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Prorogation de l’interdiction de l’emploi du feu en Corse-du-Sud


le Lundi 29 Septembre 2014 à 18:17

Le préfet de Corse-du-Sud a décidé de proroger l'interdiction de l'emploi du feu à travers tout le département jusqu'au 7 Octobre inclus. En cause, les conditions atmosphériques et notamment l'état de sécheresse marquée qui génère un risque important d'incendie.



Prorogation de l’interdiction de l’emploi du feu en Corse-du-Sud
Afin de prévenir les risques d’incendie, une interdiction générale de l’emploi du feu est chaque année instaurée pour la période du 1er juillet au 30 septembre. 
Cette période toutefois peut être élargie si les circonstances le justifient.
Après un été particulièrement sec, suivi d’une arrière-saison très ensoleillée, les conditions 
météorologiques actuelles accentuent sensiblement les risques d’incendies : températures 
élevées, sécheresse de la végétation – la faible intensité des dernières pluies, très localisées, n’ayant pas permis de retrouver un taux d’hygrométrie normale – et réserves d’eau insuffisantes. 
L’incendie qui a parcouru plus de 16 hectares ce week-end sur la commune de Quenza 
démontre la persistance du risque.
En raison de ces facteurs, l’interdiction totale d’emploi du feu sur l’ensemble du territoire 
de la Corse-du-Sud est prorogée jusqu’au mardi 7 octobre inclus.
Cette interdiction pourra être réévaluée dans cet intervalle afin de tenir compte de l’évolution 
des conditions climatiques.
L’interdiction d’emploi du feu s’applique à toute personne. Les brûlages de végétaux, les feux de camp ou encore l’utilisation de réchaud et de barbecue, sauf à moins de 5 mètres 
d’une construction débroussaillée, dotée de l’eau courante et de l’électricité, sont interdits. Il 
est aussi formellement interdit de fumer dans les forêts, les landes et les maquis.
Le non-respect de l’interdiction d’emploi du feu peut engager la responsabilité civile de 
l’auteur et l’exposer, le cas échéant, à des poursuites pénales. Les peines d’amende 
applicables peuvent aller jusqu’à 100 000 € et à des peines d’emprisonnement.
La protection des personnes, des biens, de l’environnement repose sur le civisme de tous.