« En vertu du règlement du conseil municipal, au moindre problème je décrète le huis clos. Vous avez compris ? Basta ! ». Le ton est donné. Lundi soir, pendant l’appel, les esprits s’échauffent du coté du public au conseil municipal. Comme un écho à l’incident qui avait perturbé le premier conseil municipal post élections, une rumeur s’élève du côté des spectateurs alors que résonnent les noms des nationalistes dans l’hémicycle. Ce qui a le don de mettre le nouveau maire, Laurent Marcangeli, hors de ses gonds. « Celles et ceux qui viennent assister aux réunions du conseil municipal, se doivent d’avoir un respect absolu pour celles et ceux qui siègent dans cette assemblée. Quelles que soient les convictions des uns et des autres, je n’accepterai plus jamais qu’une personne, fût-elle de mes amis, interrompe un élu, ou l’interpelle. Cette personne sera exclue de manière définitive du conseil municipal tant que j’en serai le maire », a-t-il tonné en guise de menace.
Lors de la dernière session, la conseillère municipale d’opposition, Josepha Giacometti, avait été moquée par le public après avoir répondu à l’appel en langue corse, ce qui n’avait pas tardé à engendrer une polémique. Un incident que Laurent Marcangeli a également tenu à condamner fermement. « Le jour de l’installation de ce conseil municipal, des choses qui ne font pas honneur à la ville se sont produites », a-t-il rappelé avant de poursuivre : « Celles et ceux qui veulent s’exprimer en langue corse le peuvent. Personne n’a rien à redire là dessus. Je le dis très clairement, si d’aventure encore, il devait y avoir une réflexion par rapport à quoi que ce soit, et encore pire si ça à attrait à l’expression en langue corse de l’un des conseillers municipaux, celui ou celle qui se permettra d’intervenir sera exclu de manière définitive des réunions du conseil municipal ».
Avant de reprendre le cours normal de la session, le nouveau maire a également tenu à adresser un message à ses collègues, les priant de respecter les règles de bienséance, de respect : « Les Ajacciens nous regardent. Nous devons être exemplaires dans nos attitudes, dans nos prises de position, dans nos gestes. C’est la réputation de notre ville, c’est son image qui est en jeu. Et je serai inflexible par rapport à cela », a-t-il lancé.
Des propos introductifs qui auront eu le mérite d’apaiser les esprits. S’en est en effet suivi un conseil municipal où la courtoisie a régné en maitre mot, permettant ainsi de mettre en place les diverses commissions et de revenir sur le dossier du PLU sans nouvel incident.
Manon PERELLI
Lors de la dernière session, la conseillère municipale d’opposition, Josepha Giacometti, avait été moquée par le public après avoir répondu à l’appel en langue corse, ce qui n’avait pas tardé à engendrer une polémique. Un incident que Laurent Marcangeli a également tenu à condamner fermement. « Le jour de l’installation de ce conseil municipal, des choses qui ne font pas honneur à la ville se sont produites », a-t-il rappelé avant de poursuivre : « Celles et ceux qui veulent s’exprimer en langue corse le peuvent. Personne n’a rien à redire là dessus. Je le dis très clairement, si d’aventure encore, il devait y avoir une réflexion par rapport à quoi que ce soit, et encore pire si ça à attrait à l’expression en langue corse de l’un des conseillers municipaux, celui ou celle qui se permettra d’intervenir sera exclu de manière définitive des réunions du conseil municipal ».
Avant de reprendre le cours normal de la session, le nouveau maire a également tenu à adresser un message à ses collègues, les priant de respecter les règles de bienséance, de respect : « Les Ajacciens nous regardent. Nous devons être exemplaires dans nos attitudes, dans nos prises de position, dans nos gestes. C’est la réputation de notre ville, c’est son image qui est en jeu. Et je serai inflexible par rapport à cela », a-t-il lancé.
Des propos introductifs qui auront eu le mérite d’apaiser les esprits. S’en est en effet suivi un conseil municipal où la courtoisie a régné en maitre mot, permettant ainsi de mettre en place les diverses commissions et de revenir sur le dossier du PLU sans nouvel incident.
Manon PERELLI