- Vous avez été réélu sans aucune opposition. Avec peu de changement au final ?
- Oui. J’ai réussi à rassembler tout le monde, malgré le renouvellement de plusieurs élus de l’intérieur, mais qui, toutes tendances confondues, m’ont fait confiance. Je les en remercie. C’est de bon augure pour la suite. Les vice-présidents restent les mêmes, il y a eu un seul changement : Volpajola a remplacé Campile. Nous avons élargi le bureau à l’ensemble des communes qui désiraient y rentrer. Je l’avais déjà mis en application lors de ma première mandature. Je continuerai mon travail pour offrir aux habitants du territoire les conditions d’un mieux vivre ensemble.
- Quel bilan tirez-vous de cette première mandature après une fusion difficile ?
- La fusion des trois intercommunalités a été un peu dure à digérer, le temps qu’on s’organise. Même au niveau des services, on n’était pas prêt. Côté bilan, des investissements importants ont été réalisés en Casinca au niveau de l’assainissement. Sur les déchets, nous sommes encore loin d’avoir atteint notre objectif de passer à la collecte des bio-déchets au porte-à-porte. Nous l’avons mis en place pour les professionnels et nous désirons l’étendre aux particuliers, mais nous sommes en attente de financement. Concernant la GEMAPI (Gestion des milieux aquatiques et la prévention des inondations), nous sommes en train de mener une étude de diagnostic sur le Golo où les agriculteurs sont impactés, notamment à Vescovato. Egalement sur le Fium’Alto, où à Folelli, ce sont carrément les habitants qui sont en danger. Nous allons mettre un inverseur de crue et effectuer des travaux avec l’autorisation des services de l’Etat, notamment près d’un camping situé sur la commune de Pruno.
- La Comcom a la compétence Tourisme. Qu’avez-vous fait de ce point de vue-là ?
- Nous sommes en train de réaliser une étude de diagnostic du territoire. Nous avons une convention avec l’Office de tourisme de la Costa Verde que nous remercions parce qu’il nous vient beaucoup en aide. Ce partenariat se passe très bien. L’étude nous dira si nous devons le continuer ou avoir notre propre Office de tourisme. Grâce à un autre partenariat très intéressant avec le Parc régional, nous avons commencé à ouvrir des sentiers du patrimoine, notamment un sentier itinérant de 18 kilomètres qui part de la commune de Castellare et qui arrive à La Porta. Nous avons aussi un partenariat avec les guides de haute-montagne qui ont fait une étude sur les attentes des professionnels sur notre territoire.
- Quels sont les projets pour la nouvelle mandature ?
- La priorité des priorités reste les déchets. C’est ce qui plombe notre budget ! Le service nous coûte 2,2 millions € pour 1,6 million de recettes, cela veut dire 600 000 € de déficit. En Orezza-Ampugnani par exemple, le tri nous coûte cher. Nous avons du multiplier les tournées. C’est nécessaire pour l’environnement, mais c’est compliqué ! Avec ces 6000 000 € et des projets subventionnés à 80%, nous pourrions investir pratiquement 3 millions € supplémentaires par an. Tant qu’on ne résoudra pas ce problème, on sera malheureusement contraint d’être pratiquement un SIVOM de déchets et pas une intercommunalité avec des projets ! C’est pour cela que notre priorité est de diminuer les tonnages. Ensuite, depuis deux ans, nous avons récupéré la compétence générale Assainissement sur l’ensemble des communes. Un diagnostic du territoire est en train d’être fait avec un schéma directeur parce que nous rencontrons d’énormes difficultés pour obtenir des financements. Notre réseau est désastreux et, parfois même, inexistant. Sans assainissement, comment une commune peut-elle avoir un développement ? Il y a un important travail à faire pendant cette mandature pour venir en aide à ces communes.
- Que prévoyez-vous d’autre ?
