La Ville d'Ajaccio a procédé à la destruction d'un squat à Mezzavia.
Il est 6 heures du matin ce mercredi et Ajaccio dort encore, mais les services de la Ville sont eux sur le pont afin de procéder à la destruction d’un squat, installé depuis un an et demi derrière le Carrefour Market. Un soulagement et la fin d’un véritable calvaire pour Isabelle Tampigny et sa famille installée dans une maison aux abords de ces abris de fortune : « On n’a pas forcément vu grandir ce squat immédiatement car il était entouré de végétations denses et de maquis. C’était compliqué depuis un an et demi mais c’'était vraiment l’enfer depuis la fin du mois de juin ».
« On a été menacé de mort » se désole une habitante du quartier
Faisant face à de nombreuses nuisances, la jeune Ajaccienne avait posté une vidéo sur les réseaux sociaux pour dénoncer la situation : « Il y avait énormément de bruit, et ils faisaient des feux plusieurs fois par jour même en été. Ils brûlaient toutes sortes de matières comme des câbles électriques ou des plastiques. Il y avait toujours au moins une personne qui y vivait mais ils étaient plusieurs à se relayer ». Des personnes qui selon la famille ne se privaient pas de les menacer régulièrement : « On a été menacé de mort avec mon mari et mes enfants. Ils se sont également introduits sur notre propriété. C’est maintenant un soulagement et on remercie la Ville d’Ajaccio mais on se demande pourquoi cela a pris autant de temps », regrette la jeune maman.
« On a été menacé de mort » se désole une habitante du quartier
Faisant face à de nombreuses nuisances, la jeune Ajaccienne avait posté une vidéo sur les réseaux sociaux pour dénoncer la situation : « Il y avait énormément de bruit, et ils faisaient des feux plusieurs fois par jour même en été. Ils brûlaient toutes sortes de matières comme des câbles électriques ou des plastiques. Il y avait toujours au moins une personne qui y vivait mais ils étaient plusieurs à se relayer ». Des personnes qui selon la famille ne se privaient pas de les menacer régulièrement : « On a été menacé de mort avec mon mari et mes enfants. Ils se sont également introduits sur notre propriété. C’est maintenant un soulagement et on remercie la Ville d’Ajaccio mais on se demande pourquoi cela a pris autant de temps », regrette la jeune maman.
« On ne laissera pas s'installer ce genre de squat » prévient Charly Voglimacci
À quatre mètres de leur clôture, sur un terrain également privé, Charly Voglimacci, adjoint au maire en charge de la qualité de vie et de la police municipale, et ses équipes, ont investi les lieux pour tout détruire et remettre en état. « Ce matin, nous allons tout enlever, rendre l’espace propre et clôturer le terrain pour éviter définitivement ce genre de squat. On ne laissera pas s'établir ce genre d’installations sauvages sur notre commune. Cela a même trop duré, mais les contraintes administratives de notre pays ont fait que cela a pris du temps. La principale préoccupation de notre municipalité reste la sécurité de nos concitoyens », souligne l'élu qui admet avoir pris connaissance tardivement de la situation : « J’ai appris il y a peu l’existence de ce squat. Je me suis personnellement impliqué depuis vendredi dernier dans cette affaire, et en moins d’une semaine, nous avons réglé la situation. Cela a été possible grâce à la bonne coordination entre la police nationale, municipale et la police aux frontières ainsi que la Justice. Quand nos services travaillent ensemble, les résultats sont probants. Je suis heureux de pouvoir redonner de la quiétude et de la tranquillité à ce quartier ».
Pour cette opération d’envergure, les services de la propreté urbaine ont été engagés avec des moyens lourds comprenant notamment une mini-pelle et des camions plateaux. La police municipale était également présente en renfort pour assurer la sécurité durant les opérations. Aucune présence humaine n’était visible ce matin à l’arrivée des équipes de la Ville d’Ajaccio, le principal individu occupant ayant été arrêté précédemment, pour d’autres faits de menaces, et désormais soumis à OQTF. Actuellement placé en centre de rétention, il devrait retourner sous peu dans son pays d’origine, la Roumanie.
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