En fait, le dossier le plus attendu a été reporté pour cause de négociations en cours. Il s’agit bien entendu du protocole entre l’Etat, Suez et la ville. Négociations à l’appui et financement sur l’enfouissement des fameuses cuves du Loretto où doit se prolonger la nouvelle rocade.
Marché de dupes ou bras de fer? Bien que n’étant pas à l’ordre du jour, le dossier du protocole d’accord entre l’Etat, la ville et EDF a fait l’objet d’un mini-débat au cours duquel le maire a expliqué que les discussions n’étaient pas achevées. Pourquoi ? Sans doute le fait que ça n’était pas à la municipalité de financer l’enfouissement des cuves.
Stéphane Sbraggia est intervenu pour parler de « marché de dupes » mais le maire a aussitôt répliqué qu’il agissait en fait du troisième report et que les échanges en cours avec les trois parties n’étaient pas terminés : « Nous avons déjà beaucoup travaillé sur ce dossier et il reste encore beaucoup à faire. C’est un véritable bras de fer qui se joue et ce sujet, vous le savez-bien, intéresse tout le monde. Vous verrez, une fois le dossier finalisé, on pourra aller de l’avant… »
Afin de permettre à la collectivité d’optimiser sa gestion de trésorerie et de faire face à des ruptures de disponibilités, la ville a décidé de contracter une ouverture de crédit de 5 millions d’euros. Charles Cervetti, adjoint délégué aux finances a précisé aussitôt « ce crédit ne concours pas à l’équilibre du budget. Les mouvements de fonds sont effectués hors budget… »
« Que retenir de cette délibération si ce n’est le besoin récurrent de contracter des crédits. En gros, il faut faire face, emprunter pour faire ses courses. A cause de la mauvaise santé financière ? Un signe que l’état financier de la commune est inquiétant. Je constate une mauvaise gestion » a déclaré Stéphane Sbraggia lors de son intervention.
P. Di Giacomi est intervenu aussitôt pour rappeler que « si la ville a emprunté, ça n’était pas pour faire ses courses. Il faut rester sérieux dans ces remarques car vous savez bien que le signal est positif. Si la situation était si catastrophique, pourquoi nous prêterait-on de l’argent ? Je vais répondre : simplement parce que l’organisme de crédit fait confiance à la gestion municipale. »
Paul-Antoine Luciani a également répondu au conseiller de l’opposition : « Vous êtes totalement hors sujet. Je ne comprends pas que vous preniez un air aussi gentil pour dire des méchancetés. Il semble que vous ayez oublié les mandatures précédentes. Vous savez très bien que l’endettement est sous contrôle, ce qui n’était pas le cas avant…
« Une municipalité qui peut disposer d’un tel prêt à ce taux ne peut être qu’une municipalité saine. On nous propose ce crédit en fin de mandature. Je pense que c’est un bon point pour nous » s’est écrié François Gabrielli.
Le maire a mis un terme à ce débat : « Il s’agit d’un crédit pour l’investissement et non pour le fonctionnement !
Marché de dupes ou bras de fer? Bien que n’étant pas à l’ordre du jour, le dossier du protocole d’accord entre l’Etat, la ville et EDF a fait l’objet d’un mini-débat au cours duquel le maire a expliqué que les discussions n’étaient pas achevées. Pourquoi ? Sans doute le fait que ça n’était pas à la municipalité de financer l’enfouissement des cuves.
