« Nous avons travaillé dans l’intérêt de nos concitoyens et de notre ville » a rappelé le docteur Simon Renucci avant d’ajouter : « Nous avons mis tout en œuvre pour que nos enfants vivent et travaillent demain dans une ville encore mieux équipée, plus agréable, où le cadre et la qualité de la vie ne soient pas de vains mots. »
Dans son allocution, le maire a rappelé surtout les interventions auprès de celles et ceux qui les ont sollicités « et nous avons fait chaque fois le maximum pour les aider, faciliter leurs démarches, leurs recherches, trouver des solutions à leurs problèmes. Je profite de cette occasion d’ailleurs pour remercier chaleureusement l’ensemble du personnel communal sans lequel nous ne pourrions rien et qui ont été les relais consciencieux, fidèles et efficaces de notre action quotidienne. Ce que nous avons entrepris, l’a été avec la volonté d’œuvrer dans tous les domaines d’importance, notamment le social, l’économie, l’éducation, la santé, l’emploi et la culture. Ceux qui pratiquent la critique aveugle ne seront probablement pas d’accord mais comme disait Schopenhauer : « qui critique les autres, travaille à son propre amendement. »
Autrement dit, la critique n’est créative que lorsqu’elle s’assortit d’un projet pour le substituer à celui contre lequel on est si virulent !
« Mais bon, c’était le dernier conseil, il sera vraisemblablement médité par ceux qui font de la critique un fond de commerce… »
Fouilles archéologiques et développement durable
Le maire a ensuite rappelé les gros dossiers en cours, tout d’abord en ce qui concerne le parking Campinchi et les fouilles qui vont commencer très prochainement, « dans les meilleures conditions techniques et économiques » a-t-il précisé. Il a enchainé avec le développement durable : « ce n’est pas parce que la loi du 12 juillet 2010 fait obligation aux collectivités de plus de 50 000 habitants d’élaborer un rapport sur leur situation en matière de développement durable qu’il s’agit là d’un simple exercice de style. Bien au contraire. C’est une question ardue mais majeure dans notre société car nos actions aujourd’hui ont des conséquences qui seront loin d’être négligeables pour les générations qui arrivent. Il y a les ressources humaines, le dialogue social, la formation, la prévoyance, la gestion des déchets, la solidarité, le développement d’une économie dynamique sans oublier la santé et l’égalité des chances ni même l’amélioration du cadre de vie, la maîtrise de la rénovation urbaine et la valorisation des ressources et des espaces… »
Le maire sortant a conclu son message par ces mots : « mon rôle est de convaincre toutes et tous ceux qui doutent, par des explications claires et irréfutables, de se mobiliser pour qu’à notre niveau, la ville d’Ajaccio ouvre la voie à une transition énergétique et écologique. La ville d’Ajaccio relève le défi…»
Paul-Antoine Luciani, premier adjoint, a dit toute sa reconnaissance et son amitié pour le travail accompli par l’équipe en place : « C’est vrai, nous avons beaucoup travaillé en parfaite synergie, nous avons également beaucoup réalisé. En 12 ans, nous avons consacré 237 millions d’euros pour notre ville et chaque euro dépensé a été voté. Je suis fier d’avoir effectué ce parcours au service d’Ajaccio, souvent dans la difficulté mais toujours dans l’intérêt général de notre ville. Je profite de cette occasion pour saluer mes amis Ange Pantaloni et Antoine Parodin avec lesquels j’ai effectué un bon bout de chemin. »
Encore et toujours des dossiers
La séance « normale » a aussitôt repris ses droits avec différents dossiers pour mettre un terme à l’exercice, à savoir le bail au profit d’un jeune agriculteur, la délégation d’un droit de préemption urbain, les travaux des exutoires Cannes-Salines, l’attribution de la délégation de service public du Casino Municipal, un e convention entre la ville et les services météo, des avenants, le partenariat entre Ajaccio et l’Université de Corse, le prêt de tableaux du Musée Fesch et le rapport sur le développement durable de la ville pour l’exercice 2013.
J. F.