Stade François-Coty , AC Ajaccio : PSG : 3 (0-1)
Buts pour le PSG : MBappé (25e, 82e), Messi (79e)
Arbitre : Johan Hamel
Avertissements : Verratti (22e) au PSG
AC Ajaccio
Leroy - Youssouf, Gonzalez, Avinel, Kone - Bayala (Nouri, 57'), Marchetti, Coutadeur (cap.), Belaïli (Mangani, 83') - Oko (Hamouma, 57'), El Idrissy
Buts pour le PSG : MBappé (25e, 82e), Messi (79e)
Arbitre : Johan Hamel
Avertissements : Verratti (22e) au PSG
AC Ajaccio
Leroy - Youssouf, Gonzalez, Avinel, Kone - Bayala (Nouri, 57'), Marchetti, Coutadeur (cap.), Belaïli (Mangani, 83') - Oko (Hamouma, 57'), El Idrissy
PSG
Donnarumma - Hakimi, Mukiele, Marquinhos (cap.) (Bitshiabu, 83'), Bernat - Sanches (Vitinha, 62'), Verratti, Ruiz (Zaïre-Emery, 83') - Soler (Sarabia70') - Messi, Mbappé (Ekitike, 83')
Donnarumma - Hakimi, Mukiele, Marquinhos (cap.) (Bitshiabu, 83'), Bernat - Sanches (Vitinha, 62'), Verratti, Ruiz (Zaïre-Emery, 83') - Soler (Sarabia70') - Messi, Mbappé (Ekitike, 83')
(Photos Michel Luccioni)
Cela fait plusieurs semaines que le leader du championnat patine et ne maîtrise plus les opérations de manière implacable. Le déplacement en Corse en a livré une nouvelle illustration et Christophe Galtier n'est pas plus avancé dans sa réflexion à l'issue d'une énième production brouillonne de ses troupes.
Face au 18e du classement, on aurait pu s'attendre à une démonstration parisienne, même en l'absence de Neymar, suspendu. Mais c'est encore un PSG trop prévisible et sans génie qui s'en est d'abord sorti sur une contre-attaque classique et chirurgicale: un ballon récupéré et une passe en profondeur de Lionel Messi pour Mbappé (24e).
En effet, Messi qui semble enfin s'être "trouvé" avec MBappé s'est ensuite tranquillement joué de la défense en fin de match (79e) avant que Mbappé ne signe un deuxième but (82e) pour prendre seul la tête des meilleurs artificiers de L1 avec 10 unités.
Cependant force est de reconnaître que les Parisiens avaient été bien gênés par la belle volonté ajaccienne improductive certes mais qui a fait plaisir à voir dans un stade qui avait accueilli pour la circonstances des milliers de spectateurs.
Mais la volonté des Corses et les qualités de Belaïli et le bel engagement de Marchetti, n'ont pas fait trop trembler l'ogre parisien. Certes Belaili des 25 mètres avait contraint Donnarumma à plonger sur sa droite pour détourner ! le seul tir cadré ajaccien de la soirée (71e)
Et si l'ACA a de son côté dû subir la qualité du jeu parisienne, ce n'est que lors des dernières minutes que le score a pris de l'ampleur en faveur des visiteurs.
Jusque-là, en effet, Paris ne s'était que rarement montré dangereux, comme s'il jouait à l'économie. Un constat devenu récurrent, surtout sur la scène nationale où l'équipe de Galtier donne parfois l'impression de se contenter seulement de l'essentiel.
Galtier croyait pourtant avoir trouvé la clé en reconduisant le schéma tactique en 4-3-3 qui avait pas trop mal fonctionné contre l'OM (1-0), dimanche. Mais si Marco Verratti et Fabian Ruiz, pas loin d'être le meilleur Parisien, s'en sont bien sortis au milieu, la prestation de Renato Sanches, titulaire pour la 2e fois de la saison en remplacement de Vitinha, préservé, a été trop quelconque.
Quant à la défense, toujours privée de Presnel Kimpembe, en convalescence, de Sergio Ramos, suspendu, et de Nuno Mendes et Danilo, blessés, elle a parfois vacillé, surtout en première période où Paris s'est fait bouger par l'AC Ajaccio.
Mais le PSG aurait surtout pu se mettre plus rapidement à l'abri sans les approximations de Mbappé dans la surface. Le champion du monde a gâché deux énormes occasions (36e, 57e) avant de finir par tuer la partie dans les derniers instants.
