Stéphanie Grimaldi, conseillère territoriale du groupe "Le Rassemblement", maire de la Porta et secrétaire départementale des Républicains (LR), et son suppléant, Charles Straboni, président de l'Union des Démocrates et Indépendants (UDI) de Haute-Corse, candidats pour les élections législatives de juin prochain dans la 2ème circonscription de Haute-Corse.
- Pourquoi avez-vous décidé de repartir à la bataille des législatives pour la troisième fois consécutive ?
- C’est, en effet, la troisième fois que je tente les élections législatives. J’ai été investie dans le cadre de mon parti, Les Républicains (LR). Lors d’un accord que j’ai passé avec Charles Straboni, mon suppléant, président de l’UDI de Haute-Corse, nous avons eu la double investiture LR-UDI. Forte déjà de mes deux tentatives précédentes, il me semblait que ma candidature était totalement naturelle. D’autant plus que, lors des Primaires et des Présidentielles, j’ai animé une trentaine de réunions dans la 2ème circonscription de Haute-Corse et, à chaque fois, que ce soit en octobre et novembre ou en février et mars, les gens m’ont apporté leur soutien et m’ont témoigné la légitimité à laquelle je pouvais prétendre pour cette élection.
- La division à droite sur cette circonscription a généré une crise par médias interposés. Avez-vous demandé à Jean-Martin Mondoloni de se retirer ?
- Je déplore la division, où qu’elle soit et quelqu’elle soit, à n’importe quelle élection parce que les divisions, en politique, ne sont jamais gages de réussite collective. Pour ma part, les gens le savent, j’ai toujours privilégié l’intérêt collectif. A la présidence départementale des LR, j’ai voulu rassembler autour de ma candidature, même Sauveur Gandolfi-Scheit qui, pourtant, avait déposé la sienne. Personne ne peut douter de ma volonté de rassembler ! Toutes les plus hautes autorités LR de l’île ont, aussi, affirmé leur volonté d’une unité à droite dans cette circonscription, comme il y a unité dans les trois autres circonscriptions. Nous avons, tous, essayé de faire en sorte que Jean-Martin Mondoloni ne se présente pas en lui disant, notamment, quels étaient les risques encourus par la division, c’est-à-dire le risque pour une famille politique de se disperser et, donc, de perdre une élection.
- Y-a-t-il entre Jean-Martin Mondoloni et vous des divergences personnelles ?
- Non ! En dehors de ce que je viens de dire, je n’ai aucune querelle particulière et personnelle avec Jean-Martin Mondoloni, aucune animosité. C’est mon collègue et ami depuis des années. Nous avons siégé ensemble depuis 2004 à la région, nous avons tourné ensemble pour les Territoriales. Cette division m’attriste plus qu’autre chose ! D’autant plus que nous sommes, aujourd’hui, dans le cadre d’une élection nationale où l’unité est nécessaire et indispensable parce que tout se joue au 1er tour. J’ai peur que Jean-Martin Mondoloni ne se serve de cette campagne seulement pour faire un tour de piste avant les Territoriales puisqu’il a déjà annoncé dans tous les médias qu’il ferait une liste autonome à cette occasion. Je pense qu’il se trompe d’élection !
- C’est-à-dire ?
- Tous les scrutins sont différents. On peut avoir une légitimité pour un scrutin, une légitimité pour un autre, et des votes totalement différents d’un scrutin à l’autre. Alors que le scrutin territorial mérite, effectivement, la plus grande diversité dans une même famille politique parce qu’il faut ratisser le plus large possible, c’est tout le contraire pour des élections nationales. On l’a vu pour les présidentielles avec Nicolas Dupont-Aignan qui a fait perdre beaucoup de voix à François Fillon, de la même manière que Christiane Taubira en avait fait perdre à Lionel Jospin en 2002.
- Pensez-vous, dans ces conditions, accéder au 2nd tour ?
- Nous sommes très sereins, Charles Straboni et moi-même. Nous avons commencé à tourner seulement depuis vendredi, mais nous avons déjà rencontré un certain nombre de personnes. Les gens nous disent que, par notre alliance, nous représentons le socle électoral de deux grands partis traditionnels que sont les LR et l’UDI. Dans cette circonscription, la base électorale de la droite tourne systématiquement entre 10 000 et 11 000 voix. Je pense honnêtement que nous serons dans le duo de tête au soir du 1er tour.
