L’histoire
« Après la mort du Pape, le Conclave se réunit afin d’élire son successeur. Plusieurs votes sont nécessaires avant que ne s’élève la fumée blanche. Enfin, un cardinal est élu ! Mais les fidèles massés sur la place Saint-Pierre attendent en vain l’apparition au balcon du nouveau souverain pontife. Ce dernier ne semble pas prêt à supporter le poids d’une telle responsabilité. Angoisse ? Dépression ? Peur de ne pas se sentir à la hauteur ? Le monde entier est bientôt en proie à l’inquiétude tandis qu’au Vatican, on cherche des solutions pour surmonter la crise… »
Mise en scène
« Habemus Papam » est une locution de langue latine que l’on prononce traditionnellement au moment de la cérémonie qui suit les délibérations des cardinaux pour l'élection du nouveau Pape. C’est le sujet qu’a choisi le réalisateur italien qui s’était déjà penché sur l’église catholique dans La Messe est finie en 1985. Il élargit cette fois le champ, se moquant de la religion mais aussi du journalisme, de la psychanalyse et du sport. Un critique acerbe de la société italienne par le prisme de l’église ? Pas seulement, parce que le film fait preuve de beaucoup d’humour et de tendresse pour ses personnages. Tout le paradoxe et le charme d’un film de Nanni Moretti.
Casting
Le choix de Michel Piccoli ? Une évidence pour le réalisateur : « D'abord parce que c'est un acteur extraordinaire. Et parce qu'à chaque fois que j'évoquais auprès de mes amis l'idée d'un pape dépressif comme sujet de mon nouveau film, ils me répondaient tous : Bien sûr, c'est toi qui vas l'interpréter. Or, il n'en a jamais été question. J'ai donc très vite songé à Michel au cours de l'écriture, même si j'ai, à un moment, envisagé de confier le rôle à un autre comédien italien de théâtre. ». Un choix gagnant tant l’acteur est émouvant et lumineux dans le rôle de ce Pape en plein doute. Revenu bredouille de Cannes où un prix lui tendait les bras, il a d’ailleurs remporté le David di Donatello du Meilleur acteur l'année suivante.
• Lundi 6 avril – Arte à 20h55
Habemus Papam de Nanni Moretti
« Après la mort du Pape, le Conclave se réunit afin d’élire son successeur. Plusieurs votes sont nécessaires avant que ne s’élève la fumée blanche. Enfin, un cardinal est élu ! Mais les fidèles massés sur la place Saint-Pierre attendent en vain l’apparition au balcon du nouveau souverain pontife. Ce dernier ne semble pas prêt à supporter le poids d’une telle responsabilité. Angoisse ? Dépression ? Peur de ne pas se sentir à la hauteur ? Le monde entier est bientôt en proie à l’inquiétude tandis qu’au Vatican, on cherche des solutions pour surmonter la crise… »
Mise en scène
« Habemus Papam » est une locution de langue latine que l’on prononce traditionnellement au moment de la cérémonie qui suit les délibérations des cardinaux pour l'élection du nouveau Pape. C’est le sujet qu’a choisi le réalisateur italien qui s’était déjà penché sur l’église catholique dans La Messe est finie en 1985. Il élargit cette fois le champ, se moquant de la religion mais aussi du journalisme, de la psychanalyse et du sport. Un critique acerbe de la société italienne par le prisme de l’église ? Pas seulement, parce que le film fait preuve de beaucoup d’humour et de tendresse pour ses personnages. Tout le paradoxe et le charme d’un film de Nanni Moretti.
Casting
Le choix de Michel Piccoli ? Une évidence pour le réalisateur : « D'abord parce que c'est un acteur extraordinaire. Et parce qu'à chaque fois que j'évoquais auprès de mes amis l'idée d'un pape dépressif comme sujet de mon nouveau film, ils me répondaient tous : Bien sûr, c'est toi qui vas l'interpréter. Or, il n'en a jamais été question. J'ai donc très vite songé à Michel au cours de l'écriture, même si j'ai, à un moment, envisagé de confier le rôle à un autre comédien italien de théâtre. ». Un choix gagnant tant l’acteur est émouvant et lumineux dans le rôle de ce Pape en plein doute. Revenu bredouille de Cannes où un prix lui tendait les bras, il a d’ailleurs remporté le David di Donatello du Meilleur acteur l'année suivante.
• Lundi 6 avril – Arte à 20h55
Habemus Papam de Nanni Moretti