Chahuté par le public malgré son doublé, Mbappé a été éclipsé par Messi, celui que tout le public a réclamé tout au long de la soirée. Avec un but et deux passes décisives, "La Pulga" a été à l'image de son début de saison, très en jambes. De quoi exciter les spectateurs ajacciens : trois enfants sont même entrés sur la pelouse au cours d'une interruption du jeu pour prendre des selfies avec l'Argentin, toujours aussi imperturbable.
Face au 18e du classement, on aurait pu s'attendre à une démonstration parisienne, même en l'absence de Neymar, suspendu. Mais c'est encore un PSG trop prévisible et sans génie qui s'en est d'abord sorti sur une contre-attaque classique et chirurgicale: un ballon récupéré et une passe en profondeur de Lionel Messi pour Mbappé (24e).
En effet, Messi qui semble enfin s'être "trouvé" avec MBappé s'est ensuite tranquillement joué de la défense en fin de match (79e) avant que Mbappé ne signe un deuxième but (82e) pour prendre seul la tête des meilleurs artificiers de L1 avec 10 unités.
Cependant force est de reconnaître que les Parisiens avaient été bien gênés par la belle volonté ajaccienne improductive certes mais qui a fait plaisir à voir dans un stade qui avait accueilli pour la circonstances des milliers de spectateurs.
Mais la volonté des Corses et les qualités de Belaïli et le bel engagement de Marchetti, n'ont pas fait trop trembler l'ogre parisien. Certes Belaili des 25 mètres avait contraint Donnarumma à plonger sur sa droite pour détourner ! le seul tir cadré ajaccien de la soirée (71e)
Et si l'ACA a de son côté dû subir la qualité du jeu parisienne, ce n'est que lors des dernières minutes que le score a pris de l'ampleur en faveur des visiteurs.
Jusque-là, en effet, Paris ne s'était que rarement montré dangereux, comme s'il jouait à l'économie. Un constat devenu récurrent, surtout sur la scène nationale où l'équipe de Galtier donne parfois l'impression de se contenter seulement de l'essentiel.
Galtier croyait pourtant avoir trouvé la clé en reconduisant le schéma tactique en 4-3-3 qui avait pas trop mal fonctionné contre l'OM (1-0), dimanche. Mais si Marco Verratti et Fabian Ruiz, pas loin d'être le meilleur Parisien, s'en sont bien sortis au milieu, la prestation de Renato Sanches, titulaire pour la 2e fois de la saison en remplacement de Vitinha, préservé, a été trop quelconque.
Quant à la défense, toujours privée de Presnel Kimpembe, en convalescence, de Sergio Ramos, suspendu, et de Nuno Mendes et Danilo, blessés, elle a parfois vacillé, surtout en première période où Paris s'est fait bouger par l'AC Ajaccio.
Mais le PSG aurait surtout pu se mettre plus rapidement à l'abri sans les approximations de Mbappé dans la surface. Le champion du monde a gâché deux énormes occasions (36e, 57e) avant de finir par tuer la partie dans les derniers instants.
Chahuté par le public malgré son doublé, Mbappé a été éclipsé par Messi, celui que tout le public a réclamé tout au long de la soirée. Avec un but et deux passes décisives, "La Pulga" a été à l'image de son début de saison, très en jambes. De quoi exciter les spectateurs ajacciens : trois enfants sont même entrés sur la pelouse au cours d'une interruption du jeu pour prendre des selfies avec l'Argentin, toujours aussi imperturbable.
L'ACA dans son match
(Photos Michel Luccioni)
C’est un match de gala qui attendait les Ajacciens face à l’ogre parisien. Un géant quelque peu handicapé par des absences (Danilo, Nuno Mendes, Kimpembé blessés, Neymar et Sergio Ramos suspendus). Côté ajaccien, Laçi, Mayembo et Touzhgar étaient toujours out mais Olivier Pantaloni a pu compter sur Youcef Belaïli, sa nouvelle recrue, qui avait fait forte impression à Troyes.
À l’arrivée, une belle prestation dans l’ensemble et surtout un suspense maintenu mais le réalisme parisien a fait la différence.
C’est quoiqu’il en soit une équipe ajaccienne décomplexée qui entre parfaitement dans ce match et dans une ambiance de folie.
