En effet, depuis les annonces de la fermeture du Centre d’Enfouissement des Déchets de Tallone dès le 23 juin 2015 (qui traitait 80 000 T de déchets annuels, soit la moitié des déchets produits en Corse chaque année) le préfet envisage une réquisition des autres sites et donc l’envoi de ces déchets dans les centres de Prunelli di Fium’Orbu (déjà au maximum de ses capacités d’enfouissement annuel qui sont de 40 000T ce qui correspond au double de la production de la région cortenaise et de la plaine Orientale réunies), Viggianellu et Vicu.
U Spaziu Identità è Demucrazia dénonce l’incurie des institutions en charge de ce dossier qui n’ont pas prévu de solutions alternatives. Pour notre part, nous mettons en garde le Préfet de Corse, et lui signifions que la population de notre territoire, n’acceptera pas d’être sacrifiée sur l’autel de l’inconséquence par un arrêté préfectoral dont nous contestons la légitimité car il va à l’encontre des intérêts du peuple corse et de notre volonté collective.
Rappelons que la CTC a dans le cadre de la loi de 1992 relative aux déchets, l’obligation de mettre en place un PIEDMA (Plan Interdépartemental d’Elimination des Déchets Ménagers et Assimilés) afin d’harmoniser la politique de gestion des déchets en Corse tout en préservant notre environnement. Une révision du PIEDMA de 2002, n’a toujours pas abouti, que ce soit sous l’ancienne majorité de droite ou l’actuelle majorité de gauche.
Aujourd’hui, 80 % des déchets produits en Corse sont enfouis en VRAC. Cela nous conduit à nous interroger sur la réalité de la politique en matière de tri sélectif que le SYVADEC se gargarise de mener. Les citoyens de Corse sont en droit d’attendre un dispositif plus volontariste et la mise en place d’une politique circulaire en matière de traitement des déchets, c’est-à-dire « produire, consommer, recycler » (et non plus « jeter »). À ce jour, rien n’a été fait pour mettre en place une stratégie de tri à la source, alors que dans un contexte de baisse des fonds publics, cela pourrait constituer une ressource conséquente pour les collectivités et non plus une simple charge dont il faudrait assumer le service.
A titre d’exemple :
- Pour 1 tonne non triée, le coût pour une collectivité est de 100 à 120 € ;
- Pour 1 tonne triée, les recettes pour une collectivité peuvent aller de 50 à 400 €.
Nous nous félicitons enfin de la position des élus de la Communauté des Communes refusant qu’une tonne de plus soit enfouie sur Prunelli di Fium’Orbu. Notre souhait, est qu’ils maintiennent fermement cette orientation politique, sans céder aux probables pressions préfectorales. Celles-ci ne manqueront pas de survenir, car elles sont coutumières de la gestion de crise par la République Française dans les différents territoires où elle s’est imposée. Nous ne pouvons imaginer que nos élus locaux finissent par accepter une pseudo-solution provisoire et renier ainsi un engagement désormais public. A l’heure où l’on vante à grand renfort de publicité le concept touristique de mise en valeur de notre terroir « Bienvenue en Corse Orientale », il serait pour le moins inconcevable de voir cette région aux potentialités multiples, être condamnée à devenir « la capitale » de la Corse en matière de déchets.
Cependant, comme à son habitude en la matière (30 ans pour notre région), l’Etat n’a pas prévu de solution alternative et la Préfecture compte prendre un arrêté de dernière minute en imposant l’élargissement du Centre d’Enfouissement de Prunelli di Fium’Orbu, non conçu pour recevoir autant d’ordures (surtout au début de la saison touristique), ce qui ne sera pas sans risques pour notre environnement et notre santé.
Au vu des carences manifestes dans ce domaine, il est certain que le dispositif de répartition des déchets présenté comme temporaire se transformera en solution définitive.
Cela n’a que trop duré !
Ce n’est pas une façon acceptable de traiter la problématique des déchets en Corse !
- Nous demandons donc à l’Etat d’écouter et de respecter la prise de position de nos élus afin que soit trouvée une solution pérenne conforme aux intérêts de notre territoire et de ses habitants. Nous espérons que l’état aura davantage de considération pour les décisions de nos élus, en la matière, qu’il n’en a eu jusqu'à présent pour les votes de l’Assemblée de Corse ;
- Nous exigeons de l’Etat que les déchets prévus sur Tallone trouvent une autre destination, même hors de Corse, tout en prenant à sa charge le possible surcoût financier que cela pourrait engendrer. Car c’est à cause du manque d’anticipation (malgré les avertissements) et à sa gestion coloniale depuis des siècles que notre pays se trouve dans cette situation proche du chaos en ce domaine comme pour tant d’autres ;
- Nous appelons l’ensemble des élus de la Corse et les services de l’Etat à prendre en compte nos revendications dans le cadre des prochains Etat Généraux des déchets qui seront organisés par l’Office de l’Environnement ;
- Nous appelons la population de la région à se mobiliser dès 8 heures le 24 juin devant les grilles du Centre d’Enfouissement de Prunelli di Fium’Orbu pour manifester sa désapprobation et son refus de voir notre territoire devenir à l’avenir : la poubelle de la Corse !
