
Fermés pendant 18 mois, Jean Castex a donné un nouveau coup de massue à la profession en annonçant ce lundi 6 décembre qu’en raison de la cinquième vague de Covid-19 les boîtes de nuit de l’hexagone ne pourraient plus accueillir le public pendant 4 semaines à partir de ce vendredi 10 décembre.
Alain Locatelli, président de l'Union des métiers et de l'industrie de la nuit (Umih), qui regroupe une vingtaine d'établissements en Corse a appris la nouvelle avec stupeur et déception devant son téléviseur. « On commençait à peine à sortir la tête de l’eau, après un an et demi de fermeture. Je ne comprends vraiment pas », s’indigne-t-il. Son incompréhension est d’autant plus grande que le professionnel de la nuit avait rencontré la semaine passée le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, lors du congrès de l’Umih à Strasbourg. « A ce moment, il avait assuré qu’il ne voulait fermer aucun secteur d’activité », poursuit-il.
Cette fermeture intervient à un moment critique de l'année pour les travailleurs de la nuit : les fêtes de fin d'année. « On avait déjà tout préparé, tout commandé. Les décorations, le champagne, réservé les DJ, leurs billets d’avions… C’est une catastrophe », continue Alain Locatelli également propriétaire d'une boîte de nuit à Biguglia. Bien que le Premier ministre a annoncé une aide financière pour le secteur, le président de l'Umih nuit n'est pas serein.
« Quand vont-elles arriver ? Franchement on ne veut pas pleurer les aides, nous ce qu’on veut c’est pouvoir travailler », déplore-t-il avec beaucoup d'amertume lorsqu'il repense aux images des meetings sur le continent. « On l’a vu avec Pécresse ce week-end ou encore Zemmour, il y avait des milliers de personnes rassemblées sans vérification des pass-sanitaires. Nous on est obligés de fermer alors que depuis notre réouverture en juillet nous avons tout respecté et mis en tout place pour faire respecter les règles sanitaires. Il y a une certaine incohérence dans la politique du gouvernement. »
Le président de l'Umih nuit, en concertation avec la nouvelle présidente de l'Umih pour l'île Karina Goffi, entend discuter avec le préfet de Haute-Corse ainsi que celui de Corse-du-Sud pour connaître les dispositions mises en place pour gérer "les rassemblements intempestifs". "Nous on régulait les entrées, on contrôlait les pass-sanitaires, à présent les gens vont se rejoindre dans les appartements... Ce sera pire !"
Alain Locatelli, président de l'Union des métiers et de l'industrie de la nuit (Umih), qui regroupe une vingtaine d'établissements en Corse a appris la nouvelle avec stupeur et déception devant son téléviseur. « On commençait à peine à sortir la tête de l’eau, après un an et demi de fermeture. Je ne comprends vraiment pas », s’indigne-t-il. Son incompréhension est d’autant plus grande que le professionnel de la nuit avait rencontré la semaine passée le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, lors du congrès de l’Umih à Strasbourg. « A ce moment, il avait assuré qu’il ne voulait fermer aucun secteur d’activité », poursuit-il.
Cette fermeture intervient à un moment critique de l'année pour les travailleurs de la nuit : les fêtes de fin d'année. « On avait déjà tout préparé, tout commandé. Les décorations, le champagne, réservé les DJ, leurs billets d’avions… C’est une catastrophe », continue Alain Locatelli également propriétaire d'une boîte de nuit à Biguglia. Bien que le Premier ministre a annoncé une aide financière pour le secteur, le président de l'Umih nuit n'est pas serein.
« Quand vont-elles arriver ? Franchement on ne veut pas pleurer les aides, nous ce qu’on veut c’est pouvoir travailler », déplore-t-il avec beaucoup d'amertume lorsqu'il repense aux images des meetings sur le continent. « On l’a vu avec Pécresse ce week-end ou encore Zemmour, il y avait des milliers de personnes rassemblées sans vérification des pass-sanitaires. Nous on est obligés de fermer alors que depuis notre réouverture en juillet nous avons tout respecté et mis en tout place pour faire respecter les règles sanitaires. Il y a une certaine incohérence dans la politique du gouvernement. »
Le président de l'Umih nuit, en concertation avec la nouvelle présidente de l'Umih pour l'île Karina Goffi, entend discuter avec le préfet de Haute-Corse ainsi que celui de Corse-du-Sud pour connaître les dispositions mises en place pour gérer "les rassemblements intempestifs". "Nous on régulait les entrées, on contrôlait les pass-sanitaires, à présent les gens vont se rejoindre dans les appartements... Ce sera pire !"