Dans le port de Marseille, un ferry qui reliait habituellement la cité méditerranéenne au Maghreb a été transformé en hôtel flottant afin d'accueillir jusqu'à 1.600 réfugiés ukrainiens. Loué par l'Etat à la compagnie maritime Corsica Linea, pour un montant non dévoilé, le bateau rouge et blanc "Méditerranée" s'apprêtait à recevoir mardi après-midi ses premiers réfugiés.
Salle de cinéma, crèche, salle de jeu pour les enfants : le navire, dont les panneaux d'orientation ont été traduits pour l'occasion, dispose de 500 cabines pouvant accueillir jusqu'à 1.600 personnes pendant deux mois, avant de reprendre ses rotations habituelles.
"Ce projet d'intégration", a souligné le préfet de la région PACA Christophe Mirmand, permettra aux réfugiés d'avoir accès à bord aux services d'aide à la recherche d'emploi, à des banques, des propositions de formations en français, ainsi qu'à un accompagnement psychologique. Le but est "que les gens arrivent à renouer avec une vie aussi normale que possible", a expliqué M. Mirmand.
"Marseille s'est fabriqué par ses réfugiés, ceux qui fuyaient la misère. Dès les premiers jours de la guerre, nous nous sommes mobilisés. Quelqu'un qui fuit la guerre, on ne lui demande pas ses papiers, sa couleur de peau", a souligné le maire socialiste de Marseille, Benoît Payan.
L'Etat français s'est engagé à proposer au moins 100.000 places d'hébergement. Au total, 12.636 autorisations provisoires de séjour ont été délivrées en France, pour une population composée à 83% de femmes et d'enfants, selon les chiffres fournis par le gouvernement le 24 mars.
"Ce projet d'intégration", a souligné le préfet de la région PACA Christophe Mirmand, permettra aux réfugiés d'avoir accès à bord aux services d'aide à la recherche d'emploi, à des banques, des propositions de formations en français, ainsi qu'à un accompagnement psychologique. Le but est "que les gens arrivent à renouer avec une vie aussi normale que possible", a expliqué M. Mirmand.
"Marseille s'est fabriqué par ses réfugiés, ceux qui fuyaient la misère. Dès les premiers jours de la guerre, nous nous sommes mobilisés. Quelqu'un qui fuit la guerre, on ne lui demande pas ses papiers, sa couleur de peau", a souligné le maire socialiste de Marseille, Benoît Payan.
12.636 autorisations provisoires de séjour délivrées en France Le projet mis sur pied grâce à la mobilisation d'entreprises, de collectivités locales et d'associations fait partie des mesures développées par la France pour accueillir des Ukrainiens fuyant l'invasion russe. Depuis le début de celle-ci le 24 février, près de 3,9 millions d'Ukrainiens ont été contraints de quitter leur pays, selon l'ONU.Ce matin, @Prefet13, accompagné des partenaires engagés dans ce dispositif (services de l'état, opérateurs, collectivités territoriales, associations et entreprises) rencontre les personnels du port et de la compagnie mobilisés pour les accueillir dans les meilleures conditions. pic.twitter.com/QpA2cG4L3H
— Préfet de la région PACA et des Bouches-du-Rhône (@Prefet13) March 29, 2022
L'Etat français s'est engagé à proposer au moins 100.000 places d'hébergement. Au total, 12.636 autorisations provisoires de séjour ont été délivrées en France, pour une population composée à 83% de femmes et d'enfants, selon les chiffres fournis par le gouvernement le 24 mars.