- Appellerez-vous à l’union de la droite au soir du 1er tour, quelque soit le cas de figure ?
- Bien sûr ! Pour moi, il n’y a aucun doute là-dessus ! Celle ou celui qui sera en deuxième position se ralliera à celle ou celui qui sera arrivé en première position. J’ai toujours œuvré dans l’intérêt collectif, c’est pour ça que je suis présidente d’un parti politique ! L’intérêt personnel est quelque chose qui ne m’a jamais habité !
- Le retrait de Paul Giacobbi a-t-il totalement ouvert le jeu dans cette circonscription ?
- Tout à fait ! Le jeu est ouvert parce que le retrait de Paul Giacobbi, de sa personnalité et de ses compétences, rebat totalement les cartes. D’autant plus qu’il a laissé un vide qu’il s’agit, pour sa famille politique, de combler. Or, il est très difficile de combler un vide en deux mois ! On le voit bien, des velléités apparaissent de toutes parts avec trois candidats qui étaient sur la liste de Paul Giacobbi aux Territoriales : Francis Guidici, le maire de Ghisonaccia, Pierre Guidoni, maire de Calenzana, et Pierre Ghionga. Le vide laissé par Paul Giacobbi et les divisions, qui en résultent, ne peuvent que nous avantager !
- Croyez-vous en la possibilité de remporter l’élection ?
- Oui ! Tout à fait ! La multiplicité des candidatures fera, à mon sens, que personne n’arrivera à rassembler 12,5 % des inscrits, soit plus de 8 200 voix (sur 65 000 inscrits). Ce seront, donc, les deux premiers qui seront sélectionnés. Ce vide à gauche, cet électorat déboussolé, en perdition, plus la crise qui a agité les Nationalistes, les fortes tensions durant des mois pour la désignation de leur candidat, peuvent faire qu’une candidature comme la mienne et celle de Charles Straboni apaise et rassemble bien au-delà de notre propre famille politique.
- C’est, en effet, la troisième fois que je tente les élections législatives. J’ai été investie dans le cadre de mon parti, Les Républicains (LR). Lors d’un accord que j’ai passé avec Charles Straboni, mon suppléant, président de l’UDI de Haute-Corse, nous avons eu la double investiture LR-UDI. Forte déjà de mes deux tentatives précédentes, il me semblait que ma candidature était totalement naturelle. D’autant plus que, lors des Primaires et des Présidentielles, j’ai animé une trentaine de réunions dans la 2ème circonscription de Haute-Corse et, à chaque fois, que ce soit en octobre et novembre ou en février et mars, les gens m’ont apporté leur soutien et m’ont témoigné la légitimité à laquelle je pouvais prétendre pour cette élection.
- La division à droite sur cette circonscription a généré une crise par médias interposés. Avez-vous demandé à Jean-Martin Mondoloni de se retirer ?
- Je déplore la division, où qu’elle soit et quelqu’elle soit, à n’importe quelle élection parce que les divisions, en politique, ne sont jamais gages de réussite collective. Pour ma part, les gens le savent, j’ai toujours privilégié l’intérêt collectif. A la présidence départementale des LR, j’ai voulu rassembler autour de ma candidature, même Sauveur Gandolfi-Scheit qui, pourtant, avait déposé la sienne. Personne ne peut douter de ma volonté de rassembler ! Toutes les plus hautes autorités LR de l’île ont, aussi, affirmé leur volonté d’une unité à droite dans cette circonscription, comme il y a unité dans les trois autres circonscriptions. Nous avons, tous, essayé de faire en sorte que Jean-Martin Mondoloni ne se présente pas en lui disant, notamment, quels étaient les risques encourus par la division, c’est-à-dire le risque pour une famille politique de se disperser et, donc, de perdre une élection.
- Y-a-t-il entre Jean-Martin Mondoloni et vous des divergences personnelles ?