U Spaziu Identità è Demucrazia dénonce l’incurie des institutions en charge de ce dossier qui n’ont pas prévu de solutions alternatives. Pour notre part, nous mettons en garde le Préfet de Corse, et lui signifions que la population de notre territoire, n’acceptera pas d’être sacrifiée sur l’autel de l’inconséquence par un arrêté préfectoral dont nous contestons la légitimité car il va à l’encontre des intérêts du peuple corse et de notre volonté collective.
Rappelons que la CTC a dans le cadre de la loi de 1992 relative aux déchets, l’obligation de mettre en place un PIEDMA (Plan Interdépartemental d’Elimination des Déchets Ménagers et Assimilés) afin d’harmoniser la politique de gestion des déchets en Corse tout en préservant notre environnement. Une révision du PIEDMA de 2002, n’a toujours pas abouti, que ce soit sous l’ancienne majorité de droite ou l’actuelle majorité de gauche.
Aujourd’hui, 80 % des déchets produits en Corse sont enfouis en VRAC. Cela nous conduit à nous interroger sur la réalité de la politique en matière de tri sélectif que le SYVADEC se gargarise de mener. Les citoyens de Corse sont en droit d’attendre un dispositif plus volontariste et la mise en place d’une politique circulaire en matière de traitement des déchets, c’est-à-dire « produire, consommer, recycler » (et non plus « jeter »). À ce jour, rien n’a été fait pour mettre en place une stratégie de tri à la source, alors que dans un contexte de baisse des fonds publics, cela pourrait constituer une ressource conséquente pour les collectivités et non plus une simple charge dont il faudrait assumer le service.
A titre d’exemple :
- Pour 1 tonne non triée, le coût pour une collectivité est de 100 à 120 € ;
- Pour 1 tonne triée, les recettes pour une collectivité peuvent aller de 50 à 400 €.
Nous nous félicitons enfin de la position des élus de la Communauté des Communes refusant qu’une tonne de plus soit enfouie sur Prunelli di Fium’Orbu. Notre souhait, est qu’ils maintiennent fermement cette orientation politique, sans céder aux probables pressions préfectorales. Celles-ci ne manqueront pas de survenir, car elles sont coutumières de la gestion de crise par la République Française dans les différents territoires où elle s’est imposée. Nous ne pouvons imaginer que nos élus locaux finissent par accepter une pseudo-solution provisoire et renier ainsi un engagement désormais public. A l’heure où l’on vante à grand renfort de publicité le concept touristique de mise en valeur de notre terroir « Bienvenue en Corse Orientale », il serait pour le moins inconcevable de voir cette région aux potentialités multiples, être condamnée à devenir « la capitale » de la Corse en matière de déchets.
Cependant, comme à son habitude en la matière (30 ans pour notre région), l’Etat n’a pas prévu de solution alternative et la Préfecture compte prendre un arrêté de dernière minute en imposant l’élargissement du Centre d’Enfouissement de Prunelli di Fium’Orbu, non conçu pour recevoir autant d’ordures (surtout au début de la saison touristique), ce qui ne sera pas sans risques pour notre environnement et notre santé.
Au vu des carences manifestes dans ce domaine, il est certain que le dispositif de répartition des déchets présenté comme temporaire se transformera en solution définitive.
Cela n’a que trop duré !
Ce n’est pas une façon acceptable de traiter la problématique des déchets en Corse !
- Nous demandons donc à l’Etat d’écouter et de respecter la prise de position de nos élus afin que soit trouvée une solution pérenne conforme aux intérêts de notre territoire et de ses habitants. Nous espérons que l’état aura davantage de considération pour les décisions de nos élus, en la matière, qu’il n’en a eu jusqu'à présent pour les votes de l’Assemblée de Corse ;
- Nous exigeons de l’Etat que les déchets prévus sur Tallone trouvent une autre destination, même hors de Corse, tout en prenant à sa charge le possible surcoût financier que cela pourrait engendrer. Car c’est à cause du manque d’anticipation (malgré les avertissements) et à sa gestion coloniale depuis des siècles que notre pays se trouve dans cette situation proche du chaos en ce domaine comme pour tant d’autres ;
- Nous appelons l’ensemble des élus de la Corse et les services de l’Etat à prendre en compte nos revendications dans le cadre des prochains Etat Généraux des déchets qui seront organisés par l’Office de l’Environnement ;
- Nous appelons la population de la région à se mobiliser dès 8 heures le 24 juin devant les grilles du Centre d’Enfouissement de Prunelli di Fium’Orbu pour manifester sa désapprobation et son refus de voir notre territoire devenir à l’avenir : la poubelle de la Corse !