- Nous avons le projet d’effectuer un maillage important de citernes de DFCI (Défense de la forêt contre les incendies) pour lutter contre les incendies sur les territoires ruraux. La lutte contre les incendies est de notre compétence. Nous avons déjà un tel maillage en Casinca pour mettre à disposition des secours des réserves d’eau à proximité. Cinq citernes auraient du être installées cette année dans l’Orezza-Ampugnani, malheureusement nous avons été retardés par le COVID. Nous installerons dix citernes en 2021 sur ce territoire et dans le Casacconi.
- Le transport est vital dans l’intérieur. Avez-vous des projets de ce côté-là ?
- Oui ! Un projet me tient à cœur : mettre en place une navette sur les communes de moins de 500 habitants pour essayer de recréer du lien social. Beaucoup de personnes sont isolées dans nos villages ou ont des difficultés à se rendre chez le médecin ou dans certains commerces. Nous voulons venir en aide à ces personnes et à ces territoires. Ce service existe déjà dans les communes de plus de 500 habitants, comme Vescovato. Nous voulons que la solidarité aille des communes les plus importantes vers celles qui en ont le plus besoin.
- Oui. J’ai réussi à rassembler tout le monde, malgré le renouvellement de plusieurs élus de l’intérieur, mais qui, toutes tendances confondues, m’ont fait confiance. Je les en remercie. C’est de bon augure pour la suite. Les vice-présidents restent les mêmes, il y a eu un seul changement : Volpajola a remplacé Campile. Nous avons élargi le bureau à l’ensemble des communes qui désiraient y rentrer. Je l’avais déjà mis en application lors de ma première mandature. Je continuerai mon travail pour offrir aux habitants du territoire les conditions d’un mieux vivre ensemble.
- Quel bilan tirez-vous de cette première mandature après une fusion difficile ?
- La fusion des trois intercommunalités a été un peu dure à digérer, le temps qu’on s’organise. Même au niveau des services, on n’était pas prêt. Côté bilan, des investissements importants ont été réalisés en Casinca au niveau de l’assainissement. Sur les déchets, nous sommes encore loin d’avoir atteint notre objectif de passer à la collecte des bio-déchets au porte-à-porte. Nous l’avons mis en place pour les professionnels et nous désirons l’étendre aux particuliers, mais nous sommes en attente de financement. Concernant la GEMAPI (Gestion des milieux aquatiques et la prévention des inondations), nous sommes en train de mener une étude de diagnostic sur le Golo où les agriculteurs sont impactés, notamment à Vescovato. Egalement sur le Fium’Alto, où à Folelli, ce sont carrément les habitants qui sont en danger. Nous allons mettre un inverseur de crue et effectuer des travaux avec l’autorisation des services de l’Etat, notamment près d’un camping situé sur la commune de Pruno.
- La Comcom a la compétence Tourisme. Qu’avez-vous fait de ce point de vue-là ?
- Nous sommes en train de réaliser une étude de diagnostic du territoire. Nous avons une convention avec l’Office de tourisme de la Costa Verde que nous remercions parce qu’il nous vient beaucoup en aide. Ce partenariat se passe très bien. L’étude nous dira si nous devons le continuer ou avoir notre propre Office de tourisme. Grâce à un autre partenariat très intéressant avec le Parc régional, nous avons commencé à ouvrir des sentiers du patrimoine, notamment un sentier itinérant de 18 kilomètres qui part de la commune de Castellare et qui arrive à La Porta. Nous avons aussi un partenariat avec les guides de haute-montagne qui ont fait une étude sur les attentes des professionnels sur notre territoire.
- Quels sont les projets pour la nouvelle mandature ?
