Rinnovu considère que la visite du Président de la République François Hollande, dans le cadre de sa tournée de fin de mandat, formalise l'échec voire l'absence de sa politique corse.
Contrairement à Michel Rocard, auquel un hommage sera rendu à Munticellu en Balagna, il n’a eu aucune vision historique digne d'un grand homme d’Etat sur la Corse. Il n’a pas eu la bonne analyse : Celle d’aborder la question corse comme une véritable question de droit des peuples et de libre détermination. Malgré des demandes démocratiques fortes de la part des Corses, François Hollande n’a pas répondu sur les points fondamentaux que sont la reconnaissance du fait colonial comme en kanaky, la reconnaissance de nos droits, la réforme constitutionnelle, la libération des prisonniers.
La gauche française, pourtant à l'origine de toutes les avancées institutionnelles importantes pour la Corse, s'est contentée durant ces cinq années du strict minimum, la Collectivité unique.
Nous prenons acte de cette avancée, qui marque la fin des Conseils Généraux, mais qui est notamment dénuée d’un transfert de pouvoir législatif, de compétences exclusives ou la mise en place en parallèle des intercommunalités renforcées dont la Corse a besoin.
On peut toutefois regretter que l’application de la Collectivité unique n’ait pas été mise en pratique, dès ce 1er janvier 2017, sous la mandature actuelle de François Hollande, laissant toujours le risque éventuel d’une abrogation de la loi si le candidat d’un Parti hostile à cette réforme venait à être élu en mai prochain.
Le principe de Collectivité unique était, rappelons le, déjà en débat lors du processus de Matignon, initié par Lionel Jospin, entre 1999 et 2002, avant d’être au coeur du référendum de juillet 2003.
Aujourd'hui, la Corse est à la croisée des chemins. Elle ne peut plus se permettre d’attendre, à chaque fois 15 ans, pour voir aboutir des revendications politiques qui font consensus au sein de la société corse.
Rinnovu interpellera à ce titre, dans les prochains jours, dans un courrier, l’ensemble des candidats à l’élection Présidentielle pour connaître leurs propositions pour la Corse, et leur demander de s’engager dans un véritable processus de décolonisation.
Le chemin de l'émancipation est toujours devant nous, nous y prendrons toute notre part.
Contrairement à Michel Rocard, auquel un hommage sera rendu à Munticellu en Balagna, il n’a eu aucune vision historique digne d'un grand homme d’Etat sur la Corse. Il n’a pas eu la bonne analyse : Celle d’aborder la question corse comme une véritable question de droit des peuples et de libre détermination. Malgré des demandes démocratiques fortes de la part des Corses, François Hollande n’a pas répondu sur les points fondamentaux que sont la reconnaissance du fait colonial comme en kanaky, la reconnaissance de nos droits, la réforme constitutionnelle, la libération des prisonniers.
La gauche française, pourtant à l'origine de toutes les avancées institutionnelles importantes pour la Corse, s'est contentée durant ces cinq années du strict minimum, la Collectivité unique.
Nous prenons acte de cette avancée, qui marque la fin des Conseils Généraux, mais qui est notamment dénuée d’un transfert de pouvoir législatif, de compétences exclusives ou la mise en place en parallèle des intercommunalités renforcées dont la Corse a besoin.
On peut toutefois regretter que l’application de la Collectivité unique n’ait pas été mise en pratique, dès ce 1er janvier 2017, sous la mandature actuelle de François Hollande, laissant toujours le risque éventuel d’une abrogation de la loi si le candidat d’un Parti hostile à cette réforme venait à être élu en mai prochain.
Le principe de Collectivité unique était, rappelons le, déjà en débat lors du processus de Matignon, initié par Lionel Jospin, entre 1999 et 2002, avant d’être au coeur du référendum de juillet 2003.
Aujourd'hui, la Corse est à la croisée des chemins. Elle ne peut plus se permettre d’attendre, à chaque fois 15 ans, pour voir aboutir des revendications politiques qui font consensus au sein de la société corse.
Rinnovu interpellera à ce titre, dans les prochains jours, dans un courrier, l’ensemble des candidats à l’élection Présidentielle pour connaître leurs propositions pour la Corse, et leur demander de s’engager dans un véritable processus de décolonisation.
Le chemin de l'émancipation est toujours devant nous, nous y prendrons toute notre part.