Après avoir durci le ton la semaine dernière en organisant un blocage des locaux de l’Ursaaf à Ajaccio, les pêcheurs étaient reçus par le préfet de Corse ce mercredi matin. Un rendez-vous duquel la délégation du Sindicatu Pà A Difesa di i Piscadori Corsi est ressortie globalement déçue. « On nous a passé un peu de pommade, on nous a fait croire qu'il y avait quelques petites avancées, mais ce sont des choses logiques, ni plus ni moins », fustige Joseph Sanna, le secrétaire du Sindicatu Pà A Difesa di i Piscadori Corsi.
Selon lui, la seule véritable avancée obtenue lors de cette réunion tient dans l’instauration d’un moratoire, qui devrait permettre de retarder la mise en place de l'obligation d’installation de la VMS, une balise qui fait beaucoup débat tant pour le coût qu’elle représente pour les pêcheurs que pour la surveillance continue à laquelle elle les soumettra.
« Nous avons obtenu que cette obligation soit repoussée à 2028 pour les bateaux de 12 mètres et à 2030 pour les bateaux de 9 mètres », détaille Joseph Sanna en tempérant : « Mais ce sont des mesurettes ».
Le syndicaliste déplore notamment ne pas avoir obtenu d’avancée sur d’autres points jugés essentiels pour les pêcheurs, en particulier quant à la réduction de la fréquence de contrôle des canots de survie, actuellement révisés tous les ans, ce qui représente un coût important pour les petites entreprises de pêche. « Comme sur beaucoup de choses, on nous répond qu’on ne peut rien faire », déplore-t-il. « Nous avons pris acte et consulté notre base et nous ne sommes pas satisfaits de ces réponses. Si nous n’avons pas d'autres propositions plus adaptées à ce qu'on demande, je pense que nous allons recommencer nos actions, mais différemment cette fois-ci », souffle le secrétaire du Sindicatu Pà A Difesa di i Piscadori Corsi. « Cela ne va pas être des petits blocages sympathiques comme nous l’avons fait la semaine dernière. On ne peut pas se contenter de cela car on voit que finalement la pêche n'est pas prise au sérieux », avertit-il en grinçant : « Cela fait deux ans qu'on est sur ce problème et que l’on nous nous mène en bateau. À partir de là, on va en tirer des conclusions et cela amènera à des conséquences, parce que faire des petites promesses pour nous calmer ça ne marchera pas avec nous ».
Le secrétaire du Sindicatu Pà A Difesa di i Piscadori Corsi se dit d’autant plus amer que face aux multiples difficultés qu’elle rencontre l’avenir de la pêche corse est aujourd’hui en jeu. « Or, on nous a octroyé le minimum, des choses qu’au niveau national tout le monde obtiendra sans rien demander. À force d'attendre des mesures qui ne viennent pas, la pêche corse sera éteinte avant qu’un projet arrive », pose-t-il encore en dévoilant que du côté de la préfecture, on leur a assuré « travailler sur le sujet ».
« Quand on travaille sur le sujet sans aucune feuille de route, ça veut tout dire. Un jour, peut-être, ils nous appelleront, peut-être, ils y trouveront une solution. Mais on ne va pas attendre le jour le plus long », s’agace-t-il avant de conclure : « Nous avons été tolérants, mais nous sommes à bout, si on veut nous pousser au conflit, on va y arriver. On saura répondre fermement, nous aussi. Après, chacun tirera les conséquences ».
Selon lui, la seule véritable avancée obtenue lors de cette réunion tient dans l’instauration d’un moratoire, qui devrait permettre de retarder la mise en place de l'obligation d’installation de la VMS, une balise qui fait beaucoup débat tant pour le coût qu’elle représente pour les pêcheurs que pour la surveillance continue à laquelle elle les soumettra.
« Nous avons obtenu que cette obligation soit repoussée à 2028 pour les bateaux de 12 mètres et à 2030 pour les bateaux de 9 mètres », détaille Joseph Sanna en tempérant : « Mais ce sont des mesurettes ».
Le syndicaliste déplore notamment ne pas avoir obtenu d’avancée sur d’autres points jugés essentiels pour les pêcheurs, en particulier quant à la réduction de la fréquence de contrôle des canots de survie, actuellement révisés tous les ans, ce qui représente un coût important pour les petites entreprises de pêche. « Comme sur beaucoup de choses, on nous répond qu’on ne peut rien faire », déplore-t-il. « Nous avons pris acte et consulté notre base et nous ne sommes pas satisfaits de ces réponses. Si nous n’avons pas d'autres propositions plus adaptées à ce qu'on demande, je pense que nous allons recommencer nos actions, mais différemment cette fois-ci », souffle le secrétaire du Sindicatu Pà A Difesa di i Piscadori Corsi. « Cela ne va pas être des petits blocages sympathiques comme nous l’avons fait la semaine dernière. On ne peut pas se contenter de cela car on voit que finalement la pêche n'est pas prise au sérieux », avertit-il en grinçant : « Cela fait deux ans qu'on est sur ce problème et que l’on nous nous mène en bateau. À partir de là, on va en tirer des conclusions et cela amènera à des conséquences, parce que faire des petites promesses pour nous calmer ça ne marchera pas avec nous ».
Le secrétaire du Sindicatu Pà A Difesa di i Piscadori Corsi se dit d’autant plus amer que face aux multiples difficultés qu’elle rencontre l’avenir de la pêche corse est aujourd’hui en jeu. « Or, on nous a octroyé le minimum, des choses qu’au niveau national tout le monde obtiendra sans rien demander. À force d'attendre des mesures qui ne viennent pas, la pêche corse sera éteinte avant qu’un projet arrive », pose-t-il encore en dévoilant que du côté de la préfecture, on leur a assuré « travailler sur le sujet ».
« Quand on travaille sur le sujet sans aucune feuille de route, ça veut tout dire. Un jour, peut-être, ils nous appelleront, peut-être, ils y trouveront une solution. Mais on ne va pas attendre le jour le plus long », s’agace-t-il avant de conclure : « Nous avons été tolérants, mais nous sommes à bout, si on veut nous pousser au conflit, on va y arriver. On saura répondre fermement, nous aussi. Après, chacun tirera les conséquences ».
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