- La priorité des priorités reste les déchets. C’est ce qui plombe notre budget ! Le service nous coûte 2,2 millions € pour 1,6 million de recettes, cela veut dire 600 000 € de déficit. En Orezza-Ampugnani par exemple, le tri nous coûte cher. Nous avons du multiplier les tournées. C’est nécessaire pour l’environnement, mais c’est compliqué ! Avec ces 6000 000 € et des projets subventionnés à 80%, nous pourrions investir pratiquement 3 millions € supplémentaires par an. Tant qu’on ne résoudra pas ce problème, on sera malheureusement contraint d’être pratiquement un SIVOM de déchets et pas une intercommunalité avec des projets ! C’est pour cela que notre priorité est de diminuer les tonnages. Ensuite, depuis deux ans, nous avons récupéré la compétence générale Assainissement sur l’ensemble des communes. Un diagnostic du territoire est en train d’être fait avec un schéma directeur parce que nous rencontrons d’énormes difficultés pour obtenir des financements. Notre réseau est désastreux et, parfois même, inexistant. Sans assainissement, comment une commune peut-elle avoir un développement ? Il y a un important travail à faire pendant cette mandature pour venir en aide à ces communes.
- Que prévoyez-vous d’autre ?
- Nous avons le projet d’effectuer un maillage important de citernes de DFCI (Défense de la forêt contre les incendies) pour lutter contre les incendies sur les territoires ruraux. La lutte contre les incendies est de notre compétence. Nous avons déjà un tel maillage en Casinca pour mettre à disposition des secours des réserves d’eau à proximité. Cinq citernes auraient du être installées cette année dans l’Orezza-Ampugnani, malheureusement nous avons été retardés par le COVID. Nous installerons dix citernes en 2021 sur ce territoire et dans le Casacconi.
- Le transport est vital dans l’intérieur. Avez-vous des projets de ce côté-là ?
- Oui ! Un projet me tient à cœur : mettre en place une navette sur les communes de moins de 500 habitants pour essayer de recréer du lien social. Beaucoup de personnes sont isolées dans nos villages ou ont des difficultés à se rendre chez le médecin ou dans certains commerces. Nous voulons venir en aide à ces personnes et à ces territoires. Ce service existe déjà dans les communes de plus de 500 habitants, comme Vescovato. Nous voulons que la solidarité aille des communes les plus importantes vers celles qui en ont le plus besoin.
- Finalement, cette Comcom est-elle viable ? Les territoires ont-ils gagné à fusionner ?
- Notre territoire est immense. Nous sommes la ComCom qui a le plus d’élus : 68 conseillers communautaires. Nous sommes plus nombreux qu’à l’Assemblée de Corse ! C’est énorme ! Nous n’avons pas toutes les compétences et très peu de moyens, pour ainsi dire pratiquement pas de moyens ! C’est très compliqué à gérer. Cependant, sur l’Orezza-Ampugnani, cette fusion a permis de mutualiser des moyens administratifs et techniques avec la Casinca et de faire des économies au niveau des déchets. La collecte des encombrants se faisait une fois par an. Aujourd’hui, nous arrivons à l’effectuer trois fois par an et nous avons donné l’accès à la déchèterie à l’ensemble des habitants. Tout cela pour un coût moindre qu’auparavant. Nous avons réussi quelques avancées sur ce territoire avec la mise en place des citernes DFCI et de la navette. Il y a de très grandes attentes sur les petites communes.
- Y-a-t-il des territoires qui ont pâti de la fusion ?
- Le Casacconi était une toute petite communauté de six communes très bien gérée. S’il y a un territoire qui a peut-être perdu avec la fusion, c’est bien celui-là ! Quels avantages ces communes ont-elles retiré de fusionner avec nous ? Je pense qu’il n’y a pour elles que des inconvénients ! Il y a toujours des communes qui y perdent dans l’histoire, certaines s’en sortent mieux sans nous. Campile, qui a défini son propre schéma directeur de l’eau et de l’assainissement, va être freinée parce que nous n’avons pas les moyens d’effectuer des travaux, alors que la commune pouvait les faire en interne. Le fait d’avoir récupéré la compétence Assainissement est un handicap pour notre ComCom.
- Pourquoi ?