- Non ! En dehors de ce que je viens de dire, je n’ai aucune querelle particulière et personnelle avec Jean-Martin Mondoloni, aucune animosité. C’est mon collègue et ami depuis des années. Nous avons siégé ensemble depuis 2004 à la région, nous avons tourné ensemble pour les Territoriales. Cette division m’attriste plus qu’autre chose ! D’autant plus que nous sommes, aujourd’hui, dans le cadre d’une élection nationale où l’unité est nécessaire et indispensable parce que tout se joue au 1er tour. J’ai peur que Jean-Martin Mondoloni ne se serve de cette campagne seulement pour faire un tour de piste avant les Territoriales puisqu’il a déjà annoncé dans tous les médias qu’il ferait une liste autonome à cette occasion. Je pense qu’il se trompe d’élection !
- C’est-à-dire ?
- Tous les scrutins sont différents. On peut avoir une légitimité pour un scrutin, une légitimité pour un autre, et des votes totalement différents d’un scrutin à l’autre. Alors que le scrutin territorial mérite, effectivement, la plus grande diversité dans une même famille politique parce qu’il faut ratisser le plus large possible, c’est tout le contraire pour des élections nationales. On l’a vu pour les présidentielles avec Nicolas Dupont-Aignan qui a fait perdre beaucoup de voix à François Fillon, de la même manière que Christiane Taubira en avait fait perdre à Lionel Jospin en 2002.
- Pensez-vous, dans ces conditions, accéder au 2nd tour ?
- Nous sommes très sereins, Charles Straboni et moi-même. Nous avons commencé à tourner seulement depuis vendredi, mais nous avons déjà rencontré un certain nombre de personnes. Les gens nous disent que, par notre alliance, nous représentons le socle électoral de deux grands partis traditionnels que sont les LR et l’UDI. Dans cette circonscription, la base électorale de la droite tourne systématiquement entre 10 000 et 11 000 voix. Je pense honnêtement que nous serons dans le duo de tête au soir du 1er tour.
- Appellerez-vous à l’union de la droite au soir du 1er tour, quelque soit le cas de figure ?
- Bien sûr ! Pour moi, il n’y a aucun doute là-dessus ! Celle ou celui qui sera en deuxième position se ralliera à celle ou celui qui sera arrivé en première position. J’ai toujours œuvré dans l’intérêt collectif, c’est pour ça que je suis présidente d’un parti politique ! L’intérêt personnel est quelque chose qui ne m’a jamais habité !
- Le retrait de Paul Giacobbi a-t-il totalement ouvert le jeu dans cette circonscription ?
- Tout à fait ! Le jeu est ouvert parce que le retrait de Paul Giacobbi, de sa personnalité et de ses compétences, rebat totalement les cartes. D’autant plus qu’il a laissé un vide qu’il s’agit, pour sa famille politique, de combler. Or, il est très difficile de combler un vide en deux mois ! On le voit bien, des velléités apparaissent de toutes parts avec trois candidats qui étaient sur la liste de Paul Giacobbi aux Territoriales : Francis Guidici, le maire de Ghisonaccia, Pierre Guidoni, maire de Calenzana, et Pierre Ghionga. Le vide laissé par Paul Giacobbi et les divisions, qui en résultent, ne peuvent que nous avantager !
- Croyez-vous en la possibilité de remporter l’élection ?
- Oui ! Tout à fait ! La multiplicité des candidatures fera, à mon sens, que personne n’arrivera à rassembler 12,5 % des inscrits, soit plus de 8 200 voix (sur 65 000 inscrits). Ce seront, donc, les deux premiers qui seront sélectionnés. Ce vide à gauche, cet électorat déboussolé, en perdition, plus la crise qui a agité les Nationalistes, les fortes tensions durant des mois pour la désignation de leur candidat, peuvent faire qu’une candidature comme la mienne et celle de Charles Straboni apaise et rassemble bien au-delà de notre propre famille politique.
- La droite espère-t-elle, en Corse, réaliser le grand chelem sur les quatre circonscriptions ?
- C’est très important pour nous ! Ce serait un message très fort de dynamique que nous adresserons pour les Territoriales de décembre. J’espère que nous pourrons remporter ce pari.
- Sur quels thèmes ferez-vous campagne ?
