C’est un enjeu majeur sur une île où un quart de la population a plus de 65 ans. Ce mardi, la Cité Grossetti à Ajaccio a accueilli une journée entièrement consacrée au « Bien vieillir en Corse ». Acteurs publics, privés, associations et élus se sont retrouvés pour partager expériences, solutions et idées concrètes afin d’adapter le territoire au vieillissement de sa population.
« L’idée était de réunir tous les partenaires et l’écosystème du bien vieillir pour partager des bonnes pratiques, des retours d’expérience, des solutions concrètes à développer, pour trouver des aménagements à mettre en place maintenant et se projeter dans les années à venir », explique Sophie Ardouin, la directrice régionale de la Banque des territoires, organisme co-organisateur de l’évènement avec la fondation de l’Université de Corse, l’Agence de développement économique de la Corse, la Collectivité de Corse, le Gérontopôle et La Poste. « Le vieillissement de la population est un phénomène démographique majeur en Corse. Cela impacte fortement nos territoires : il faut repenser l’aménagement, la mobilité, l’accompagnement des personnes isolées. Il existe aujourd’hui des innovations entrepreneuriales qui peuvent apporter des solutions techniques et sociales. C’est ce que nous avons essayé de montrer lors de cette journée », souligne pour sa part Graziella Luisi, la directrice de la fondation de l’Université de Corse et co-responsable scientifique de la Chaire Mutations et Innovations Territoriales.
Dans cette optique, la matinée a été consacrée à dresser le contexte et à comprendre ce que signifie bien vieillir en Corse aujourd’hui et ce que cela implique pour les territoires, pour les élus, pour les associations, pour le monde économique engagé en la matière. « Nous avons eu des retours d’expériences concrets d’élus qui ont porté des projets sur leur territoire, mais aussi d’associations, de start-up ou d’entreprises qui proposent des solutions. Tout cela permet d’éclairer le territoire sur ce qui se pratique déjà », indique Sophie Ardouin. La Poste est notamment un acteur majeur dans cet écosystème en Corse aujourd’hui. « Nous avons développé un certain nombre de services pour le bien vieillir à domicile. Nous sommes présents partout sur l’île et nos facteurs ont une proximité avec les habitants qui nous permet de développer des services autour du maintien à domicile : visites pour lutter contre l’isolement, portage de repas ou de médicaments », dévoile Jean-Philippe Poma, le directeur exécutif de La Poste en Corse.
Dans la même dynamique, au fil de la journée, des tables rondes ont également permis de croiser les regards et d’identifier les grands défis auxquels la Corse doit répondre, tandis que des chercheurs corses et venus du continent ont témoigné d’expérimentations qu’ils ont pu tester. « L’objectif est de comprendre les besoins du territoire, parce qu’ils sont spécifiques d’un territoire à un autre. La Corse, avec ses caractéristiques d’insularité et ses bassins ruraux enclavés, rend l’accès aux soins, au logement adapté et à la mobilité plus difficile. Le but est de construire ensemble des réponses adaptées à chaque territoire », insiste Sophie Ardouin
Par la suite, l’après-midi a permis de mettre en avant les dispositifs de soutien disponibles. « Côté Banque des Territoires, nous avons expliqué ce que nous pouvons faire en matière d’ingénierie auprès des collectivités, en matière de prêt, de financements, d’intervention en fonds propres dans des structures d’accueil et d’hébergement. Le groupe Caisse des dépôts a plusieurs filiales dont certaines interviennent sur le champ du vieillissement a présenté sa feuille de route Santé-Grand âge. C’est une feuille de route qui va mobiliser 25 milliards d’euros au niveau national pour mettre un coup de booster sur l’accompagnement des territoires vers le vieillissement. Cela va aller de proposer des structures d’accueil, de nouveaux services pour le maintien à domicile, s’occuper de la souveraineté numérique, des données liées à la santé et au grand âge et accompagner dans les parcours liés au vieillissement et à l’adaptation du territoire et des structures », détaille la directrice de la Banque des territoires en Corse.
« La silver economy est un enjeu majeur surtout dans la société en général, mais en Corse particulièrement. L’Adec joue un rôle fondamental en la matière en développant avec les acteurs institutionnels, associatifs, les entreprises et start-up des dispositifs qui permettent de lier la proximité et l'innovation », pose pour sa part Jean-Paul Panzani, conseiller territorial et membre du bureau de l'Adec en dévoilant qu’une coopération a été mis en place avec le Québec qui affiche « une avance importante en termes de prévention et en termes d'opérationnalité sur l'accompagnement des sociétés où il y a des problèmes de transition démographique ».