- Auparavant, les communes faisaient souvent un apport du budget général pour financer l’assainissement. Cela leur permettait de réaliser des petits travaux. Avec une recette globale très faible et un nombre de communes important, nous n’avons pas les moyens de faire un gros apport du budget général. Nous aurons des difficultés. C’est pour cela que nous devons trouver des financements à hauteur de 80% à 90%, sinon, nous n’arriverons pas à avancer de ce côté-là. On parle de nous donner la compétence Eau dans les prochaines années. Dans les villages, les élus sont sur le terrain, ce sont eux qui souvent débroussaillent, s’occupent du réservoir… Ils sont responsables, il faut les laisser agir. Le problème, c’est qu’au niveau de l’intercommunalité, il faut des moyens humains supplémentaires. Comment faire ? Nous n’avons pas de recettes.
- Comptez-vous augmenter les taxes ?
- Non ! Nous avons choisi de ne pas le faire cette année. Malgré une augmentation de 450 000 € à donner au Syvadec, nous n’avons pas augmenté le coût de la TEOM (Taxe d'enlèvement des ordures ménagères) qui est déjà très élevée. Avec un budget de seulement 3 millions €, nous sommes obligés de faire moins d’investissements. C’est très compliqué ! Sur l’Orezza-Ampugnani et le Casacconi où toutes les communes sont au forfait, il n’y a que 60 000 € de recettes. Les fusions des ComCom ont été mal préparées. Il faut avoir un esprit communautaire, se mettre tous autour de la table, réviser les bases pour les mettre à jour. C’est un grand problème parce que dans beaucoup de communes, les bases ne sont pas à jour. Quand on augmente les taux, les communes, qui avaient mis leurs bases à jour, sont doublement pénalisées.
- Que pensez-vous de la réforme de la décentralisation que veut mettre en place le Président de la République ?
- Nous n’avons pas été consultés. Nous n’avons pas d’information. Nous avons été tellement de fois déçus ! Les lois, comme la Loi NOTRe, qui s’appliquent au niveau national dans des métropoles du continent, ne sont pas du tout adaptées à notre territoire où la population est faible, et à nos intercommunalités. Mais je veux être optimiste et pragmatique, je dirai que si on peut adapter les lois aux territoires, c’est une très bonne chose. Mais l’adaptation en Castagniccia ne peut pas être non plus celle du Pays ajaccien ! Le problème, ce sont les compétences obligatoires. Certaines compétences auraient du rester aux communes qui les gèrent mieux que l’intercommunalité. On aurait du choisir les compétences à la carte, nous laisser libre de les prendre ou pas. Quand on n’a pas les moyens de les gérer, cela risque d’empirer les choses ! Quand il commence à y avoir des obligations sur des territoires très pauvres comme les nôtres, cela devient ingérable !
Propos recueillis par Nicole MARI.
Président : Antoine Poli
Vice-Président : Jean-Claude Albertini, Fernand Vincentelli, André Agostini, Emilie Albertini, Balthazar Federici, Sébastien Laurelli, Michèle Antomarchi et Yannick Castelli.
- Notre territoire est immense. Nous sommes la ComCom qui a le plus d’élus : 68 conseillers communautaires. Nous sommes plus nombreux qu’à l’Assemblée de Corse ! C’est énorme ! Nous n’avons pas toutes les compétences et très peu de moyens, pour ainsi dire pratiquement pas de moyens ! C’est très compliqué à gérer. Cependant, sur l’Orezza-Ampugnani, cette fusion a permis de mutualiser des moyens administratifs et techniques avec la Casinca et de faire des économies au niveau des déchets. La collecte des encombrants se faisait une fois par an. Aujourd’hui, nous arrivons à l’effectuer trois fois par an et nous avons donné l’accès à la déchèterie à l’ensemble des habitants. Tout cela pour un coût moindre qu’auparavant. Nous avons réussi quelques avancées sur ce territoire avec la mise en place des citernes DFCI et de la navette. Il y a de très grandes attentes sur les petites communes.
