Laura Fanucci a eu l'idée de concevoir une grand aire de jeux pour enfants, en plein air et sans contraintes d'organisation.
C’est un endroit que Mowgli et Tarzan auraient adoré, mais ils ne sont que littérature. Niché entre les pins sur la route de Palombaggia, Les Enfants sauvages offrent depuis deux mois une alternative à la plage, mais aussi aux trois parcs d’accrobranches de la région de Porto-Vecchio. Les Enfants sauvages reprennent en effet le concept de ces parcs aventures très fréquentés l’été : des structures ludiques au milieu des arbres qui s’harmonisent parfaitement avec la nature.
Avec une différence de taille : il n’est pas nécessaire d’enfiler un harnais pour s’amuser. La sécurité y est asssurée en amont, comme dans des aires de jeux basiques. « Le nom "Les Enfants sauvages", c’est pour le côté libre, sans règles et sans parcours imposé, explique Laura Fanucci, la directrice de l’éco-parc. C’est l’idée que l’on revienne à un état sauvage, en jouant avec les mains pleines de terre. »
Avec une différence de taille : il n’est pas nécessaire d’enfiler un harnais pour s’amuser. La sécurité y est asssurée en amont, comme dans des aires de jeux basiques. « Le nom "Les Enfants sauvages", c’est pour le côté libre, sans règles et sans parcours imposé, explique Laura Fanucci, la directrice de l’éco-parc. C’est l’idée que l’on revienne à un état sauvage, en jouant avec les mains pleines de terre. »
Les stars des Enfants sauvages, ce sont les nombreux trampolines, au total 300 m² de filets tendus entre les pins. Sur l’un d’eux, Selma, 6 ans s’amuse avec un énorme ballon gonflable, le faisant rouler tout en sautillant. Non sans fierté, Selma nous présente son papa, Fourat, qui « a joué en équipe de France de foot ». « Dans l’équipe de France des sourds et des malentendants », confirme le papa, originaire de Nantes. Selma adore ce « grand ballon dans le trampoline qui rebondit ». Et elle en est sûre, « si c’était un ballon de foot, papa pourrait shooter dedans ». Venu se ressourcer en Corse en famille, Fourat apprécie la quiétude des lieux : « On voit que c’est quelque chose de respectueux, qui ne respire pas la consommation à outrance. »
Pieds nus dans l'écorce
En ce mardi matin, ils sont peut-être une quinzaine d’enfants à chahuter dans les trampolines ou à s’élancer dans la tyrolienne. Et aussi sauvages qu’ils sont censés être, ils ne rivalisent absolument pas avec les grillons, les rois du son dans la macchja de Piccovaggia. Une aire de jeux pour enfants sans brouhaha incessant ? C’est possible, car l’éco-parc est en plein air et s’étend sur une superficie conséquente d’un hectare. Les idées pullulent : ici un parcours santé pieds nus (les enfants marchent sur des petites pommes de pin ou des bouts d’écorce) ; là un tracteur (en réalité des palettes superposées avec quatre grandes roues semi-enterrées) rappelle qu’il suffit d’un peu d’imagination pour reproduire de manière artisanale certains manèges industriels. Sur le même principe que le tracteur, on aperçoit un peu plus loin un bus scolaire, avec ses adorables chaises d’école maternelle qui font office de sièges.
Pieds nus dans l'écorce
En ce mardi matin, ils sont peut-être une quinzaine d’enfants à chahuter dans les trampolines ou à s’élancer dans la tyrolienne. Et aussi sauvages qu’ils sont censés être, ils ne rivalisent absolument pas avec les grillons, les rois du son dans la macchja de Piccovaggia. Une aire de jeux pour enfants sans brouhaha incessant ? C’est possible, car l’éco-parc est en plein air et s’étend sur une superficie conséquente d’un hectare. Les idées pullulent : ici un parcours santé pieds nus (les enfants marchent sur des petites pommes de pin ou des bouts d’écorce) ; là un tracteur (en réalité des palettes superposées avec quatre grandes roues semi-enterrées) rappelle qu’il suffit d’un peu d’imagination pour reproduire de manière artisanale certains manèges industriels. Sur le même principe que le tracteur, on aperçoit un peu plus loin un bus scolaire, avec ses adorables chaises d’école maternelle qui font office de sièges.
Cet imaginaire doux et créatif, on le doit à Laura Fanucci, qui a été dans une autre vie décoratrice d’intérieur et graphiste. Et dans une autre vie encore, institutrice : « Finalement, le mélange de tout ça, ça fait un parc de loisirs pour enfants ! », s’en amuse-t-elle. La jeune femme originaire d’Ajaccio souhaite « reconnecter les enfants à l’essentiel, la nature ». Le projet prend forme et l’an dernier, avec son conjoint porto-vecchiais, elle démaquise ce terrain familial, à Piccovaggia, élague les arbres, conçoit les jeux, fait appel à un professionnel pour fixer les trampolines puis attend le feu vert de la commission de sécurité. « Tous les arbres et les jeux seront vérifiés chaque année », précise Laura Fanucci.
