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​Un défilé de mode peu commun au Palais des Congrès d’Ajaccio


Vincenzu Marcelli le Mardi 27 Mars 2018 à 23:16

Toujours inscrite dans le cadre de la mise en place du Carnaval, la journée de ce mardi a été marquée par un défilé de mode, salle Prestige du Palais des Congrès. Une dizaine de jeunes femmes (Corses et Sardes) et quelques hommes ont présenté les créations à mi-chemin entre le moderne et le traditionnel, de cinq stylistes venus de plusieurs régions de la Sardaigne. Un nouveau moment d’échanges et de partage.



​Un défilé de mode peu commun au Palais des Congrès d’Ajaccio
La délégation sarde est arrivée tambour battant à Ajaccio. Si les politiques ont évoqué des perspectives d’évolutions futures avec leurs homologues corses, les culturels, eux, ont donné un bref aperçu de ce que sera cette journée de mercredi avec pas moins de 400 personnes attendues dans les rues de la ville pour un Carnaval dans la plus pure tradition qui soit…
En attendant, tout le monde s’était donné rendez-vous au Palais des Congrès pour un nouveau moment particulier. Dans le cadre ce qu’ils appellent « l’isule surelle », Denis Luciani et Modesto Feno, co-responsable, l’un de l’antenne corse, l’autre de l’antenne sarde, de
l’association « Popoli del Mare », avaient concocté un défilé de mode bien particulier. Cinq stylistes sardes (Paola Composto, Paola Tangianu, « Sartoria Estimentos », Irene Contini, Sonia Flauto ont préparé des créations (velours, broderies, cuir, fourrures, soie…) modernes mais toutes en lien avec la tradition. « Une tradition toujours très vivante chez eux, souligne Denis Luciani, c’est l’occasion pour nous de nous inspirer de ce patrimoine qui n’est pas sans rappeler nos costumes corses de la fin du XIXe siècle en Corse. »

Venus de plusieurs régions de Sardaigne (Nuoro, Sassari, Samugheo…), les stylistes ont emmenés quelques modèles dans leurs valises. Une dizaine de jeunes femmes corses, ajacciennes pour la plupart ayant été ajoutées au défilé grâce au travail de Betty Polverelli.
Entre chacun des cinq tableaux présentés (un étant masculin), Modesto Feno et Denis Luciani ont expliqué le sens de cette démarche. En point d’orgue, deux superbes danses traditionnelles accompagnées à l’accordéon diatonique par de deux non moins jeunes interprètes (une vingtaine d’années tout au plus…). Ainsi que la voix, et l’accompagnement certes plus moderne, de Luca Tilocca, en guise de préambule. Un spectacle de près de deux heures qui aura ravi toute l’assistance.
Avant le must attendu ce mercredi 16 heures devant A Piazzetta…