« On est toujours aussi mobilisé » souligne Charles Casabianca de l’UD CGT de Haute-Corse, « et avec ce qui s’est passé ces dernières heures à l’Assemblée Nationale, cela ne peut que motiver et mobiliser les salariés. Aujourd’hui ce sont 9 salariés sur 10 qui rejettent cette loi issue de l’utilisation du 49.3, privant ainsi la représentation nationale et à travers elle le peuple de rejeter cette loi régressive».
Pierre-Paul Ugolini de FO, enchaine : « La démocratie est aujourd’hui mise à mal et cette loi sur les retraites n’a jamais été votée. La colère est de mise et ce mardi constituera une 14ème journée de mobilisation ».
Cette date du 6 juin n’a pas été fixée au hasard. Le 8 juin en effet, une proposition de loi transpartisane abrogeant la réforme des retraites sera en débat et mise au vote à l’Assemblée Nationale. « L’intersyndicale de la Haute-Corse appelle les 4 députés de Corse à voter cette proposition de loi pour permettre une sortie de crise» explique P.P. Ugolini. « Dans le cas contraire, si encore une fois le gouvernement s’obstinait à passer en force, en utilisant des artifices constitutionnels, la colère n’en serait que renforcée car cette réforme est brutale et injuste ». Et Charles Casabianca de vivement critiquer le président : « Macron ne fait pas du social, Macron fait de la politique et défend le camp de la finance. C’est le choix de société de Macron. On présente Macron comme un soi-disant homme de gauche alors que c’est un ultra libéral. La Corse est un laboratoire, une Île où 15 familles font ce qu’elles veulent et c’est refait à l’échelon national. L’urgence c’est d’augmenter les salaires, pas l’âge de la retraite».
La perte du pouvoir d’achat
Sur la même ligne directrice, la CFDT monte aussi au créneau sur l’inflation : «Pour justifier cette réforme, on nous dit que la France a besoin d’argent » clame Antoine Casaroli de la CFDT, « Mais si on jette un œil sur la fraude fiscale, on s’aperçoit qu’il reste près de 85 milliards à prendre. Aujourd’hui l’inflation est à 5,9 et en prévision à 6,5 à la fin de l’année. Déjà ça va fortement augmenter en juillet et août. On ne parle pas beaucoup non plus de la retraite complémentaire. Et pourtant c’est important car c’est un pouvoir d’achat que les gens vont perdre ». Et Jackie Tartuffo de FO de rebondir : « Cette réforme va c’est vrai rapporter beaucoup moins d’argent que prévu et c’est la population des travailleurs pauvres qui va être impactée. C’est vrai que les caisses sont vides. Macron essaye de relancer la machine économique mais de l’autre côté il met le pays à feu et à sang. C’est de l’amateurisme politique » et son collège P.P. Ugolini de conclure : « Il faut garder notre modèle social. C’est un faux débat de dire que le pays est endetté. Les USA le sont encore bien plus que nous ! »
L’intersyndicale composée de 7 syndicats (CFDT, CGT, CFE CGC, FO, U FSU et UNSA) appelle à un grand rassemblement et une manifestation le mardi 6 juin à 10h devant le Palais de justice de Bastia.
Pierre-Paul Ugolini de FO, enchaine : « La démocratie est aujourd’hui mise à mal et cette loi sur les retraites n’a jamais été votée. La colère est de mise et ce mardi constituera une 14ème journée de mobilisation ».
Cette date du 6 juin n’a pas été fixée au hasard. Le 8 juin en effet, une proposition de loi transpartisane abrogeant la réforme des retraites sera en débat et mise au vote à l’Assemblée Nationale. « L’intersyndicale de la Haute-Corse appelle les 4 députés de Corse à voter cette proposition de loi pour permettre une sortie de crise» explique P.P. Ugolini. « Dans le cas contraire, si encore une fois le gouvernement s’obstinait à passer en force, en utilisant des artifices constitutionnels, la colère n’en serait que renforcée car cette réforme est brutale et injuste ». Et Charles Casabianca de vivement critiquer le président : « Macron ne fait pas du social, Macron fait de la politique et défend le camp de la finance. C’est le choix de société de Macron. On présente Macron comme un soi-disant homme de gauche alors que c’est un ultra libéral. La Corse est un laboratoire, une Île où 15 familles font ce qu’elles veulent et c’est refait à l’échelon national. L’urgence c’est d’augmenter les salaires, pas l’âge de la retraite».
La perte du pouvoir d’achat
Sur la même ligne directrice, la CFDT monte aussi au créneau sur l’inflation : «Pour justifier cette réforme, on nous dit que la France a besoin d’argent » clame Antoine Casaroli de la CFDT, « Mais si on jette un œil sur la fraude fiscale, on s’aperçoit qu’il reste près de 85 milliards à prendre. Aujourd’hui l’inflation est à 5,9 et en prévision à 6,5 à la fin de l’année. Déjà ça va fortement augmenter en juillet et août. On ne parle pas beaucoup non plus de la retraite complémentaire. Et pourtant c’est important car c’est un pouvoir d’achat que les gens vont perdre ». Et Jackie Tartuffo de FO de rebondir : « Cette réforme va c’est vrai rapporter beaucoup moins d’argent que prévu et c’est la population des travailleurs pauvres qui va être impactée. C’est vrai que les caisses sont vides. Macron essaye de relancer la machine économique mais de l’autre côté il met le pays à feu et à sang. C’est de l’amateurisme politique » et son collège P.P. Ugolini de conclure : « Il faut garder notre modèle social. C’est un faux débat de dire que le pays est endetté. Les USA le sont encore bien plus que nous ! »
L’intersyndicale composée de 7 syndicats (CFDT, CGT, CFE CGC, FO, U FSU et UNSA) appelle à un grand rassemblement et une manifestation le mardi 6 juin à 10h devant le Palais de justice de Bastia.