Stéphane Sbraggia est intervenu pour parler de « marché de dupes » mais le maire a aussitôt répliqué qu’il agissait en fait du troisième report et que les échanges en cours avec les trois parties n’étaient pas terminés : « Nous avons déjà beaucoup travaillé sur ce dossier et il reste encore beaucoup à faire. C’est un véritable bras de fer qui se joue et ce sujet, vous le savez-bien, intéresse tout le monde. Vous verrez, une fois le dossier finalisé, on pourra aller de l’avant… »
Afin de permettre à la collectivité d’optimiser sa gestion de trésorerie et de faire face à des ruptures de disponibilités, la ville a décidé de contracter une ouverture de crédit de 5 millions d’euros. Charles Cervetti, adjoint délégué aux finances a précisé aussitôt « ce crédit ne concours pas à l’équilibre du budget. Les mouvements de fonds sont effectués hors budget… »
« Que retenir de cette délibération si ce n’est le besoin récurrent de contracter des crédits. En gros, il faut faire face, emprunter pour faire ses courses. A cause de la mauvaise santé financière ? Un signe que l’état financier de la commune est inquiétant. Je constate une mauvaise gestion » a déclaré Stéphane Sbraggia lors de son intervention.
P. Di Giacomi est intervenu aussitôt pour rappeler que « si la ville a emprunté, ça n’était pas pour faire ses courses. Il faut rester sérieux dans ces remarques car vous savez bien que le signal est positif. Si la situation était si catastrophique, pourquoi nous prêterait-on de l’argent ? Je vais répondre : simplement parce que l’organisme de crédit fait confiance à la gestion municipale. »
Paul-Antoine Luciani a également répondu au conseiller de l’opposition : « Vous êtes totalement hors sujet. Je ne comprends pas que vous preniez un air aussi gentil pour dire des méchancetés. Il semble que vous ayez oublié les mandatures précédentes. Vous savez très bien que l’endettement est sous contrôle, ce qui n’était pas le cas avant…
« Une municipalité qui peut disposer d’un tel prêt à ce taux ne peut être qu’une municipalité saine. On nous propose ce crédit en fin de mandature. Je pense que c’est un bon point pour nous » s’est écrié François Gabrielli.
Le maire a mis un terme à ce débat : « Il s’agit d’un crédit pour l’investissement et non pour le fonctionnement !
Ajaccio station de tourisme
François Casasoprana a pris ce dossier à bras-le-corps. Une procédure longue et complexe, comme il l’a d’ailleurs souligné. Il a longtemps travaillé sur ce sujet pour qu’Ajaccio redevienne cette station touristique dont c’était l’objectif il y a quelques décennies. Dès le début du 20e siècle, la ville, en raison de l’importance de l’activité liée au tourisme sur son territoire, a fait l’objet de différents classements. Station climatique puis station touristique, outre des dispositions financières et réglementaires favorables aux collectivités concernées, ces classements sont aussi des labels de qualité utiles à la promotion de la destination.
« La loi a réformé la nomenclature et les conditions du classement des collectivités en « commune touristique » et « station de tourisme.» Cette compétence appartient à la Collectivité Territoriale de Corse pour ce qui concerne les communes de Corse. La dénomination de « commune touristique » a été accordée à Ajaccio pour une durée de cinq années en 2011. Cela a permis le classement de l’Office Municipal de Tourisme en catégorie 1. Il convient donc de renouveler la demande de classement en « station de tourisme » auprès de la CTC et d’y adjoindre une des pièces constitutives du dossier. »
Après adoption du dossier, la ville s’est engagée sur ce point.
En fin de soirée, d’autres dossiers ayant trait à la culture ont été également débattus et adoptés par l’assemblée.
J. F.
« La loi a réformé la nomenclature et les conditions du classement des collectivités en « commune touristique » et « station de tourisme.» Cette compétence appartient à la Collectivité Territoriale de Corse pour ce qui concerne les communes de Corse. La dénomination de « commune touristique » a été accordée à Ajaccio pour une durée de cinq années en 2011. Cela a permis le classement de l’Office Municipal de Tourisme en catégorie 1. Il convient donc de renouveler la demande de classement en « station de tourisme » auprès de la CTC et d’y adjoindre une des pièces constitutives du dossier. »
Après adoption du dossier, la ville s’est engagée sur ce point.
En fin de soirée, d’autres dossiers ayant trait à la culture ont été également débattus et adoptés par l’assemblée.
J. F.