C’est le premier vice-président, en l’occurrence Xavier Lacombe qui a donné lecture du long rapport sur les orientations générales du budget ainsi que sur les engagements pluriannuels envisagés, l’évolution et les caractéristiques de l’endettement, qui doit avoir lieu deux mois avant l’examen du budget. Il faut savoir également que la loi portant nouvelle organisation territoriale, a créé de nouvelles dispositions relatives à la transparence et la responsabilité financière des collectivités territoriales. Le débat enfin, moment essentiel de la vie d’une collectivité, permet de définir les grandes orientations du budget.
Plusieurs interventions
Au terme de la lecture, plusieurs conseillers sont intervenus pour donner leur avis ou simplement noter ce qu’ils ont relevé de positif ou de négatif sur l’ensemble du rapport. Les intervenant, on doit à la vérité de le dire, ont salué le travail réalisé et la clarté du dossier présenté par Xavier Lacombe.
Nicolas Antoniotti a évoqué les 58 actions signalées dans le rapport et estimé que 30% d’entre elles avaient été réalisées : « Les 60% qui restent sont des propositions dont certaines nous ont interpelés. » Il a également soulevé différents points, notamment sur le tri des déchets et évoqué aussi l’impact budgétaire important.
« Nous ne manquerons pas de nous pencher sur ce dossier et d’y ajouter les détails nécessaires » a répondu le président de la CAPA. Laurent Marcangeli a également ajouté à propos des orientations budgétaires : « c’est un exercice de pédagogie générale. Des propositions seront mises à l’étude. Le DOB doit relever une certaine forme de politique générale. Mais nous aurons un débat plus développé sur l’environnement. Le développement durable est un des cœurs de métier de la CAPA et ce qui a été fait va donner un sens progressiste pour le territoire ajaccien. Nous redéfinirons les stratégies et sommes prêts à en débattre car ce rapport est important. Chacun sait que notre collectivité a un rôle à jouer… »
Fanfan Dominici, s’il a reconnu le document « très intéressant et intelligent, » a estimé qu’il n’est pas sans quelques inquiétudes compte tenu des grosses économies à faire : « Il nous manque une somme importante et il faut serrer la ceinture et trouver les fonds propres… »
« Nous y arriverons a répliqué le président. »
Très étonné de ne point trouver le mot « austérité » dans le document, Paul-Antoine Luciani a assuré l’avoir cherché longuement. : « Je souhaiterai le voir figurer dans le dossier car les contraintes viennent de la politique nationale d’austérité. Il faut projeter les choses… »
Plusieurs interventions
Au terme de la lecture, plusieurs conseillers sont intervenus pour donner leur avis ou simplement noter ce qu’ils ont relevé de positif ou de négatif sur l’ensemble du rapport. Les intervenant, on doit à la vérité de le dire, ont salué le travail réalisé et la clarté du dossier présenté par Xavier Lacombe.
Nicolas Antoniotti a évoqué les 58 actions signalées dans le rapport et estimé que 30% d’entre elles avaient été réalisées : « Les 60% qui restent sont des propositions dont certaines nous ont interpelés. » Il a également soulevé différents points, notamment sur le tri des déchets et évoqué aussi l’impact budgétaire important.