- Deux thèmes essentiels : l’économie et la ruralité. Les électeurs de la France profonde n’ont pas du tout voté Emmanuel Macron, se sont crispés, ne se sont plus sentis écoutés... On a reproché au programme de François Fillon d’être trop brutal. Nous avons, donc, tiré les leçons de l’échec des présidentielles. Notre programme a été profondément remanié depuis dix jours. Il est, désormais, axé sur le pouvoir d’achat et sur le principe d’un moratoire concernant la fermeture des services publics dans les territoires ruraux. Nous développerons ces deux thèmes plus précisément dans les jours qui viennent.
- Si vous êtes élue, quelle sera votre priorité ?
- Ma priorité sera de porter la voix de la Corse à Paris. C’est le plus important, plus que de défendre un programme national. Il faut pérenniser les spécificités, notamment fiscales, ce que nous voulions faire, en cas de victoire de notre candidat aux présidentielles, à travers un projet de loi spécifique à la Corse. J’espère pouvoir, avec les autres parlementaires de droite de l’île, travailler sur cette proposition de loi. J’espère aussi être à l’origine, comme l’a fait Camille de Rocca Serra, de propositions en matière économique et en matière de ruralité qui pourront permettre à la Corse de se développer et de compenser l’handicap de l’insularité. Je pense pouvoir, avec d’autres députés d’autres régions qui ont des contraintes comme les nôtres, défendre ce thème-là.
- Pour cela, il faudrait qu’au plan national, la droite remporte l’élection législative. L’alternance est-elle possible ?
- Complètement ! Je pense que l’énergie, que nous mettons pour réaliser cette alternance, est totale. Nos 577 candidats sont expérimentés, même si on en a renouvelé 60%, avec des ancrages territoriaux et locaux très forts. J’y crois fortement !
- La victoire d’Emmanuel Macron n’aura-t-elle pas un impact sur le scrutin ?
- Non ! Je ne pense pas ! C’est vrai qu’on accorde, de manière automatique, au Président de la République, cinq semaines après son élection, une majorité aux Législatives. Mais, il y a, dans cette élection, par rapport à la culture politique et à l’expérience, tellement de principes qui ont volé en éclats, notamment qu’un homme, encore inconnu il y a deux ans, est devenu président de la République. Egalement qu’aucun des partis traditionnels de gouvernement, qui ont été le socle de gestion des alternances, ne se retrouve au 2ème tour. Je pense que le troisième principe, celui de la majorité automatique, volera, aussi, en éclats. D’autant plus que les Français ont massivement rejeté le bilan de François Hollande. Là où Emmanuel Macron a été fort, c’est qu’il a joué et gagné sur la bataille de l’ambiguïté, alors que nous, au contraire, nous sommes dans la clarté !
- Où se situe son ambiguïté ?
- Il a fait croire aux électeurs français qu’il n’était pas l’héritier de François Hollande, or son porte-parole, son secrétaire général et la présidente, qui l’a remplacé à la tête de son mouvement, sont, tous, encartés PS (Parti socialiste). La présidente est même une proche de Martine Aubry ! Macron va, aujourd’hui, révéler son vrai visage. Le dernier élément en notre faveur, qui me fait dire que l’alternance vaincra pendant ces législatives, c’est que, sur les 577 candidatures de Macron, à part 50 députés socialistes, beaucoup sont des novices, des personnes qui ont été recrutées sur Internet, sur catalogue… Ce sera très difficile pour lui d’avoir une majorité stable et cohérente à l’Assemblée nationale. Nous sommes le seul parti, majorité pour la France, Droite et Centre, à pouvoir réussir cet exploit.
Propos recueillis par Nicole MARI.
- C’est très important pour nous ! Ce serait un message très fort de dynamique que nous adresserons pour les Territoriales de décembre. J’espère que nous pourrons remporter ce pari.
- Sur quels thèmes ferez-vous campagne ?
- Deux thèmes essentiels : l’économie et la ruralité. Les électeurs de la France profonde n’ont pas du tout voté Emmanuel Macron, se sont crispés, ne se sont plus sentis écoutés... On a reproché au programme de François Fillon d’être trop brutal. Nous avons, donc, tiré les leçons de l’échec des présidentielles. Notre programme a été profondément remanié depuis dix jours. Il est, désormais, axé sur le pouvoir d’achat et sur le principe d’un moratoire concernant la fermeture des services publics dans les territoires ruraux. Nous développerons ces deux thèmes plus précisément dans les jours qui viennent.
