- Une nouvelle pétition a été mise en ligne par l’association Pietralba Autrement, elle demande une révision partielle du PLU. Pourquoi ?
- Tout simplement parce que ce PLU, fait sous Simon Renucci, ne respectait en rien les espaces remarquables et les espaces boisés classés dans le quartier, et il ne respectait pas grand-chose d’ailleurs. Nous devons remettre la pétition bientôt au maire.
- Pourquoi garde-t- on un document d’urbanisme qui n’arrête pas d'être décrié ?
- Tout simplement parce que le prochain PLU devra être en conformité avec le PADDUC, ce qui veut dire que bon nombre de terrains ne seront plus constructibles, et c’est tant mieux. Nous vivons constamment avec une épée de Damoclès au- dessus de la tête. Ce danger est l’urbanisation d’un des derniers poumons verts de la ville et la création de cette liaison Thabor-Stiletto.
- Vous craignez que l’urbanisation à l’excès, voire la bétonisation que créerait un projet que vous qualifiez de pharaonique, vienne envahir l’espace de verdure encore présent quartier Pietralba. Qu’en est-il exactement ?
- Nous ne sommes pas opposés au projet en lui-même de Mr Rocca s’il respecte scrupuleusement les règles d’urbanisme en vigueur, bien que nous nous posions de légitimes questions sur le devenir d’Ajaccio devant cette déferlante de béton.
Sur le terrain objet du projet, il y a "Emplacement Réservé n° 69", c’est-à- dire l’emprise de la route qui devait relier Pietralba au Stiletto.
Une fois son permis obtenu, ou même avant s’il le désire, il pourrait se porter acquéreur des parcelles constructibles situées dans l’Espace Remarquable, les urbaniser et rétrocéder les accès à la ville.
Nous nous sommes entretenus avec lui aujourd’hui (mercredi), et il nous a fait part de son opposition à construire dans l’Espace Remarquable. Nous avons convenu de nous rencontrer rapidement afin qu’il nous présente son projet.
Pour nous, deux choses importent le plus :
- Que l’Espace Remarquable soit sanctuarisé avant l’obtention du permis.
- Que les immeubles ne dépassent pas la ligne de crête comme le fait l’hôpital.
- Vous dites que le projet « Marcangeli » est pire que celui « Renucci ». Quel est la grande différence ?
- Simon Renucci n’a pas su anticiper le développement anarchique de la ville qu’engendrerait son PLU, qu’il ne maitrisait pas, car le concepteur en était M. Luciani
Laurent Marcangeli était prévenu. Il a toujours critiqué ouvertement ce document. Alors pourquoi le conserve t-il jusqu’au dernier moment alors qu’il pouvait le reprendre, depuis deux ans ? La question est là. Pourquoi ? Ses services délivrent des permis, dont certains sont entachés d’irrégularités, sur des parcelles classées Espace Stratégique Agricole dans le PADDUC, sans que les services de la préfecture ne trouvent rien à redire. Tant que l’on fait des logements sociaux, on laisse faire tout et n’importe quoi. Les promoteurs l’ont compris, ce sont leur Cheval de Troie. Il y a des chantiers partout en ville, les immeubles poussent comme des champignons alors qu’il n’y a aucune politique cohérente de développement urbanistique.
Il nous a promis tant et tant, et on a jamais rien vu, hormis un ou deux projets « bloqués » ça et là. Principalement la révision partielle du PLU dans le quartier pour que les Espaces Boisés Classés et Remarquables soient protégés (lettre du 17 mars 2014), pour que l’on n’en arrive plus à de telles levées de boucliers. Les gens du quartier n’en peuvent plus et se sentent abandonnés. Rien n’a été fait pour le quartier, hormis la réfection du stade qui profite à tous les Ajacciens.
- Qu’attendez-vous aujourd’hui de la municipalité, devant des projets qui verront peut-être, et malgré tout, le jour dans les années voire les mois à venir ?
- Pour ce projet, nous demandons que le maire oppose un « sursis à statuer » tant que l’Espace Remarquable et les Espaces Boisés Classés ne seront pas sanctuarisés dans le nouveau PLU. Nous n’attendons plus grand chose de cette équipe, mais nous avons le secret espoir d’être consultés en amont pour l’élaboration du PLU. Nous prendrions très mal d’être mis au pied du mur, que l’on nous présente un projet « clef en main ». Dans ce cas-là et dans l’hypothèse où quelque chose n’irait pas dans le sens des propositions concrètes que nous leur avons déjà formulées, nous déférerions le PLU devant le tribunal administratif, et si possible, dans sa globalité.
