En ressuscitant ce vieux rendez-vous encore bien présent dans les mémoires des Ajacciens des Salines et des Cannes il y a trois ans, la fédération de Corse-du-Sud du Parti Communiste aspirait à relancer des débats sur des sujets divers au cœur de ces quartiers populaires afin de faire vivre la démocratie. Afin de poursuivre cette dynamique, pour la 3ème année consécutive, ce samedi, la fédération organisera une nouvelle édition de la Fête de Terre, place Jean Casili à Ajaccio.
Créé dans les années 1970, cet évènement a à l’origine été imaginé pour soutenir Terre Corse, l’un des plus anciens journaux insulaires, « auquel son histoire singulière a donné une grande légitimité et un grand prestige », souligne la fédération du Parti Communiste de Corse-du-Sud en rappelant que cet organe du Parti Communiste clandestin, « il a contribué avec le Patriote, organe du Front national, à l’information et à la mobilisation populaires pendant la période fasciste de la Corse entre 1942 et 1943 ».
« Dans les conditions d’aujourd’hui moins périlleuses mais politiquement plus complexes, les communistes corses, fidèles à leur histoire, continuent à défendre cette presse résistante et démocratique, toujours nécessaire et utile », souligne encore la fédération en notant que « Terre Corse porte toujours la voix de ceux qui luttent pour un monde meilleur et continue d’accompagner tous les combats émancipateurs ».
Dans ce droit fil, lors de cette journée festive, deux grands débats seront organisés « pour faire vivre les idées et renforcer la démocratie ». À commencer par des échanges sur le thème « De la Palestine au monde, quelle voie pour une paix durable ? ». « Nous avons fait le choix d'inviter Jean-Paul Lecoq, député communiste de Seine-Maritime et membre de la commission des affaires étrangères, à ce débat. Il s’agira d’évoquer la question palestinienne, mais en tant que militants progressistes, nous voulons aussi nous intéresser aux perspectives de paix, alors que la tendance est plutôt à la guerre aussi bien autour de l’Ukraine qu’au Proche-Orient », explique Marc-Antoine Leroy, secrétaire de la section du PCF d’Ajaccio. En deuxième partie d’après-midi, un second débat portera sur le thème « La gauche face à l’autonomie de la Corse ». « Nous savons que c'est un débat qui intéresse beaucoup les gens. Nous avons des avis qui divergent avec la majorité territoriale, mais, nous communistes, nous avons toujours été pour le débat d'idées. C'est pour cela que nous sommes heureux que Wanda Mastor, juriste constitutionnaliste qui a écrit un livre sur la question, vienne pour échanger avec nous. Roger Martel, historien et journaliste chez Regards, nous donnera également sa vision. Et puis nous avons invité le député de la circonscription, Paul-André Colombani, qui pourra aussi enrichir le débat », dévoile Marc-Antoine Leroy en résumant : « L'idée, c'est vraiment de porter des débats démocratiques, de les amener au cœur des quartiers populaires, pour faire avancer un peu les idées. Trop souvent, on délaisse un peu ces quartiers, donc c'est aussi une façon de retisser des liens avec cette population qui est souvent laissée aux mains de l’extrême droite ».
Lors de cette journée, la fédération du PCF de Corse-du-Sud prévoit également de faire signer sa pétition contre la vie chère en Corse, lancée il y a quelques mois.
Créé dans les années 1970, cet évènement a à l’origine été imaginé pour soutenir Terre Corse, l’un des plus anciens journaux insulaires, « auquel son histoire singulière a donné une grande légitimité et un grand prestige », souligne la fédération du Parti Communiste de Corse-du-Sud en rappelant que cet organe du Parti Communiste clandestin, « il a contribué avec le Patriote, organe du Front national, à l’information et à la mobilisation populaires pendant la période fasciste de la Corse entre 1942 et 1943 ».
« Dans les conditions d’aujourd’hui moins périlleuses mais politiquement plus complexes, les communistes corses, fidèles à leur histoire, continuent à défendre cette presse résistante et démocratique, toujours nécessaire et utile », souligne encore la fédération en notant que « Terre Corse porte toujours la voix de ceux qui luttent pour un monde meilleur et continue d’accompagner tous les combats émancipateurs ».
Dans ce droit fil, lors de cette journée festive, deux grands débats seront organisés « pour faire vivre les idées et renforcer la démocratie ». À commencer par des échanges sur le thème « De la Palestine au monde, quelle voie pour une paix durable ? ». « Nous avons fait le choix d'inviter Jean-Paul Lecoq, député communiste de Seine-Maritime et membre de la commission des affaires étrangères, à ce débat. Il s’agira d’évoquer la question palestinienne, mais en tant que militants progressistes, nous voulons aussi nous intéresser aux perspectives de paix, alors que la tendance est plutôt à la guerre aussi bien autour de l’Ukraine qu’au Proche-Orient », explique Marc-Antoine Leroy, secrétaire de la section du PCF d’Ajaccio. En deuxième partie d’après-midi, un second débat portera sur le thème « La gauche face à l’autonomie de la Corse ». « Nous savons que c'est un débat qui intéresse beaucoup les gens. Nous avons des avis qui divergent avec la majorité territoriale, mais, nous communistes, nous avons toujours été pour le débat d'idées. C'est pour cela que nous sommes heureux que Wanda Mastor, juriste constitutionnaliste qui a écrit un livre sur la question, vienne pour échanger avec nous. Roger Martel, historien et journaliste chez Regards, nous donnera également sa vision. Et puis nous avons invité le député de la circonscription, Paul-André Colombani, qui pourra aussi enrichir le débat », dévoile Marc-Antoine Leroy en résumant : « L'idée, c'est vraiment de porter des débats démocratiques, de les amener au cœur des quartiers populaires, pour faire avancer un peu les idées. Trop souvent, on délaisse un peu ces quartiers, donc c'est aussi une façon de retisser des liens avec cette population qui est souvent laissée aux mains de l’extrême droite ».
Lors de cette journée, la fédération du PCF de Corse-du-Sud prévoit également de faire signer sa pétition contre la vie chère en Corse, lancée il y a quelques mois.
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