« On s’y attendait depuis plusieurs semaines, mais clairement le sentiment qui domine c’est la colère ». Membres du collectif « Biancu è rossu », Louis Harmand Santoni, a appris la décision de la DNCG d’exclure son club de toutes les compétitions nationales avec stupéfaction : « Cette décision fait très mal. C’est une chute qui n’en finit plus. Même si les signaux n’étaient pas bons depuis quelque temps, on se raccrochait à ce qu’on entendait. On a vraiment beaucoup à y croire, après l’exceptionnelle fin de saison au niveau sportif ». Avec une dette abyssale de 13 millions d'euros et le retrait des potentiels repreneurs, la chute de l'AC Ajaccio semblait inéluctable depuis plusieurs mois déjà malgré les déclarations optimistes de ses dirigeants et d'Alain Orsoni, notamment.
« Il faut tourner la page »
Ce jeudi matin, du côté de Timizzolo, le silence était de mise, même si de nombreuses réunions se sont succédé afin de déterminer les suites à donner, après cette décision de la DNCG, qui a fait l’effet d’une bombe du côté des supporters acéistes. Pour Grégory, supporter acharné de la tribune JB Poli depuis plusieurs années, il faut désormais tourner la page : « Cela ne sert à rien de se morfondre, d’insulter tout le monde sur les réseaux sociaux ou de refaire le monde. Aujourd’hui, le foot pro c’est fini pour l’AC Ajaccio. C’est arrivé à tout un tas de clubs et certains s’en sont remis, d’autres non. Il faut repartir d’une page blanche avec une nouvelle équipe dirigeante, constituée de passionnés et surtout désintéressés par l’argent. La montée en Ligue 1 et les fonds CVC, c’est cela qui a tué notre club. Comme le SC Bastia ou le GFC Ajaccio, il y a quelques années, on n’arrive pas à gérer les accessions dans l’élite en Corse, cela fait perdre la raison à beaucoup ».
« Il faut tourner la page »
Ce jeudi matin, du côté de Timizzolo, le silence était de mise, même si de nombreuses réunions se sont succédé afin de déterminer les suites à donner, après cette décision de la DNCG, qui a fait l’effet d’une bombe du côté des supporters acéistes. Pour Grégory, supporter acharné de la tribune JB Poli depuis plusieurs années, il faut désormais tourner la page : « Cela ne sert à rien de se morfondre, d’insulter tout le monde sur les réseaux sociaux ou de refaire le monde. Aujourd’hui, le foot pro c’est fini pour l’AC Ajaccio. C’est arrivé à tout un tas de clubs et certains s’en sont remis, d’autres non. Il faut repartir d’une page blanche avec une nouvelle équipe dirigeante, constituée de passionnés et surtout désintéressés par l’argent. La montée en Ligue 1 et les fonds CVC, c’est cela qui a tué notre club. Comme le SC Bastia ou le GFC Ajaccio, il y a quelques années, on n’arrive pas à gérer les accessions dans l’élite en Corse, cela fait perdre la raison à beaucoup ».
Alain Orsoni se retire du club
Reste à savoir maintenant dans quelle division évoluera l’AC Ajaccio. Selon nos informations, la liquidation de la SASP n’est plus qu’une question de jours. Le club ajaccien pourrait toutefois toujours prétendre au championnat National 3, un moindre mal pour Louis Harmand Santoni : « Avec les socios, on reste attentifs à ce qu’il va se passer maintenant. Nous avons demandé le départ des dirigeants actuels, de la direction et une nouvelle gouvernance avec des passionnés pour aller de l’avant. Nous avons bon espoir de repartir en National 3 mais nous avons du mal à avoir les informations sur l’état des comptes de l’association de l’ACA ». Si l’association a les reins et les comptes assez solides, elle pourrait en effet demander à la 3F son intégration dans ce championnat, où évolue sa réserve.
Ce sera vraisemblablement sans Alain Orsoni, qui a annoncé sur les réseaux sociaux sa démission du club : « "Demain (aujourd'hui, ndlr), je démissionnerai de mes fonctions même si cela fait déjà quelques années que je n'exerce plus ... Il faudra présenter un budget National 3 à hauteur de 800.000 euros. Nous aurons besoin de tous » a conclu le dirigeant insulaire. Reste toutefois en suspens la question du stade Michel Moretti et son coût annuel faramineux. Aujourd’hui, il ne reste plus qu’une pelouse du centre d’entrainement, jouable, …celle en gazon synthétique.
Reste à savoir maintenant dans quelle division évoluera l’AC Ajaccio. Selon nos informations, la liquidation de la SASP n’est plus qu’une question de jours. Le club ajaccien pourrait toutefois toujours prétendre au championnat National 3, un moindre mal pour Louis Harmand Santoni : « Avec les socios, on reste attentifs à ce qu’il va se passer maintenant. Nous avons demandé le départ des dirigeants actuels, de la direction et une nouvelle gouvernance avec des passionnés pour aller de l’avant. Nous avons bon espoir de repartir en National 3 mais nous avons du mal à avoir les informations sur l’état des comptes de l’association de l’ACA ». Si l’association a les reins et les comptes assez solides, elle pourrait en effet demander à la 3F son intégration dans ce championnat, où évolue sa réserve.
Ce sera vraisemblablement sans Alain Orsoni, qui a annoncé sur les réseaux sociaux sa démission du club : « "Demain (aujourd'hui, ndlr), je démissionnerai de mes fonctions même si cela fait déjà quelques années que je n'exerce plus ... Il faudra présenter un budget National 3 à hauteur de 800.000 euros. Nous aurons besoin de tous » a conclu le dirigeant insulaire. Reste toutefois en suspens la question du stade Michel Moretti et son coût annuel faramineux. Aujourd’hui, il ne reste plus qu’une pelouse du centre d’entrainement, jouable, …celle en gazon synthétique.
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