- Si vous êtes élue, quelle sera votre priorité ?
- Ma priorité sera de porter la voix de la Corse à Paris. C’est le plus important, plus que de défendre un programme national. Il faut pérenniser les spécificités, notamment fiscales, ce que nous voulions faire, en cas de victoire de notre candidat aux présidentielles, à travers un projet de loi spécifique à la Corse. J’espère pouvoir, avec les autres parlementaires de droite de l’île, travailler sur cette proposition de loi. J’espère aussi être à l’origine, comme l’a fait Camille de Rocca Serra, de propositions en matière économique et en matière de ruralité qui pourront permettre à la Corse de se développer et de compenser l’handicap de l’insularité. Je pense pouvoir, avec d’autres députés d’autres régions qui ont des contraintes comme les nôtres, défendre ce thème-là.
- Pour cela, il faudrait qu’au plan national, la droite remporte l’élection législative. L’alternance est-elle possible ?
- Complètement ! Je pense que l’énergie, que nous mettons pour réaliser cette alternance, est totale. Nos 577 candidats sont expérimentés, même si on en a renouvelé 60%, avec des ancrages territoriaux et locaux très forts. J’y crois fortement !
- La victoire d’Emmanuel Macron n’aura-t-elle pas un impact sur le scrutin ?
- Non ! Je ne pense pas ! C’est vrai qu’on accorde, de manière automatique, au Président de la République, cinq semaines après son élection, une majorité aux Législatives. Mais, il y a, dans cette élection, par rapport à la culture politique et à l’expérience, tellement de principes qui ont volé en éclats, notamment qu’un homme, encore inconnu il y a deux ans, est devenu président de la République. Egalement qu’aucun des partis traditionnels de gouvernement, qui ont été le socle de gestion des alternances, ne se retrouve au 2ème tour. Je pense que le troisième principe, celui de la majorité automatique, volera, aussi, en éclats. D’autant plus que les Français ont massivement rejeté le bilan de François Hollande. Là où Emmanuel Macron a été fort, c’est qu’il a joué et gagné sur la bataille de l’ambiguïté, alors que nous, au contraire, nous sommes dans la clarté !
- Où se situe son ambiguïté ?
- Il a fait croire aux électeurs français qu’il n’était pas l’héritier de François Hollande, or son porte-parole, son secrétaire général et la présidente, qui l’a remplacé à la tête de son mouvement, sont, tous, encartés PS (Parti socialiste). La présidente est même une proche de Martine Aubry ! Macron va, aujourd’hui, révéler son vrai visage. Le dernier élément en notre faveur, qui me fait dire que l’alternance vaincra pendant ces législatives, c’est que, sur les 577 candidatures de Macron, à part 50 députés socialistes, beaucoup sont des novices, des personnes qui ont été recrutées sur Internet, sur catalogue… Ce sera très difficile pour lui d’avoir une majorité stable et cohérente à l’Assemblée nationale. Nous sommes le seul parti, majorité pour la France, Droite et Centre, à pouvoir réussir cet exploit.
Propos recueillis par Nicole MARI.
Charles Straboni : « J’ai préféré m’inscrire dans une logique constructive et positive »
Originaire de Ponte-Leccia, de Pietralba et de Pietra di Verde, Charles Straboni partage sa vie entre Ajaccio où il travaille en tant que directeur de la mairie de Porticcio, l’université de Corte où il enseigne l’économie depuis plus de 20 ans, et Ponte-Leccia où il réside une partie de la semaine. Président de l’UDI (Union des Démocrates et Indépendants) de Haute-Corse, il avait, dans un premier temps, annoncé sa candidature avant de se rallier à la candidate en titre des LR.
- Vous aviez annoncé votre candidature. Pourquoi avez-vous décidé de faire alliance avec Stéphanie Grimaldi ?
