Ce jeudi 30 mars, un mouvement national de manifestation était organisé devant les préfectures de France, pour dénoncer les violences policières survenues lors de la manifestation du 25 mars à Sainte-Soline (Deux-Sèvres), ayant entraîné de nombreux blessés, dont certains très graves. En Corse, plusieurs dizaines de personnes se sont réunies à 19h aux abords des préfectures des Bastia et Ajaccio à l'appel des la Ligue des Droits de l'homme et de certains groupes politiques.
Sur l'ile, le sentiment de colère est accentué par la présence, parmi les deux blessés graves, d’un jeune manifestant insulaire de 32 ans, Serge Duteuil-Graziani, dont l’oncle a pris la parole lors du rassemblement de Bastia. « Il y a encore beaucoup de gens qui ignorent ce qu’il se passe, et il y a encore beaucoup d’informations contradictoires qui circulent. Mon neveu a été donné mort à peu près trois fois dans le deux jours précédents, et heureusement, il ne l’est pas. Concernant son état de santé actuel, il est plongé dans le coma, et son pronostic vital est toujours engagé. »
La famille de Serge Graziani a d’ailleurs porté plainte contre X pour « tentative de meurtre » et « entrave aux secours », pointant les méthodes de répression employées par les forces de l’ordre, et les décisions prises par les autorités contre l’intervention des secours. C’est à ce sujet qu’une représentante de la Ligue des droits de l’Homme, Patrizia Poli, s’est exprimée devant la préfecture de Bastia. « Ce qu’il se passe actuellement, ce sont des méthodes indignes d’une démocratie. Forcément, quand on envoie massivement des forces de l’ordre, il se passe ce à quoi nous avons assisté tout récemment. »
Sur l'ile, le sentiment de colère est accentué par la présence, parmi les deux blessés graves, d’un jeune manifestant insulaire de 32 ans, Serge Duteuil-Graziani, dont l’oncle a pris la parole lors du rassemblement de Bastia. « Il y a encore beaucoup de gens qui ignorent ce qu’il se passe, et il y a encore beaucoup d’informations contradictoires qui circulent. Mon neveu a été donné mort à peu près trois fois dans le deux jours précédents, et heureusement, il ne l’est pas. Concernant son état de santé actuel, il est plongé dans le coma, et son pronostic vital est toujours engagé. »
La famille de Serge Graziani a d’ailleurs porté plainte contre X pour « tentative de meurtre » et « entrave aux secours », pointant les méthodes de répression employées par les forces de l’ordre, et les décisions prises par les autorités contre l’intervention des secours. C’est à ce sujet qu’une représentante de la Ligue des droits de l’Homme, Patrizia Poli, s’est exprimée devant la préfecture de Bastia. « Ce qu’il se passe actuellement, ce sont des méthodes indignes d’une démocratie. Forcément, quand on envoie massivement des forces de l’ordre, il se passe ce à quoi nous avons assisté tout récemment. »
Une grenade par seconde
De 6.000 à 8.000 personnes selon les autorités, 30.000 selon les organisateurs, ont manifesté samedi dernier à Sainte-Soline. Dans deux rapports, préfecture et gendarmerie ont justifié l'action des forces de l'ordre face à 800 à 1.000 manifestants "radicaux".
Selon eux, la riposte a été ciblée et proportionnée mais la LDH dénonce "un usage immodéré" de la force sur l'ensemble des manifestants, dès qu'ils ont approché la réserve d'eau. Les organisateurs ont dénombré 200 blessés, dont un autre resté dans le coma mais sans pronostic vital engagé désormais.
D'après la chronologie et les chiffres officiels, les affrontements ont duré 1H20 environ et 5.015 grenades lacrymogènes ont été tirées, soit environ une par seconde. La gendarmerie a eu recours aussi à 89 grenades de désencerclement de type GENL, 40 dispositifs déflagrants ASSR et 81 tirs de LBD.
Darmanin a engagé la dissolution du mouvement des Soulèvements de la Terre, l'un des organisateurs avec le collectif "Bassines non merci" et le syndicat agricole Confédération paysanne.
Une centaine de personnes rassemblées à Ajaccio
Une centaine de personnes ont répondu présentes ce soir à Ajaccio. 16.000 à 20.000 personnes étaient attendues par le ministère de l'Intérieur pour environ 80 actions dans tout le pays.