Dans la première vidéo, en pleine nuit, l’individu s’approche d’un chat adulte blanc et gris, l’attrape et le lance par-dessus la rambarde de ce qui semble être un pont. On aperçoit l’animal chuter sur plusieurs mètres avant de disparaître dans l’obscurité. Dans une autre il lance violemment un chaton blanc et noir à quelques mètres de lui. Enfin, dans la dernière, un individu piétine un poisson à même les pavés après lui avoir donné un coup de pied.
Un chat jeté du haut d’un pont, un chaton balancé avec violence, un poisson piétiné… Sur #Snapchat, un individu aurait diffusé des vidéos d'actes de #cruauté. L’association @u_corti porte plainte, la Fondation #30millionsdamis est partie civile.https://t.co/pD7Kz83FwM
— Fondation 30 Millions d'Amis (@30millionsdamis) August 3, 2021
Dans les limbes des réseaux sociaux
Pour l’heure, le mystère reste entier quant à savoir si l’auteur des faits et le diffuseur des trois vidéos est la même personne. Seule certitude, elles ont été diffusées sur un groupe Snapchat depuis un seul et même compte. C’est là qu’elles ont été repérées par une utilisatrice qui a dénoncé les faits à l’association U Ghjattinu di Corti à la mi-juillet 2021. Dans la foulée, l’association a porté plainte pour sévices graves et actes de cruauté envers un animal. L’association 30 Millions d’amis s’est portée partie civile. Dans un fil de discussion Snapchat, l’individu se justifie en parlant de « 300 chats en bas de chez moi qui viennent, gueulent comme jamais et se battent ».
Tout se passe sur les réseaux sociaux. Une difficulté de plus pour identifier l’auteur et authentifier les vidéos. L’une d’elle remonterait d’ailleurs à « deux ans en arrière » selon Mélanie Réveillault, bénévole de l’association U Ghjattinu di Corti, quand une autre daterait de quelques semaines. Mais pour Mélanie Reveillault, le problème se situe surtout au niveau de la banalisation de ce genre d’actes diffusés sur les réseaux : « On en voit tous les jours. En Corse c’est rare. Mais le problème c’est que plus les gens en voient et moins ils y sont sensibles. Il faut continuer à condamner ce genre d’actes ».
L’enquête ne s’annonce pas des plus faciles pour savoir ce qu'il s’est réellement passé, où et quand ?
Seule certitude, ces animaux ont bien été victimes d’actes de cruauté à en juger par les images.
Tout se passe sur les réseaux sociaux. Une difficulté de plus pour identifier l’auteur et authentifier les vidéos. L’une d’elle remonterait d’ailleurs à « deux ans en arrière » selon Mélanie Réveillault, bénévole de l’association U Ghjattinu di Corti, quand une autre daterait de quelques semaines. Mais pour Mélanie Reveillault, le problème se situe surtout au niveau de la banalisation de ce genre d’actes diffusés sur les réseaux : « On en voit tous les jours. En Corse c’est rare. Mais le problème c’est que plus les gens en voient et moins ils y sont sensibles. Il faut continuer à condamner ce genre d’actes ».
L’enquête ne s’annonce pas des plus faciles pour savoir ce qu'il s’est réellement passé, où et quand ?
Seule certitude, ces animaux ont bien été victimes d’actes de cruauté à en juger par les images.