- Tout simplement parce que ce PLU, fait sous Simon Renucci, ne respectait en rien les espaces remarquables et les espaces boisés classés dans le quartier, et il ne respectait pas grand-chose d’ailleurs. Nous devons remettre la pétition bientôt au maire.
- Pourquoi garde-t- on un document d’urbanisme qui n’arrête pas d'être décrié ?
- Tout simplement parce que le prochain PLU devra être en conformité avec le PADDUC, ce qui veut dire que bon nombre de terrains ne seront plus constructibles, et c’est tant mieux. Nous vivons constamment avec une épée de Damoclès au- dessus de la tête. Ce danger est l’urbanisation d’un des derniers poumons verts de la ville et la création de cette liaison Thabor-Stiletto.
- Vous craignez que l’urbanisation à l’excès, voire la bétonisation que créerait un projet que vous qualifiez de pharaonique, vienne envahir l’espace de verdure encore présent quartier Pietralba. Qu’en est-il exactement ?
- Nous ne sommes pas opposés au projet en lui-même de Mr Rocca s’il respecte scrupuleusement les règles d’urbanisme en vigueur, bien que nous nous posions de légitimes questions sur le devenir d’Ajaccio devant cette déferlante de béton.
Sur le terrain objet du projet, il y a "Emplacement Réservé n° 69", c’est-à- dire l’emprise de la route qui devait relier Pietralba au Stiletto.
Une fois son permis obtenu, ou même avant s’il le désire, il pourrait se porter acquéreur des parcelles constructibles situées dans l’Espace Remarquable, les urbaniser et rétrocéder les accès à la ville.
Nous nous sommes entretenus avec lui aujourd’hui (mercredi), et il nous a fait part de son opposition à construire dans l’Espace Remarquable. Nous avons convenu de nous rencontrer rapidement afin qu’il nous présente son projet.
Pour nous, deux choses importent le plus :
- Que l’Espace Remarquable soit sanctuarisé avant l’obtention du permis.
- Que les immeubles ne dépassent pas la ligne de crête comme le fait l’hôpital.
- Vous dites que le projet « Marcangeli » est pire que celui « Renucci ». Quel est la grande différence ?
- Simon Renucci n’a pas su anticiper le développement anarchique de la ville qu’engendrerait son PLU, qu’il ne maitrisait pas, car le concepteur en était M. Luciani
Laurent Marcangeli était prévenu. Il a toujours critiqué ouvertement ce document. Alors pourquoi le conserve t-il jusqu’au dernier moment alors qu’il pouvait le reprendre, depuis deux ans ? La question est là. Pourquoi ? Ses services délivrent des permis, dont certains sont entachés d’irrégularités, sur des parcelles classées Espace Stratégique Agricole dans le PADDUC, sans que les services de la préfecture ne trouvent rien à redire. Tant que l’on fait des logements sociaux, on laisse faire tout et n’importe quoi. Les promoteurs l’ont compris, ce sont leur Cheval de Troie. Il y a des chantiers partout en ville, les immeubles poussent comme des champignons alors qu’il n’y a aucune politique cohérente de développement urbanistique.
Il nous a promis tant et tant, et on a jamais rien vu, hormis un ou deux projets « bloqués » ça et là. Principalement la révision partielle du PLU dans le quartier pour que les Espaces Boisés Classés et Remarquables soient protégés (lettre du 17 mars 2014), pour que l’on n’en arrive plus à de telles levées de boucliers. Les gens du quartier n’en peuvent plus et se sentent abandonnés. Rien n’a été fait pour le quartier, hormis la réfection du stade qui profite à tous les Ajacciens.
- Qu’attendez-vous aujourd’hui de la municipalité, devant des projets qui verront peut-être, et malgré tout, le jour dans les années voire les mois à venir ?
- Pour ce projet, nous demandons que le maire oppose un « sursis à statuer » tant que l’Espace Remarquable et les Espaces Boisés Classés ne seront pas sanctuarisés dans le nouveau PLU. Nous n’attendons plus grand chose de cette équipe, mais nous avons le secret espoir d’être consultés en amont pour l’élaboration du PLU. Nous prendrions très mal d’être mis au pied du mur, que l’on nous présente un projet « clef en main ». Dans ce cas-là et dans l’hypothèse où quelque chose n’irait pas dans le sens des propositions concrètes que nous leur avons déjà formulées, nous déférerions le PLU devant le tribunal administratif, et si possible, dans sa globalité.
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