Le magasin Décathlon de Sarrola-Carcopino est visé par une action de l’association de protection animale Projet Animaux Zoopolis (PAZ), qui conteste la vente de crabes vivants utilisés comme appâts pour la pêche au vif, une pratique jugée « cruelle » par les défenseurs de la cause animale.
Sur des photos diffusées par PAZ, on distingue des crustacés entassés dans des barquettes en plastique, parfois privés de pinces et dont certains seraient morts. « Ils sont vingt entassés dans une petite boîte. On retrouve des pinces esseulées », dénonce le texte d’une pétition lancée par Arnaud, client du magasin et membre de l’association. Ce dernier a acheté une barquette de crabes pour les relâcher à la mer.
En quelques jours, une pétition a déjà recueilli près de 18 800 signatures à l’échelle nationale. PAZ souligne que les crabes sont des animaux « sensibles, capables de ressentir le stress, la douleur et la peur », et demande à Décathlon de cesser immédiatement leur commercialisation.
Le 11 août, l’association a annoncé avoir déposé plainte auprès du tribunal judiciaire d’Ajaccio contre les magasins de Sarrola-Carcopino et de Porto-Vecchio. Elle estime que ces établissements vendent des espèces non domestiques sans disposer des autorisations nécessaires, ce qui constitue, selon elle, un délit passible de trois ans d’emprisonnement et 150 000 euros d’amende. PAZ reproche également au magasin de ne pas fournir les documents obligatoires lors de la vente de ces animaux, ce qui pourrait entraîner des amendes supplémentaires. La plainte vise aussi le siège social de Décathlon France, accusé de maintenir la vente de crabes et poissons vivants dans plusieurs magasins. « Il est temps de mettre définitivement un terme à ce commerce cruel et illégal », déclare Amandine Sanvisens, cofondatrice de PAZ.
Contacté, le parquet d’Ajaccio indique ne pas être « informé de cette plainte » à ce stade.
Sur des photos diffusées par PAZ, on distingue des crustacés entassés dans des barquettes en plastique, parfois privés de pinces et dont certains seraient morts. « Ils sont vingt entassés dans une petite boîte. On retrouve des pinces esseulées », dénonce le texte d’une pétition lancée par Arnaud, client du magasin et membre de l’association. Ce dernier a acheté une barquette de crabes pour les relâcher à la mer.
En quelques jours, une pétition a déjà recueilli près de 18 800 signatures à l’échelle nationale. PAZ souligne que les crabes sont des animaux « sensibles, capables de ressentir le stress, la douleur et la peur », et demande à Décathlon de cesser immédiatement leur commercialisation.
Le 11 août, l’association a annoncé avoir déposé plainte auprès du tribunal judiciaire d’Ajaccio contre les magasins de Sarrola-Carcopino et de Porto-Vecchio. Elle estime que ces établissements vendent des espèces non domestiques sans disposer des autorisations nécessaires, ce qui constitue, selon elle, un délit passible de trois ans d’emprisonnement et 150 000 euros d’amende. PAZ reproche également au magasin de ne pas fournir les documents obligatoires lors de la vente de ces animaux, ce qui pourrait entraîner des amendes supplémentaires. La plainte vise aussi le siège social de Décathlon France, accusé de maintenir la vente de crabes et poissons vivants dans plusieurs magasins. « Il est temps de mettre définitivement un terme à ce commerce cruel et illégal », déclare Amandine Sanvisens, cofondatrice de PAZ.
Contacté, le parquet d’Ajaccio indique ne pas être « informé de cette plainte » à ce stade.
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