Le collectif "Biancu è Rossu" et les socios-professionnels tentent le tout pour le tout pour sauver l'AC Ajaccio.
Malgré la situation difficile et complexe, ils sont encore quelques-uns à tout tenter pour sauver l’institution AC Ajaccio. Si un audit financier indépendant avait été commandé, il faudra encore attendre pour connaitre le montant réel de la dette de l’association. Ses premiers résultats, dévoilés en réunion ce lundi, estiment ce montant à plus de 350 000 euros. Un montant conséquent, mais que les repreneurs jugent supportable.
Reste une inquiétude majeure : si les dettes de la SAS venaient à rejaillir sur l’associatif, le scénario pourrait totalement basculer, avec un passif susceptible d’atteindre voire de dépasser le million d’euros. « On est complètement dans le flou, on a du mal à avoir une photographie réelle des dettes de l’association », soupire Augustin Torre, l'un des socio-professionnels prêts à aider le collectif des supporters ajacciens dans l’espoir de sauver le club. Chef d’entreprise bien connu dans la région et ancien trésorier du club dans les années de 1992 à 2002, il ne sera sans doute pas le président tant espéré et recherché par les socios, mais les aidera dans sa reconstruction : « J’ai beaucoup donné dans les années 1990 et je sais ce que cela demande comme investissement. Mais, on se doit de sauver le club et toute cette jeunesse. On fera tout pour éviter la liquidation de l’association, avec nos moyens. Je serai donc à leurs côtés ». D’ici 15 jours, une nouvelle assemblée générale élective sera convoquée pour élire le nouveau bureau.
Au-delà des chiffres, c’est surtout la volonté commune de préserver l’institution qui domine. « Notre souhait et celui des socioprofessionnels est de permettre aux générations futures de continuer à porter le maillot rouge et blanc », insiste François Grimaldi D’Esdra, vice-président du Cullettivu Biancu è Rossu. Avec pour objectif de conserver l’identité, le numéro d’affiliation et surtout l’espoir d’écrire un nouveau chapitre.
Une relance en Régional 2 ?
Sportivement, l’avenir immédiat passe par les terrains amateurs. La Fédération française de football a refusé la réintégration du club en Régional 1. L’ACA devrait donc repartir en Régional 2, sous réserve de validation par la Ligue Corse de Football, qui doit statuer cette demande ce vendredi lors de la commission des compétitions. Reste une autre urgence : bâtir un effectif senior compétitif en un temps record. Le championnat reprend le 21 septembre et, selon nos informations, plusieurs anciens joueurs seraient prêts à rechausser les crampons. Anthony Lippini pourrait d’ailleurs être l’entraineur providentiel de cette nouvelle aventure. Dette réelle, infrastructures de Timizzolu toujours incertaines, effectif à reconstruire : l’équation demeure complexe. Pourtant, malgré les incertitudes financières et sportives, une conviction anime désormais les repreneurs comme les supporters : l’ACA ne doit pas mourir.
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