Près d’un tiers des Français est concerné par les allergies aux pollens. Désormais, en Corse, ces personnes disposent d’un outil supplémentaire pour adapter leur quotidien : un indice pollen diffusé chaque jour par Qualitair Corse, en lien avec les Associations Agréées de Surveillance de la Qualité de l’Air et sous coordination d’Atmo France. Il s’agit de prévisions à court terme (jusqu’au surlendemain) sur les concentrations de pollens dans l’air, à l’échelle de chaque commune.
Six espèces de pollens particulièrement allergisantes sont intégrées : ambroisie, aulne, armoise, bouleau, graminées et olivier. Mais pour tenir compte des particularités de la flore insulaire, Qualitair Corse a ajouté cinq espèces locales classées dans la catégorie autres pollens : châtaignier, chêne, cyprès, frêne et noisetier. Une approche élargie qui améliore la précision des prévisions sur le territoire. L’indice comprend six niveaux de risque, de très faible à extrêmement élevé. Il est mis à jour chaque jour et disponible gratuitement en ligne.
Une information utile, un rôle participatif
Grâce à cet outil, les personnes allergiques peuvent mieux gérer leur exposition, et les soignants adapter leur accompagnement. Mais le dispositif repose aussi sur la participation citoyenne. Qualitair Corse invite les habitants à rejoindre le réseau Pollin’air, un projet collaboratif qui consiste à signaler la présence d’espèces allergisantes via des observations géolocalisées. Ces données viennent renforcer les modèles existants et affiner les prévisions.
Toutes les données sont consultables sur le site de Qualitair Corse : www.qualitair.corsica.
Une aide à l’anticipation
Pour les personnes concernées, cette information permet d’anticiper les crises allergiques. Elle facilite également le suivi des patients par les professionnels de santé, en particulier en période de forte concentration. L’ensemble des données est consultable en ligne sur le site de Qualitair Corse.
Enfin, les citoyens sont invités à rejoindre le réseau des sentinelles Pollin’air, en transmettant leurs observations de terrain sur les espèces allergisantes. Ces signalements géolocalisés et datés contribuent à améliorer la compréhension et la surveillance des périodes de pollinisation sur l’île.