Grâce à un pressing très haut, les « bianchi è rossi » gênent le collectif parisien. C’est même El Idrissy qui allume la première banderille d’un tir dans le petit filet droit de Donarumma (4e). Le ton est donné. Sous l’impulsion d’un milieu de terrain omniprésent, notamment le duo Coutadeur-Marchetti, l’ACA insiste. Mais il faut un exploit de Leroy sur un coup franc chirurgical de Messi pour éviter le pire (14e). Dans la foulée, Youssouf oblige le portier du PSG à repousser des deux poings. Bien dans ses crampons, l’ACA continue. Il suffit d’une perte de balle au milieu et d’un ballon millimétré de Messi à destination de Mbappé pour permettre au PSG d’ouvrir la marque contre le cours du jeu (24e). Un but qui donne des ailes aux visiteurs. L’ACA continue et Marchetti frappe superbement mais le cuir passe au-dessus (28). le dernier quart d’heure est Parisien. On se demande encore comment Mbappé ne convertit pas une offrande de Ruiz (35e). Puis c’est Messi qui, seul face à Leroy, est repris par un magnifique tacle de Youssouf (41e). Enfin, un centre fort devant le but d’Hakimi ne trouve pas preneur. À la pause, l’ACA est toujours en vie.
Le Paris Saint Germain débute le second acte comme il avait terminé le premier et s’offre deux belles occases. C’est d’abord Bernat qui profite d’un caviar de Messi pour solliciter Leroy, impeccable sur sa ligne (47e). Puis, Mbappé qui fait trembler les supporters ajacciens (50e). L’ACA s’en sort bien, fait le dos rond et tente de repartir en contre. Le match s’équilibre mais les occasions ajacciennes se font rares même si l’intention est bien présente. Il faut une superbe balle cadrée de Belaïli pour enflammer Timizzolu (70e). Les minutes défilent, crispantes mais l’ACA est toujours dans son match. Finalement, Mbappé rend la politesse à Messi qui vient dribbler Leroy et ôter tout suspense à la fin de la rencontre (79e). Le temps d’effectuer la remise en jeu et Mbappé entérine la victoire parisienne (82e). La messe est dite.
À l’arrivée, une belle prestation dans l’ensemble et surtout un suspense maintenu mais le réalisme parisien a fait la différence.
C’est quoiqu’il en soit une équipe ajaccienne décomplexée qui entre parfaitement dans ce match et dans une ambiance de folie.
Grâce à un pressing très haut, les « bianchi è rossi » gênent le collectif parisien. C’est même El Idrissy qui allume la première banderille d’un tir dans le petit filet droit de Donarumma (4e). Le ton est donné. Sous l’impulsion d’un milieu de terrain omniprésent, notamment le duo Coutadeur-Marchetti, l’ACA insiste. Mais il faut un exploit de Leroy sur un coup franc chirurgical de Messi pour éviter le pire (14e). Dans la foulée, Youssouf oblige le portier du PSG à repousser des deux poings. Bien dans ses crampons, l’ACA continue. Il suffit d’une perte de balle au milieu et d’un ballon millimétré de Messi à destination de Mbappé pour permettre au PSG d’ouvrir la marque contre le cours du jeu (24e). Un but qui donne des ailes aux visiteurs. L’ACA continue et Marchetti frappe superbement mais le cuir passe au-dessus (28). le dernier quart d’heure est Parisien. On se demande encore comment Mbappé ne convertit pas une offrande de Ruiz (35e). Puis c’est Messi qui, seul face à Leroy, est repris par un magnifique tacle de Youssouf (41e). Enfin, un centre fort devant le but d’Hakimi ne trouve pas preneur. À la pause, l’ACA est toujours en vie.
Le Paris Saint Germain débute le second acte comme il avait terminé le premier et s’offre deux belles occases. C’est d’abord Bernat qui profite d’un caviar de Messi pour solliciter Leroy, impeccable sur sa ligne (47e). Puis, Mbappé qui fait trembler les supporters ajacciens (50e). L’ACA s’en sort bien, fait le dos rond et tente de repartir en contre. Le match s’équilibre mais les occasions ajacciennes se font rares même si l’intention est bien présente. Il faut une superbe balle cadrée de Belaïli pour enflammer Timizzolu (70e). Les minutes défilent, crispantes mais l’ACA est toujours dans son match. Finalement, Mbappé rend la politesse à Messi qui vient dribbler Leroy et ôter tout suspense à la fin de la rencontre (79e). Le temps d’effectuer la remise en jeu et Mbappé entérine la victoire parisienne (82e). La messe est dite.