« Nous ne manquerons pas de nous pencher sur ce dossier et d’y ajouter les détails nécessaires » a répondu le président de la CAPA. Laurent Marcangeli a également ajouté à propos des orientations budgétaires : « c’est un exercice de pédagogie générale. Des propositions seront mises à l’étude. Le DOB doit relever une certaine forme de politique générale. Mais nous aurons un débat plus développé sur l’environnement. Le développement durable est un des cœurs de métier de la CAPA et ce qui a été fait va donner un sens progressiste pour le territoire ajaccien. Nous redéfinirons les stratégies et sommes prêts à en débattre car ce rapport est important. Chacun sait que notre collectivité a un rôle à jouer… »
Fanfan Dominici, s’il a reconnu le document « très intéressant et intelligent, » a estimé qu’il n’est pas sans quelques inquiétudes compte tenu des grosses économies à faire : « Il nous manque une somme importante et il faut serrer la ceinture et trouver les fonds propres… »
« Nous y arriverons a répliqué le président. »
Très étonné de ne point trouver le mot « austérité » dans le document, Paul-Antoine Luciani a assuré l’avoir cherché longuement. : « Je souhaiterai le voir figurer dans le dossier car les contraintes viennent de la politique nationale d’austérité. Il faut projeter les choses… »
Jean Biancucci : "Rien d’alarmant mais…"
Le maire de Cutuli e Curtighjatu, qui a démissionné de son mandat de vice-président de la CAPA, n’en reste pas moins conseiller communautaire. Il s’est longuement exprimé à son tour :
« Aujourd’hui, la situation de la CAPA commence à être sérieuse dans la mesure où il y a un certain nombre d’indicateurs financiers qu’il faut surveiller. Généralement on reconnait la bonne santé d’une collectivité à ce que l’on appelle l’épargne brute. Aujourd’hui, cette épargne est à un niveau correct mais bien entendu il ne faut pas qu’elle s’érode. Il faut faire extrêmement attention. C’est une injonction de la loi des finances et il faut un aperçu de la situation des personnels, des charges financières et tout ce qui concerne les charges de fonctionnement. La aussi, il faut faire attention. Ce débat d’orientations nous permettra de dire un certain nombre de choses. Le document qui nous est présenté est, dans la forme, très convenable mais il y a un certain nombre d’appréciations que je ne partage pas, notamment en ce qui concerne la collectivité unique. La nécessité de se concerter, c’est évident, mais le fait qu’aujourd’hui, c’est un peu le serpent qui se mord la queue, dans la mesure où un certain nombre d’élus, notamment liés au Conseil Départemental et à Pierre-Jean Luciani, ont combattu cette collectivité unique. Je pense qu’il fallait avoir une attitude un peu plus positive et essayer d’entrer dans la mécanique de la collectivité unique en prenant en compte les intercos et la liaison qui doit être faite entre, à la fois, la collectivité et les intercoms mais aussi les communes. Le danger, pour une collectivité comme la CAPA, c’est justement de voir ses dépenses de personnels augmenter. Je n’ai pas tout à fait l’impression qu’on en prend le chemin. Ma critique est raisonnée et raisonnable, mais il faut un moment aller dans le bon sens. »
Après ces quelques interventions, les conseillers ont poursuivi une bonne heure durant l’étude des différents dossiers.
J. F.
« Aujourd’hui, la situation de la CAPA commence à être sérieuse dans la mesure où il y a un certain nombre d’indicateurs financiers qu’il faut surveiller. Généralement on reconnait la bonne santé d’une collectivité à ce que l’on appelle l’épargne brute. Aujourd’hui, cette épargne est à un niveau correct mais bien entendu il ne faut pas qu’elle s’érode. Il faut faire extrêmement attention. C’est une injonction de la loi des finances et il faut un aperçu de la situation des personnels, des charges financières et tout ce qui concerne les charges de fonctionnement. La aussi, il faut faire attention. Ce débat d’orientations nous permettra de dire un certain nombre de choses. Le document qui nous est présenté est, dans la forme, très convenable mais il y a un certain nombre d’appréciations que je ne partage pas, notamment en ce qui concerne la collectivité unique. La nécessité de se concerter, c’est évident, mais le fait qu’aujourd’hui, c’est un peu le serpent qui se mord la queue, dans la mesure où un certain nombre d’élus, notamment liés au Conseil Départemental et à Pierre-Jean Luciani, ont combattu cette collectivité unique. Je pense qu’il fallait avoir une attitude un peu plus positive et essayer d’entrer dans la mécanique de la collectivité unique en prenant en compte les intercos et la liaison qui doit être faite entre, à la fois, la collectivité et les intercoms mais aussi les communes. Le danger, pour une collectivité comme la CAPA, c’est justement de voir ses dépenses de personnels augmenter. Je n’ai pas tout à fait l’impression qu’on en prend le chemin. Ma critique est raisonnée et raisonnable, mais il faut un moment aller dans le bon sens. »
Après ces quelques interventions, les conseillers ont poursuivi une bonne heure durant l’étude des différents dossiers.
J. F.