20 ans et un gabarit impressionnant. Avec son premier supporter - Dumè, le petit frère - juché sur ses épaules de déménageur Pasquale Papi, à peine essoufflé par le combat de 80 minutes qu'il vient de disputer face à Véore, se rapproche d'André, le père toujours aussi affûté que lorsqu'il était le dernier rempart du Sporting, de l'USC ou de l'Etoile.
Derrière le grillage du Casone il n'a rien perdu des faits et gestes de "Pasqua".
"Petit il s'est essayé au foot pendant longtemps mais sa carrure plaidait davantage pour le rugby. De plus comme il est "sanguin", il a trouvé la discipline qui convient le mieux à son tempérament. Moi cela m'a permis de découvrir un sport que je ne connaissais pas et dont j'apprécie les vertus aujourd'hui" soulignait André Papi, visiblement fier de la production de "Pasqua" qui cultive ces vertus du rugby "un sport d'hommes, très physique où la notion de groupe est très importante et où il impossible de tricher comme on pourrait le faire en football" ajoutait André...
Quant à "Pasqua", avec toujours Dumè sur ses épaules, ses 20 ans ne l'empêchent pas de s'exprimer comme un vieux briscard.
En tout cas quand on lui pose la question de savoir pourquoi avec un père footballeur on se retrouve à pratiquer le… rugby en Fédérale 3 la réponse fuse avec le sourire : "Physiquement, j'ai pris davantage de gènes de l'autre côté… Mais ce sont les copains qui m'ont amené au Casone".
Et cela fait cinq ans que cela dure.
Pasqua faisait, en effet, de cette belle équipe des cadets de Bastia XV qui, à l'époque, avait réussi à se qualifier pour les phases finales. Et, déjà, ses qualités, confirmées dans la catégorie supérieure, faisaient merveille.
Normal, dès lors, qu'à l'orée de la saison dernière Sam Lacombe, l'appelle dans l'effectif de Fédérale 3.
Pour "Pasqua" Papi, qui une saison après et plus fort encore, est toujours, là " c'est énorme".
"De plus, le fait d'être tout un groupe à être passé par toutes les catégories et nous retrouver, ainsi, au sein de l'équipe fanion à défendre les couleurs du club, procure un énorme plaisir que nul ne songe à bouder"…
Surtout pas le jeune troisième ligne de Bastia XV, qui aurait pu comme d'autres jeunes insulaires tenter sa chance ailleurs. Mais pour lui, le bonheur est à Bastia, avec sa famille et ses amis, et au Casone. Et pas ailleurs.
D'autant que Bastia XV s'est remis sur les bons rails .
"Nous avons décidé d'arrêter de faire du yo-yo pour ne viser plus que le haut du tableau" soutient "Pasqua". Et donc la qualification pour les phases finales.
"Aujourd'hui nos forces résident dans notre groupe. Nous ne sommes plus 22 mais 50 voire 60 joueurs avec l'équipe B - elle a signé son septième succès consécutif dimanche - à pouvoir apporter notre contribution à la réalisation de cet objectif".
Un objectif vers lequel tendront tous les efforts de "Pasqua" Papi et de ses partenaires après avoir, un certain temps, musardé en chemin…
Derrière le grillage du Casone il n'a rien perdu des faits et gestes de "Pasqua".
"Petit il s'est essayé au foot pendant longtemps mais sa carrure plaidait davantage pour le rugby. De plus comme il est "sanguin", il a trouvé la discipline qui convient le mieux à son tempérament. Moi cela m'a permis de découvrir un sport que je ne connaissais pas et dont j'apprécie les vertus aujourd'hui" soulignait André Papi, visiblement fier de la production de "Pasqua" qui cultive ces vertus du rugby "un sport d'hommes, très physique où la notion de groupe est très importante et où il impossible de tricher comme on pourrait le faire en football" ajoutait André...
Quant à "Pasqua", avec toujours Dumè sur ses épaules, ses 20 ans ne l'empêchent pas de s'exprimer comme un vieux briscard.
En tout cas quand on lui pose la question de savoir pourquoi avec un père footballeur on se retrouve à pratiquer le… rugby en Fédérale 3 la réponse fuse avec le sourire : "Physiquement, j'ai pris davantage de gènes de l'autre côté… Mais ce sont les copains qui m'ont amené au Casone".
Et cela fait cinq ans que cela dure.
Pasqua faisait, en effet, de cette belle équipe des cadets de Bastia XV qui, à l'époque, avait réussi à se qualifier pour les phases finales. Et, déjà, ses qualités, confirmées dans la catégorie supérieure, faisaient merveille.
Normal, dès lors, qu'à l'orée de la saison dernière Sam Lacombe, l'appelle dans l'effectif de Fédérale 3.
Pour "Pasqua" Papi, qui une saison après et plus fort encore, est toujours, là " c'est énorme".
"De plus, le fait d'être tout un groupe à être passé par toutes les catégories et nous retrouver, ainsi, au sein de l'équipe fanion à défendre les couleurs du club, procure un énorme plaisir que nul ne songe à bouder"…
Surtout pas le jeune troisième ligne de Bastia XV, qui aurait pu comme d'autres jeunes insulaires tenter sa chance ailleurs. Mais pour lui, le bonheur est à Bastia, avec sa famille et ses amis, et au Casone. Et pas ailleurs.
D'autant que Bastia XV s'est remis sur les bons rails .
"Nous avons décidé d'arrêter de faire du yo-yo pour ne viser plus que le haut du tableau" soutient "Pasqua". Et donc la qualification pour les phases finales.
"Aujourd'hui nos forces résident dans notre groupe. Nous ne sommes plus 22 mais 50 voire 60 joueurs avec l'équipe B - elle a signé son septième succès consécutif dimanche - à pouvoir apporter notre contribution à la réalisation de cet objectif".
Un objectif vers lequel tendront tous les efforts de "Pasqua" Papi et de ses partenaires après avoir, un certain temps, musardé en chemin…