Diamant du mardi au vendredi de 9h à 12h et de 14h à 18h, ainsi que le samedi matin. En cette période de temps maussade, Thibaut Derien vous invite à remettre un peu de couleur dans votre quotidien par le biais cette agréable exposition.