Laure Salama n'en est pas à sa première collaboration avec Jean Emmanuel Pagni. Rappelez vous, Edith Emoi, ce personnage créé pas la jeune comédienne, originaire de Monticello, avait connu un franc succès auprès du public avec "Vie et Mort d'une parole ordinaire" qui s'était joué en trois volumes.
Aujourd'hui elle revient sur le devant de la scène avec un texte dont elle a le secret, "Le tour des maux dits", qui raconte en une heure trois acteurs, trois chansons, neuf tableaux et treize personnages: des instants de vies touchés par un des pires maux de notre époque.
Des mots, des maux, qui se relient, connectent, révèlent et malmènent.
Laure Salama inverse les roles et se met en scène au coté de Jean Emmanuel Pagni et Pascal Tagnati.
La scénographie se résume a une structure unique et mobile. Elle qui incarne le kaléïdoscope des possibles, réponses des personnages à l'apparition de la maladie dans leur vie: selon l'angle choisi, le résultat est foncièrement différent.
Aujourd'hui elle revient sur le devant de la scène avec un texte dont elle a le secret, "Le tour des maux dits", qui raconte en une heure trois acteurs, trois chansons, neuf tableaux et treize personnages: des instants de vies touchés par un des pires maux de notre époque.
Des mots, des maux, qui se relient, connectent, révèlent et malmènent.
Laure Salama inverse les roles et se met en scène au coté de Jean Emmanuel Pagni et Pascal Tagnati.
La scénographie se résume a une structure unique et mobile. Elle qui incarne le kaléïdoscope des possibles, réponses des personnages à l'apparition de la maladie dans leur vie: selon l'angle choisi, le résultat est foncièrement différent.
Extrait
« Je suis la femme à la page blanche
Dessine ce que tu veux sur moi
Sur la vie moche, prends ta revanche
Mais oublie l’intérieur de moi
Je suis la femme à la page blanche
Je rêve de chacun de tes doigts
Ton trait, ton désir et mes hanches
Tout se balance et se déploie
Je suis la femme à la page blanche
Mon cœur explose et je perçois
Les larmes en vous, les pauvres branches
Les petits plis et les surpoids
Je suis la femme à la page blanche
Le sida n’a pas prise, toutefois
S’il s’épanche, grosse avalanche
De solitude ; être aux abois
Je suis la femme à la page blanche
Et blanche encore à chaque fois
Parfois je tombe, jamais ne flanche
Je ne joue pas petit-bourgeois
Je suis la femme à la page blanche
Je meurs sans bruit je meurs sans toi
J’ai tant donné tant de dimanches
A prier Dieu, je ne sais pourquoi… »
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