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Une belle rencontre au Bistrot du cours avec Jean-Michel Neri


Florence Vandendriessche-Molinet le Dimanche 22 Novembre 2015 à 23:11

C’était vendredi soir dernier, Jean-Michel Neri invité du Bistrot du cours à Ajaccio, a présenté son dernier roman intitulé Minoru édité au Editions Colonna. Dès 20 heures, la salle Giordano Bruno située dans le sous-sol de l’établissement, s’est laissée emporter par cette présentation d’ouvrage avec échanges, discussions entre l’écrivain et les participants. Une invitation au voyage et de découverte de la Corse de la fin du XVIIIe siècle vue et vécue par un samouraï. Une soirée « immersion » dans l’univers de l’auteur tel un beau cadeau offert au public.



Raphael Lahlou,Florence Vandendriessche-Molinet, Jean-Michel Neri
Raphael Lahlou,Florence Vandendriessche-Molinet, Jean-Michel Neri
Peu avant 20 heures, Jean-Michel Neri était déjà interviewé dans la salle par Raphaël Lahlou journaliste à la radio RCF. Puis, c’est l’auteur lui-même et Florence Vandendriessche-Molinet en lien avec l’éditeur du roman, qui animèrent cette rencontre sous l’œil bienveillant du bâton de parole du Bistrot.
 
Un japonais dans la Corse de Paoli
Il s’agissait bien d’en savoir plus : comment un Samouraï de cette époque pouvait se retrouver dans cette Corse où lors même se déroulait la bataille historique de Ponte Novu qui sonnait le glas du jeune Etat démocratique voulu et instauré par Pasquale Paoli ? Sans trop dévoiler les détails, Jean-Michel Neri a plongé les esprits curieux dans le fil de son histoire passionnante où deux cultures se rencontrent et où la Corse devient finalement un personnage à part entière. Cette Terre que Minoru son personnage principal découvre au cœur même d’un village de la Casinca nous ramènera au sens profond du terme « Paisanu ». Le Japon de l’époque sera également fortement évoqué.
 
Un livre : un auteur
Jean-Michel Neri s’est exprimé sur son travail d’écriture avec grande modestie, expliquant comment et pourquoi certains personnages ont été travaillés plus que d’autres et la manière dont il vit et ressent le fil de l’histoire : « Quand j’écris, que j’avance dans mon histoire, je déroule un fil, parfois sans trop savoir où il va me mener exactement, parfois avec une idée plus précise de la destination mais sans connaître forcément toutes les étapes et je me laisse un peu balloter. Souvent, en travaillant la forme d’un propos, le fond s’enrichit, se dévoile dans des directions que je n’avais pas envisagées de prime abord. J’adore cette possibilité que m’offre l’écrit. »
La rencontre s’est terminée par une signature de l’ouvrage. Et l’on remonta à l’étage, dans le Bistrot où l’heure était maintenant de s’attabler pour prendre un verre ensemble.

Prochain Café socio du Bistrot du cours le vendredi 27 novembre: "Le Burn- out"