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Ajaccio : « Les enfants de Pandora », le roman écologiste de Jean-Louis Pieraggi.


Philippe Peraut le Samedi 18 Décembre 2021 à 17:04

Jean-Louis Pieraggi, agent de l’Office de l’Environnement de Corse (OEC), éducateur et plongeur professionnel, a présenté ce jeudi 16 décembre à la librairie « La Marge » à Ajaccio, aux côtés de Guy Armanet, président de l’OEC et de Bernard Biancarelli, directeur de publication des éditions Albiana, « Les enfants de Pandora. Un roman écologique à vocation pédagogique. Il s’agira, en même temps de susciter une réflexion commune à partager dans le monde politique, économique, culturel et surtout citoyen…



Jean-Louis Pieraggi avec  Guy Armanet, président de l’OEC (assis à droite) et Bernard Biancarelli, directeur de publication des éditions Albiana (Photo Michel Luccioni)
Jean-Louis Pieraggi avec Guy Armanet, président de l’OEC (assis à droite) et Bernard Biancarelli, directeur de publication des éditions Albiana (Photo Michel Luccioni)
Jeune étudiante en biologie à l’Université de Corse, passionnée de sciences et particulièrement sensible au dérèglement climatique, Stella, cartésienne le jour, fait d’étranges rêves la nuit où elle vit d’exceptionnelles aventures…Telle est, au milieu d’une planète qui va mal, la trame d’un roman à vocation écologique « Les enfants de Pandora », un ouvrage présenté ce jeudi après-midi à la librairie La Marge à Ajaccio par Jean-Louis Pieraggi, son auteur (éducateur, plongeur et agent de l’Office de l’Environnement de la Corse en charge de la sensibilisation auprès du jeune public) avec, à ses côtés, différents partenaires de ce projet ambitieux : Guy Armanet, président de l’OEC pour ce qui est du volet institutionnel et Bernard Biancarelli, directeur de publication d’Albiana pour le volet éditorial. Joseph Salvini et Xavier Cesari, respectivement chef et adjoint du service de sensibilisation de l’Office complétant les intervenants.


Un roman né durant le confinement
« Au départ, précise l’auteur, l’idée consistait à construire un programme pédagogique pour les enfants, puis, ce programme s’est décliné en un conte. Le conte est devenu un récit puis un roman... » 
C’est à l’occasion du confinement que Jean-Louis Pieraggi, a rédigé « Les enfants de Pandora » qui devait être, au départ, le titre du Tome I (il y en a trois au total) mais qui est devenu le titre de l’œuvre. « Je travaillais avec une classe sur le thème de la pollution plastique, ajoute l’intéressé, on avait travaillé sur le terrain par un inventaire et la connaissance scientifique sur ces problématiques. On arrivait en février 2020 avec des perspectives de travail pour l’année. Le confinement m’empêchant de poursuivre les interventions en classe et sur le terrain, je ne pouvais pas laisser les enfants face à un tel constat sur la pollution marine.J’ai donc imaginé le scénario d’un conte qui s’appuyait sur cette thématique avec des perspectives optimistes. Ainsi, est née Stella, héroïne du roman « Les enfants de Pandora ».
 

Trois tomes, trois thèmes
Pour mener à bien son projet, aller au-delà du simple fait de sensibiliser les jeunes dans le cadre de son activité, Jean-Louis Pieraggi a travaillé main dans la main avec les éditions Albiana, qui ont d’emblée, adhéré au projet. « C’est une aventure pédagogique unique, confie Bernard Biancarelli, directeur de la publication, on a trouvé une grande qualité dans ce texte malin qui immerge le lecteur, ce dernier étant contraint, au fil des pages, de bâtir son propre monde et de se mettre à la place de Stella... ». De fait, le texte de Pieraggi a été inséré le nouveau Décaméron, revue mise en ligne (meilleur projet éditorial à l’échelle nationale de la période du confinement) et qui fait l’objet d’une sortie papier avec les 100 meilleurs textes publiés.


Trois tomes relatant chacun une thématique (mer, déclin de la pollinisation, patrimoine archéologique) ont ainsi été publié. Objectif, «Avoir un support pédagogique littéraire qui permet d’avoir un approfondissement scientifique et aussi un autre par le moyen de l’imaginaire, ajoute l’auteur, n’oublions pas que Stella, l’héroïne, est une scientifique qui travaille sur les écosystèmes terrestres et marins et qui a la particularité d’avoir une toute autre connexion la nuit, avec la nature. Elle va poursuivre ses aventures dans ces deux aspects car l’imaginaire est omniprésent dans notre culture. Avec ce projet, on va élargir le public vers la littérature et le patrimoine. On va au-delà de la sensibilisation en allant plus loin que le travail purement scientifique. »
Une démarche qui satisfait, bien sûr, Guy Armanet, Président de l’OEC. « Ce roman va apporter une réelle plus-value en Corse dans ce domaine, c’est l’explication de ce que l’on vit au quotidien et un véritable acte militant. Le rayon d’action doit être le plus large possible. »



« Les enfants de Pandora » a été tiré à 2 000 exemplaires. Trois tomes, pour chacune des vagues de la pandémie, traduits en corse par Jérôme Franchi. Et un triptyque auteur, institution, éditeur qui a été concrétisé par une coédition signée ce jeudi à la librairie. En préambule à une dédicace de l’auteur...