- Y-a-t-il des territoires qui ont pâti de la fusion ?
- Le Casacconi était une toute petite communauté de six communes très bien gérée. S’il y a un territoire qui a peut-être perdu avec la fusion, c’est bien celui-là ! Quels avantages ces communes ont-elles retiré de fusionner avec nous ? Je pense qu’il n’y a pour elles que des inconvénients ! Il y a toujours des communes qui y perdent dans l’histoire, certaines s’en sortent mieux sans nous. Campile, qui a défini son propre schéma directeur de l’eau et de l’assainissement, va être freinée parce que nous n’avons pas les moyens d’effectuer des travaux, alors que la commune pouvait les faire en interne. Le fait d’avoir récupéré la compétence Assainissement est un handicap pour notre ComCom.
- Pourquoi ?
- Auparavant, les communes faisaient souvent un apport du budget général pour financer l’assainissement. Cela leur permettait de réaliser des petits travaux. Avec une recette globale très faible et un nombre de communes important, nous n’avons pas les moyens de faire un gros apport du budget général. Nous aurons des difficultés. C’est pour cela que nous devons trouver des financements à hauteur de 80% à 90%, sinon, nous n’arriverons pas à avancer de ce côté-là. On parle de nous donner la compétence Eau dans les prochaines années. Dans les villages, les élus sont sur le terrain, ce sont eux qui souvent débroussaillent, s’occupent du réservoir… Ils sont responsables, il faut les laisser agir. Le problème, c’est qu’au niveau de l’intercommunalité, il faut des moyens humains supplémentaires. Comment faire ? Nous n’avons pas de recettes.
- Comptez-vous augmenter les taxes ?
- Non ! Nous avons choisi de ne pas le faire cette année. Malgré une augmentation de 450 000 € à donner au Syvadec, nous n’avons pas augmenté le coût de la TEOM (Taxe d'enlèvement des ordures ménagères) qui est déjà très élevée. Avec un budget de seulement 3 millions €, nous sommes obligés de faire moins d’investissements. C’est très compliqué ! Sur l’Orezza-Ampugnani et le Casacconi où toutes les communes sont au forfait, il n’y a que 60 000 € de recettes. Les fusions des ComCom ont été mal préparées. Il faut avoir un esprit communautaire, se mettre tous autour de la table, réviser les bases pour les mettre à jour. C’est un grand problème parce que dans beaucoup de communes, les bases ne sont pas à jour. Quand on augmente les taux, les communes, qui avaient mis leurs bases à jour, sont doublement pénalisées.
- Que pensez-vous de la réforme de la décentralisation que veut mettre en place le Président de la République ?
- Nous n’avons pas été consultés. Nous n’avons pas d’information. Nous avons été tellement de fois déçus ! Les lois, comme la Loi NOTRe, qui s’appliquent au niveau national dans des métropoles du continent, ne sont pas du tout adaptées à notre territoire où la population est faible, et à nos intercommunalités. Mais je veux être optimiste et pragmatique, je dirai que si on peut adapter les lois aux territoires, c’est une très bonne chose. Mais l’adaptation en Castagniccia ne peut pas être non plus celle du Pays ajaccien ! Le problème, ce sont les compétences obligatoires. Certaines compétences auraient du rester aux communes qui les gèrent mieux que l’intercommunalité. On aurait du choisir les compétences à la carte, nous laisser libre de les prendre ou pas. Quand on n’a pas les moyens de les gérer, cela risque d’empirer les choses ! Quand il commence à y avoir des obligations sur des territoires très pauvres comme les nôtres, cela devient ingérable !
Propos recueillis par Nicole MARI.
Président : Antoine Poli
Vice-Président : Jean-Claude Albertini, Fernand Vincentelli, André Agostini, Emilie Albertini, Balthazar Federici, Sébastien Laurelli, Michèle Antomarchi et Yannick Castelli.