- J’ai anticipé ce qu’il s’est passé au niveau national. J’ai toujours pensé qu’il y avait un besoin de renouveau, de têtes et d’idées nouvelles. J’avais décidé d’être candidat parce que je voulais croiser le fer avec Paul Giacobbi, débattre avec lui sur sa manière d’appréhender les choses, notamment sa conception de la vie publique et politique en Corse. Je me suis rallié à Stéphanie Grimaldi parce que la configuration est totalement différente.
- C’est-à-dire ?
- Nous sommes passés d’une hypothèse où nous étions quatre ou cinq candidats à celle où nous sommes huit ou neuf. Les LR restent le parti majoritaire en Corse. Je ne pouvais, avec ma candidature, n’être qu’un diviseur et faire perdre la droite. J’ai préféré m’inscrire dans une logique constructive et positive, me rallier à Stéphanie Grimaldi, apporter mes idées et faire en sorte que le programme, qu’elle défend, soit amendé et plus positif pour la population insulaire. A savoir, notamment, une volonté d’augmentation du pouvoir d’achat et de représentation de la ruralité parce que j’ai été un élu du rural, - j’ai été adjoint au maire de Morosaglia et conseiller communautaire de la vallée du Golo - et que je vis dans le rural.
- Quelle est, pour vous, la priorité à défendre pour un député de la Corse ?
- La problématique est simple : la Corse fait face à un accroissement de la paupérisation et à une raréfaction des financements publics. Aujourd’hui, si on veut que la ruralité vive et que la population se sente mieux, on ne peut que développer l’initiative d’entreprise. Pour cela, ma réflexion économique est qu’il faut miser sur une production de qualité, sur des niches de marché, mettre en valeur des produits identitaires pour lesquels, je suis convaincu, il y a des débouchés.
Propos recueillis par N.M.
Originaire de Ponte-Leccia, de Pietralba et de Pietra di Verde, Charles Straboni partage sa vie entre Ajaccio où il travaille en tant que directeur de la mairie de Porticcio, l’université de Corte où il enseigne l’économie depuis plus de 20 ans, et Ponte-Leccia où il réside une partie de la semaine. Président de l’UDI (Union des Démocrates et Indépendants) de Haute-Corse, il avait, dans un premier temps, annoncé sa candidature avant de se rallier à la candidate en titre des LR.
- Vous aviez annoncé votre candidature. Pourquoi avez-vous décidé de faire alliance avec Stéphanie Grimaldi ?
- J’ai anticipé ce qu’il s’est passé au niveau national. J’ai toujours pensé qu’il y avait un besoin de renouveau, de têtes et d’idées nouvelles. J’avais décidé d’être candidat parce que je voulais croiser le fer avec Paul Giacobbi, débattre avec lui sur sa manière d’appréhender les choses, notamment sa conception de la vie publique et politique en Corse. Je me suis rallié à Stéphanie Grimaldi parce que la configuration est totalement différente.
- C’est-à-dire ?
- Nous sommes passés d’une hypothèse où nous étions quatre ou cinq candidats à celle où nous sommes huit ou neuf. Les LR restent le parti majoritaire en Corse. Je ne pouvais, avec ma candidature, n’être qu’un diviseur et faire perdre la droite. J’ai préféré m’inscrire dans une logique constructive et positive, me rallier à Stéphanie Grimaldi, apporter mes idées et faire en sorte que le programme, qu’elle défend, soit amendé et plus positif pour la population insulaire. A savoir, notamment, une volonté d’augmentation du pouvoir d’achat et de représentation de la ruralité parce que j’ai été un élu du rural, - j’ai été adjoint au maire de Morosaglia et conseiller communautaire de la vallée du Golo - et que je vis dans le rural.
- Quelle est, pour vous, la priorité à défendre pour un député de la Corse ?
- La problématique est simple : la Corse fait face à un accroissement de la paupérisation et à une raréfaction des financements publics. Aujourd’hui, si on veut que la ruralité vive et que la population se sente mieux, on ne peut que développer l’initiative d’entreprise. Pour cela, ma réflexion économique est qu’il faut miser sur une production de qualité, sur des niches de marché, mettre en valeur des produits identitaires pour lesquels, je suis convaincu, il y a des débouchés.
Propos recueillis par N.M.