Squelette
Sa grande idée, c’est d’avoir imaginé un espace « atelier sensoriel », avec cuisine équipée, mur musical (concerto de casseroles en vue) ou bac à sable dans lequel des apprentis explorateurs pourront mettre au jour… un (faux) squelette de dinosaure ! « Ca ouvre la porte à l’imaginaire, apprécie-t-elle. Les enfants peuvent s’improviser cuisiniers, bâtisseurs, archéologues ou même s’inventer des potions magiques. On se rend compte que ça créé beaucoup de lien entre les enfants et aussi avec leurs parents. »
Squelette
Sa grande idée, c’est d’avoir imaginé un espace « atelier sensoriel », avec cuisine équipée, mur musical (concerto de casseroles en vue) ou bac à sable dans lequel des apprentis explorateurs pourront mettre au jour… un (faux) squelette de dinosaure ! « Ca ouvre la porte à l’imaginaire, apprécie-t-elle. Les enfants peuvent s’improviser cuisiniers, bâtisseurs, archéologues ou même s’inventer des potions magiques. On se rend compte que ça créé beaucoup de lien entre les enfants et aussi avec leurs parents. »
Félix, 40 ans, de Paris, observe avec tendresse ses deux filles, Maxine et Romy, jouer avec un circuit d’eau recyclée : « On est venu ici par hasard car on loge juste à côté dans une maison de famille, pour les vacances. Ca change de la plage et de la piscine. Les filles adorent. » Le concept ? « On le connaissait, mais plus en mode urbain… dans un hangar quoi ! Qu’il n’y ait pas de contrainte d’organisation, c’est plutôt cool. Pas besoin de harnais, les filles peuvent jouer aux jeux tout de suite. » « C’est mieux de leur faire faire du trampoline ici plutôt que dans notre jardin », fait remarquer Lydie, une maman porto-vecchiaise, qui apprécie par ailleurs que le lieu accueille des anniversaires.
Volonté d'ouvrir à l'année
Les Enfants sauvages resteront ouverts tous les jours jusqu’à « début septembre », assure Laura Fanucci, qui prévoit également une ouverture à l’année pour que les Porto-Vecchiais puissent en profiter, « probablement le week-end et durant les vacances scolaires, et peut-être aussi le mercredi ». A ajuster selon la fréquentation qui, pour l’heure, satisfait la gérante : « Il y a une vingtaine de voitures sur le parking par jour en moyenne. » Une entrée permet de rester deux heures et demi sur place. Elodie, venue de Grenoble, profite de quelques minutes de répit, à l’ombre d’une table de pique-nique, pendant que ses enfants Alexia et Mattia, 7 et 8 ans, virevoltent sur un trampoline. On tente de les interviewer au vol, et Mattia se plie volontiers à l’exercice. Pas Alexia : « J’ai pas envie ! » bougonne-t-elle, surprise par notre sollicitation à la sortie d’un toboggan. Elodie nous avait prévenu : « Ma fille, c’est une enfant sauvage. »
Les Enfants sauvages, route de Piccovaggia à Porto-Vecchio. Entrée : 15 € par enfant et 5 € par accompagnant. Ouvert tous les jours dès 10 heures durant l’été, puis à déterminer le reste de l’année.
Volonté d'ouvrir à l'année
Les Enfants sauvages resteront ouverts tous les jours jusqu’à « début septembre », assure Laura Fanucci, qui prévoit également une ouverture à l’année pour que les Porto-Vecchiais puissent en profiter, « probablement le week-end et durant les vacances scolaires, et peut-être aussi le mercredi ». A ajuster selon la fréquentation qui, pour l’heure, satisfait la gérante : « Il y a une vingtaine de voitures sur le parking par jour en moyenne. » Une entrée permet de rester deux heures et demi sur place. Elodie, venue de Grenoble, profite de quelques minutes de répit, à l’ombre d’une table de pique-nique, pendant que ses enfants Alexia et Mattia, 7 et 8 ans, virevoltent sur un trampoline. On tente de les interviewer au vol, et Mattia se plie volontiers à l’exercice. Pas Alexia : « J’ai pas envie ! » bougonne-t-elle, surprise par notre sollicitation à la sortie d’un toboggan. Elodie nous avait prévenu : « Ma fille, c’est une enfant sauvage. »
Les Enfants sauvages, route de Piccovaggia à Porto-Vecchio. Entrée : 15 € par enfant et 5 € par accompagnant. Ouvert tous les jours dès 10 heures durant l’été, puis à déterminer le reste de l’année.
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