« L’idée était de réunir tous les partenaires et l’écosystème du bien vieillir pour partager des bonnes pratiques, des retours d’expérience, des solutions concrètes à développer, pour trouver des aménagements à mettre en place maintenant et se projeter dans les années à venir », explique Sophie Ardouin, la directrice régionale de la Banque des territoires, organisme co-organisateur de l’évènement avec la fondation de l’Université de Corse, l’Agence de développement économique de la Corse, la Collectivité de Corse, le Gérontopôle et La Poste. « Le vieillissement de la population est un phénomène démographique majeur en Corse. Cela impacte fortement nos territoires : il faut repenser l’aménagement, la mobilité, l’accompagnement des personnes isolées. Il existe aujourd’hui des innovations entrepreneuriales qui peuvent apporter des solutions techniques et sociales. C’est ce que nous avons essayé de montrer lors de cette journée », souligne pour sa part Graziella Luisi, la directrice de la fondation de l’Université de Corse et co-responsable scientifique de la Chaire Mutations et Innovations Territoriales.
Dans cette optique, la matinée a été consacrée à dresser le contexte et à comprendre ce que signifie bien vieillir en Corse aujourd’hui et ce que cela implique pour les territoires, pour les élus, pour les associations, pour le monde économique engagé en la matière. « Nous avons eu des retours d’expériences concrets d’élus qui ont porté des projets sur leur territoire, mais aussi d’associations, de start-up ou d’entreprises qui proposent des solutions. Tout cela permet d’éclairer le territoire sur ce qui se pratique déjà », indique Sophie Ardouin. La Poste est notamment un acteur majeur dans cet écosystème en Corse aujourd’hui. « Nous avons développé un certain nombre de services pour le bien vieillir à domicile. Nous sommes présents partout sur l’île et nos facteurs ont une proximité avec les habitants qui nous permet de développer des services autour du maintien à domicile : visites pour lutter contre l’isolement, portage de repas ou de médicaments », dévoile Jean-Philippe Poma, le directeur exécutif de La Poste en Corse.
Dans la même dynamique, au fil de la journée, des tables rondes ont également permis de croiser les regards et d’identifier les grands défis auxquels la Corse doit répondre, tandis que des chercheurs corses et venus du continent ont témoigné d’expérimentations qu’ils ont pu tester. « L’objectif est de comprendre les besoins du territoire, parce qu’ils sont spécifiques d’un territoire à un autre. La Corse, avec ses caractéristiques d’insularité et ses bassins ruraux enclavés, rend l’accès aux soins, au logement adapté et à la mobilité plus difficile. Le but est de construire ensemble des réponses adaptées à chaque territoire », insiste Sophie Ardouin
Par la suite, l’après-midi a permis de mettre en avant les dispositifs de soutien disponibles. « Côté Banque des Territoires, nous avons expliqué ce que nous pouvons faire en matière d’ingénierie auprès des collectivités, en matière de prêt, de financements, d’intervention en fonds propres dans des structures d’accueil et d’hébergement. Le groupe Caisse des dépôts a plusieurs filiales dont certaines interviennent sur le champ du vieillissement a présenté sa feuille de route Santé-Grand âge. C’est une feuille de route qui va mobiliser 25 milliards d’euros au niveau national pour mettre un coup de booster sur l’accompagnement des territoires vers le vieillissement. Cela va aller de proposer des structures d’accueil, de nouveaux services pour le maintien à domicile, s’occuper de la souveraineté numérique, des données liées à la santé et au grand âge et accompagner dans les parcours liés au vieillissement et à l’adaptation du territoire et des structures », détaille la directrice de la Banque des territoires en Corse.
« La silver economy est un enjeu majeur surtout dans la société en général, mais en Corse particulièrement. L’Adec joue un rôle fondamental en la matière en développant avec les acteurs institutionnels, associatifs, les entreprises et start-up des dispositifs qui permettent de lier la proximité et l'innovation », pose pour sa part Jean-Paul Panzani, conseiller territorial et membre du bureau de l'Adec en dévoilant qu’une coopération a été mis en place avec le Québec qui affiche « une avance importante en termes de prévention et en termes d'opérationnalité sur l'accompagnement des sociétés où il y a des problèmes de transition démographique ».
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