Le CIAS et le CIDFF ont organisé une journée d'échanges avec les familles de Bodiccione pour mieux cibler leurs besoins.
« Cela fait bien du bien de pouvoir faire de activités physiques et prendre un peu de temps pour soi » soupire Anaïs, 37 ans, maman séparée d’une petite fille de 6 ans. Trois à quatre fois par mois, elle se rend aux activités physiques et sportives proposées par le CIAS du Pays Ajaccien. Dans le cadre de son programme « La Parent’aise, l’opérateur social de la CAPA accompagne déjà les familles en difficulté et accentue son soutien en faveur de la monoparentalité. Gratuits, ces ateliers sont ouverts aux parents et enfants de moins six ans dans les points d’appui de la région ajaccienne. Ils peuvent également acheter des produits d’hygiène à moindre coût dans la « Boutik de puériculture », en partenariat avec la Collectivité de Corse, et les services de la PMI.
Un questionnaire pour mieux identifier les besoins
Dans le cadre du développement de cette politique, le CIAS en partenariat avec le Centre d’Information sur les droits des femmes et des familles, est allé à la rencontre des parents de Bodiccione, un quartier prioritaire de la politique de la Ville. Avec pour objectif de faire émerger leurs besoins, par le biais d’échanges mais aussi d’un questionnaire comme l’explique Sophie Appietto, coordinatrice des actions de soutien à la parentalité au sein du CIAS : « Nous avons regroupé tous les partenaires sociaux qui tendent à améliorer la santé des familles. On travaille ensemble pour mettre en œuvre des actions pour améliorer leur santé. Mais, on est aussi là pour les renseigner sur des sujets tout aussi divers que variés comme l’accès au numérique ou les formations, par exemple ».
Un questionnaire pour mieux identifier les besoins
Dans le cadre du développement de cette politique, le CIAS en partenariat avec le Centre d’Information sur les droits des femmes et des familles, est allé à la rencontre des parents de Bodiccione, un quartier prioritaire de la politique de la Ville. Avec pour objectif de faire émerger leurs besoins, par le biais d’échanges mais aussi d’un questionnaire comme l’explique Sophie Appietto, coordinatrice des actions de soutien à la parentalité au sein du CIAS : « Nous avons regroupé tous les partenaires sociaux qui tendent à améliorer la santé des familles. On travaille ensemble pour mettre en œuvre des actions pour améliorer leur santé. Mais, on est aussi là pour les renseigner sur des sujets tout aussi divers que variés comme l’accès au numérique ou les formations, par exemple ».
Ateliers ludiques pour les enfants et pour les parents, partenaires sociaux, kinés et ostéopathes, cet après-midi d’échanges a permis d’aiguiller certains parents souvent en situation de précarité et d’isolement, comme l’explique Léa Selvini, directrice du Cidff 2A : « C’est une volonté d’aller à leur rencontre, car il y a un risque élevé de précarité et il y a beaucoup de femmes parmi les monoparents. Nous sommes là pour capter les besoins de ces familles. Nous allons aussi ensuite mettre en place des activités tout au long de l’année ici à Bodiccione, en partenariat avec le CIAS. On va notamment mettre en place des cafés-parents pour que toutes ces familles puissent se rencontrer et échanger. L’idée c’est de créer du lien social. On se soucie également de leur bien-être, et c’est pour cela qu’il y a ici une diététicienne et une ostéopathe notamment, on veut améliorer leur qualité de vie ». Une convention entre le CIAS et l’ARS a été signée en ce sens dans le cadre du projet régional de santé (2023-2028) dans le cadre d’un financement par le ministère de la Santé, afin de renforcer la santé physique et mentale des familles monoparentales.
(photo : Direction de la communication de la CAPA)
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