Il avait compris très tôt le danger de voir disparaître cette part de patrimoine universel qu’est la langue corse. L’entendre était d’autant plus plaisant qu’il savait en montrer toutes les subtilités en veillant à ce qu’elle soit toujours plus et mieux celle du peuple et du quotidien.
Son regard sur la Corse était celui posé depuis Loretu sur la Casinca belle et fière, vivrière et résistante de ses flancs escarpés jusqu’à la mer, propice à l’inspiration de textes où le bonheur et la difficulté, l’espoir et la peine, la terre et la lumière se confondent mélodieusement.
Humaniste, il situait son engagement dans une démarche ouverte, généreuse avec la sensibilité remarquable de l’homme de grande culture qu’il était. Son œuvre, poétique et littéraire, reste et avec elle la promesse du Corse toujours plus belle."