
Jean-Jacques Panunzi, sénateur de Corse du Sud.
"C'est la goutte d'eau qui a fait déborder le vase, (...) j'ai porté plainte en Corse contre ces menaces parce que ça commence à bien faire. Il faut le dire lorsqu'on est menacé, parce que ça permet aux autres de se libérer", a déclaré ce mercredi 12 avril à l'AFP le sénateur de Corse-du-Sud, Jean-Jacques Panunzi sans préciser la teneur des menaces ni si celles-ci ont un lien avec la contestation de la réforme des retraites.
Selon lui, le Sénat va se porter partie civile: "Depuis quelques temps, les élus reçoivent pas mal de menaces, il y a beaucoup de permanences qui sont vandalisées, donc le Sénat a constitué un petit vadémécum de ce qu'il faut faire lorsqu'on est menacé et automatiquement il se porte partie civile", a-t-il expliqué.
Interrogé pour savoir s'il faisait un lien entre ces menaces et l'incendie criminel qui a visé dans la nuit de dimanche à lundi la maison de famille de sa suppléante, Simone Guerrini, il a répondu que "non, pas spécialement". "Même si "actuellement en Corse, on peut imaginer beaucoup de choses", a-t-il ajouté, évoquant son "écoeurement" face à cet acte.
"Comment peut-on prétendre faire avancer la Corse en agissant par la force et la violence", s'était-il interrogé lundi, estimant que "ce nouvel attentat met sérieusement en péril les discussions de Beauvau (NDLR: le ministère de l'Intérieur), qui sont pourtant l’occasion de faire avancer la Corse sur des dossiers structurants. L'irresponsabilité de ceux qui commettent ces exactions menace la Corse entière".
La Corse connaît en effet depuis quelques mois une recrudescence d'incidents criminels ou d'explosions, souvent couplés de tags à connotation nationaliste. En mars, deux incendies criminels ont touché les mairies d'Afa et Appietto. Des attentats revendiqués hier l-par le groupe clandestin GCC "En ciblant les mairies, nous attaquons directement l'Etat et les élus nationalistes qui n'ont su tenir leurs promesses" déclarent a ghjuventu clandestina corsa dans un communiqué, qui ne fait aucune référence à l'incendie, dans la nuit de dimanche à lundi, de la maison d'une adjointe au maire d'Ajaccio sur laquelle un tag "GCC" a été retrouvé.
Selon lui, le Sénat va se porter partie civile: "Depuis quelques temps, les élus reçoivent pas mal de menaces, il y a beaucoup de permanences qui sont vandalisées, donc le Sénat a constitué un petit vadémécum de ce qu'il faut faire lorsqu'on est menacé et automatiquement il se porte partie civile", a-t-il expliqué.
Interrogé pour savoir s'il faisait un lien entre ces menaces et l'incendie criminel qui a visé dans la nuit de dimanche à lundi la maison de famille de sa suppléante, Simone Guerrini, il a répondu que "non, pas spécialement". "Même si "actuellement en Corse, on peut imaginer beaucoup de choses", a-t-il ajouté, évoquant son "écoeurement" face à cet acte.
"Comment peut-on prétendre faire avancer la Corse en agissant par la force et la violence", s'était-il interrogé lundi, estimant que "ce nouvel attentat met sérieusement en péril les discussions de Beauvau (NDLR: le ministère de l'Intérieur), qui sont pourtant l’occasion de faire avancer la Corse sur des dossiers structurants. L'irresponsabilité de ceux qui commettent ces exactions menace la Corse entière".
La Corse connaît en effet depuis quelques mois une recrudescence d'incidents criminels ou d'explosions, souvent couplés de tags à connotation nationaliste. En mars, deux incendies criminels ont touché les mairies d'Afa et Appietto. Des attentats revendiqués hier l-par le groupe clandestin GCC "En ciblant les mairies, nous attaquons directement l'Etat et les élus nationalistes qui n'ont su tenir leurs promesses" déclarent a ghjuventu clandestina corsa dans un communiqué, qui ne fait aucune référence à l'incendie, dans la nuit de dimanche à lundi, de la maison d'une adjointe au maire d'Ajaccio sur laquelle un tag "GCC" a été retrouvé.