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Soupçons d'emplois fictifs: Paul Giacobbi, Thierry Gamba-Martini et Mimi Viola en garde à vue


Nicole Mari le Lundi 26 Juin 2017 à 17:23

L'ancien député PRG de Haute-Corse, toujours conseiller territorial, Paul Giacobbi a été placé en garde à vue, lundi matin, à Ajaccio dans le cadre d’une affaire d'emplois fictifs au sein de la Collectivité territoriale de Corse (CTC), qu’il a présidé. Cinq autres personnes sont également entendues, notamment son ancien Directeur général des services (DGS), Thierry Gamba-Martini, son ancien directeur de cabinet, Augustin-Dominique, dit Mimi, Viola, et la nièce de celui-ci, Faustine Maestracci.



Paul Giacobbi devant le tribunal correctionnel de Bastia en novembre 2016 lors du procès des gîtes ruraux.
Paul Giacobbi devant le tribunal correctionnel de Bastia en novembre 2016 lors du procès des gîtes ruraux.
C’est une nouvelle affaire judiciaire qui secoue la gouvernance de Paul Giacobbi. Après l’affaire des gîtes ruraux où il a été condamné, en début d’année pour détournement de fonds publics au sein du département de Haute-Corse, il est, aujourd’hui, entendu dans le cadre de soupçons d’emplois fictifs au sein de la CTC. Les faits suspectés remonteraient à l’époque où il présidait le Conseil exécutif de la CTC entre 2010 et 2015.
Cinq autres personnes sont également entendues : son ancien DGS, Thierry Gamba-Martini, également condamné pour détournement de fonds publics dans l’affaire des gîtes ruraux, son ancien Directeur de cabinet, Mimi Viola, la nièce de ce dernier, Faustine Maestracci, elle-aussi condamnée dans la précédente affaire en tant que l’une des bénéficiaires des lesdits fonds, ainsi que trois autres femmes. L'enquête est menée par un juge d'instruction du pôle économique et financier du tribunal correctionnel de Bastia.
 
Dans l’affaire des gites ruraux, Paul Giacobbi a été condamné à trois ans de prison ferme, 100 000 € d'amende et cinq ans d'inéligibilité. Thierry Gamba-Martini a écopé de 2 ans de prison avec sursis et 10 000€ d’amende, Faustine Maestracci de 3 ans de prison avec sursis et 10 000 € d’amende. Tous ont fait appel de leur condamnation.