Avec l'arrivée au pouvoir des fascistes, beaucoup d’italiens décident de fuir leur pays. Emigration politique et économique se conjuguent, et la Corse devient alors la destination des milliers d’italiens qui passent de moins de 7 000 en 1926 à plus de 17 000 en 1937. Et c’est bien en 1937 que la famille bolognaise des Trebbi, décide de migrer à en Corse, à Bastia pour fuir Mussolini.
Monsieur Trebbi est un cordonnier qui ouvre un commerce sur la place du marché « Trebbi, scarpe italiane. Suole e tacchi ». Il crée et répare des chaussures pour femmes.
A Bastia il y a d'autres Italiens scolarisés à l’école de l'ambassade italienne. Pour eux la vie n’est pas facile, traités de fascistes et de lucchesi par leurs camarades, les petits italiens se bagarrent fréquemment avec les corses et vivent assez isolés. Un jour Enrico, fils de Monsieur Trebbi rencontre Julienne une jeune fille de la bourgeoisie bastiaise. Leur amitié se transforme en amour. Leur passion, ainsi que leurs projets, sont brisés par la deuxième Guerre mondiale.
A la fin du conflit la famille d’Enrico repart pour l’Italie et malgré leur amour les deux jeunes doivent se séparer. Enrico n’oublie pas Julienne et passe toute sa vie à sa recherche.
Est-ce qu’il la retrouvera un jour ?
Mariel Sandrolini l’écrivaine du roman que nous avons rencontré à Bologne nous parle de son livre.
- Il s’agit d’une histoire biographique ?
- Oui, c’est une histoire biographique d'une famille Bolognaise. Elle m’a été racontée par le protagoniste du roman, Enrico, et moi j’ai élargi l'intrigue.
- Vous avez choisi un final positif pour votre livre, comment l’histoire de ceux deux jeunes s’est réellement passée ?
- La vie a toujours plus d’imagination que nous. Enrico a vraiment rencontré Julienne mais il a du attendre soixante ans pour le faire. C’est à Bologne que les deux amoureux, devenus deux artistes, se retrouvent, par un tour du destin, à une exposition de Veemer… Le jour de cette fortuite rencontre à la Corse, l’odeur du maquis, le soleil chaud de l’été resurgiront dans la mémoire des protagonistes. Est-ce qu’ils deviendront enfin, maitres de leur destin ?
- La corniche de cette longue histoire d’amour est la Corse, décrite et racontée avec la passion mordante d’un amour de jeunesse. Est-elle le vrai protagoniste de votre roman ?
-On peut dire que si. Enrico, le protagoniste, a un merveilleux souvenir de votre terre si riche de légendes, d'histoire et de culture. Dans la première partie de l'histoire je raconte Bastia avec les yeux d'un jeune homme qui découvre la mer, les plages bastiaises, le vieux port, le dédale de ruelles de l'ancien centre ville. Et puis en quelque sorte la Corse a véritablement été protagoniste de la vie de nombreux italiens qui à cause des guerres ont dû y migrer.
Dans mon roman votre île est la corniche de cette grande histoire d'amour. Je voulais rendre un témoignage d'un passé qui unit nos deux pays.
- Le livre, distribué en Italie, a beaucoup de succès. Vous allez dans les écoles à le présenter aux élèves. Pourquoi présenter un roman à des étudiants?
- Ce livre est aussi historique et raconte l’histoire de l'émigration italienne vers la Corse, de la vie de nos enfants dans cette terre si fascinante mais parfois si difficile à vivre.
- Vous avez pensé de présenter votre livre en Corse ?
-Ce serait formidable de venir et de le présenter en Corse. Enrico en serait ravi..
Monsieur Trebbi est un cordonnier qui ouvre un commerce sur la place du marché « Trebbi, scarpe italiane. Suole e tacchi ». Il crée et répare des chaussures pour femmes.
A Bastia il y a d'autres Italiens scolarisés à l’école de l'ambassade italienne. Pour eux la vie n’est pas facile, traités de fascistes et de lucchesi par leurs camarades, les petits italiens se bagarrent fréquemment avec les corses et vivent assez isolés. Un jour Enrico, fils de Monsieur Trebbi rencontre Julienne une jeune fille de la bourgeoisie bastiaise. Leur amitié se transforme en amour. Leur passion, ainsi que leurs projets, sont brisés par la deuxième Guerre mondiale.
A la fin du conflit la famille d’Enrico repart pour l’Italie et malgré leur amour les deux jeunes doivent se séparer. Enrico n’oublie pas Julienne et passe toute sa vie à sa recherche.
Est-ce qu’il la retrouvera un jour ?
Mariel Sandrolini l’écrivaine du roman que nous avons rencontré à Bologne nous parle de son livre.
- Il s’agit d’une histoire biographique ?
- Oui, c’est une histoire biographique d'une famille Bolognaise. Elle m’a été racontée par le protagoniste du roman, Enrico, et moi j’ai élargi l'intrigue.
- Vous avez choisi un final positif pour votre livre, comment l’histoire de ceux deux jeunes s’est réellement passée ?
- La vie a toujours plus d’imagination que nous. Enrico a vraiment rencontré Julienne mais il a du attendre soixante ans pour le faire. C’est à Bologne que les deux amoureux, devenus deux artistes, se retrouvent, par un tour du destin, à une exposition de Veemer… Le jour de cette fortuite rencontre à la Corse, l’odeur du maquis, le soleil chaud de l’été resurgiront dans la mémoire des protagonistes. Est-ce qu’ils deviendront enfin, maitres de leur destin ?
- La corniche de cette longue histoire d’amour est la Corse, décrite et racontée avec la passion mordante d’un amour de jeunesse. Est-elle le vrai protagoniste de votre roman ?
-On peut dire que si. Enrico, le protagoniste, a un merveilleux souvenir de votre terre si riche de légendes, d'histoire et de culture. Dans la première partie de l'histoire je raconte Bastia avec les yeux d'un jeune homme qui découvre la mer, les plages bastiaises, le vieux port, le dédale de ruelles de l'ancien centre ville. Et puis en quelque sorte la Corse a véritablement été protagoniste de la vie de nombreux italiens qui à cause des guerres ont dû y migrer.
Dans mon roman votre île est la corniche de cette grande histoire d'amour. Je voulais rendre un témoignage d'un passé qui unit nos deux pays.
- Le livre, distribué en Italie, a beaucoup de succès. Vous allez dans les écoles à le présenter aux élèves. Pourquoi présenter un roman à des étudiants?
- Ce livre est aussi historique et raconte l’histoire de l'émigration italienne vers la Corse, de la vie de nos enfants dans cette terre si fascinante mais parfois si difficile à vivre.
- Vous avez pensé de présenter votre livre en Corse ?
-Ce serait formidable de venir et de le présenter en Corse. Enrico en serait ravi..
Mariel Sandrolini