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Après la visite à Poissy hier avec des parlementaires de diverses tendances politiques, les députés nationalistes, Jean-Félix Acquaviva, Michel Castellani et Paul-André Colombani, ne relâchent pas la pression médiatique sur les droits au rapprochement du commando Erignac. Histoire de battre le fer pendant qu'il est chaud, ils ont, dans la foulée, ce vendredi matin, fait le déplacement jusqu'à la centrale d'Arles dans les Bouches-du-Rhône pour rencontrer Yvan Colonna, condamné à la réclusion criminelle à perpétuité, incarcéré depuis plus de 18 ans et conditionable depuis l'an dernier. "Il n'a pas vu son fils, qui a dix ans, depuis 15 mois, et sa mère, qui a des problèmes de santé, depuis 15 ans", dénonce Jean-Félix Acquaviva, député de Corte-balagne. "Donc, il faut un rapprochement familial". Les élus demandent que soit levé le statut de DPS, "détenu particulièrement signalé", des trois membres du commando, reconnus coupable de l'assassinat du préfet Claude Erignac, qui fait obstacle à une liberté conditionnelle ou à un rapprochement dans une prison en Corse, en l'occurrence la prison de Borgo. "Ce statut n'a aucune véracité en ce qui le concerne au sujet de la dangerosité", affirme Jean-Félix Acquaviva, rappelant que selon la loi "le statut de DPS n'est pas donné en fonction des faits commis, mais en fonction du comportement en prison". Selon lui, la détention en Corse de Yvan Colonna ne constituerait en rien "un trouble à l'ordre public".
S'il n'y a pas de solution, qu'on nous le dise !
Un plaidoyer pour le rapprochement déjà martelé la veille à la centrale de Poissy en compagnie d'autres parlementaires, notamment des députés la France Insoumise, du Parti socialiste et de la majorité présidentielle, qui ont rencontré Pierre Alessandri et Alain Ferrandi, eux aussi condamnés en 2003 pour l'assassinat du préfet Claude Erignac à Ajaccio le 6 février 1998. En décembre, une quinzaine de parlementaires de différentes couleurs politiques avaient déjà signé une tribune en ce sens dans le quotidien Le Monde. "Le dossier a évolué fortement puisqu'il y a maintenant une implication de beaucoup de groupes de l'Assemblée nationale", estime Michel Castellani. Pour le député de Bastia, "il est temps que l'Etat tienne compte du fait que la France est une démocratie où tous ont les mêmes droits". A Poissy, ajoute-t-il, " Pierre Alessandri nous a dit : "Mais s'il n'y a pas de solution, qu'on nous le dise! ". Jean-Félix Acquaviva fustige le procédé de l'Etat qui " joue avec l'espoir et le désespoir". Le 7 octobre dernier, la Cour d'appel de Paris avait refusé d'accorder un aménagement de peine à Pierre Alessandri, selon son avocat, Me Barbolosi. Alain Ferrandi sera fixé le 24 février prochain sur sa demande de liberté conditionnelle.
S'il n'y a pas de solution, qu'on nous le dise !
Un plaidoyer pour le rapprochement déjà martelé la veille à la centrale de Poissy en compagnie d'autres parlementaires, notamment des députés la France Insoumise, du Parti socialiste et de la majorité présidentielle, qui ont rencontré Pierre Alessandri et Alain Ferrandi, eux aussi condamnés en 2003 pour l'assassinat du préfet Claude Erignac à Ajaccio le 6 février 1998. En décembre, une quinzaine de parlementaires de différentes couleurs politiques avaient déjà signé une tribune en ce sens dans le quotidien Le Monde. "Le dossier a évolué fortement puisqu'il y a maintenant une implication de beaucoup de groupes de l'Assemblée nationale", estime Michel Castellani. Pour le député de Bastia, "il est temps que l'Etat tienne compte du fait que la France est une démocratie où tous ont les mêmes droits". A Poissy, ajoute-t-il, " Pierre Alessandri nous a dit : "Mais s'il n'y a pas de solution, qu'on nous le dise! ". Jean-Félix Acquaviva fustige le procédé de l'Etat qui " joue avec l'espoir et le désespoir". Le 7 octobre dernier, la Cour d'appel de Paris avait refusé d'accorder un aménagement de peine à Pierre Alessandri, selon son avocat, Me Barbolosi. Alain Ferrandi sera fixé le 24 février prochain sur sa demande de liberté conditionnelle.