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PNC : De 2002 à aujourd’hui, des années de travail au service de la paix


le Mardi 1 Juillet 2014 à 22:59

Le Cunsigliu du PNC s’est réuni ce dimanche 29 juin 2014 à Corti et a débattu de la situation politique, saluant la nouvelle donne créée par l’annonce d’abandon de la lutte armée par le FLNC ce 25 juin 2014.



PNC : De 2002 à aujourd’hui, des années de travail au service de la paix

Le PNC rappelle ce qui a prévalu à sa création même le 7 décembre 2002 : « Une démarche patriotique fondée sur le choix résolu et exclusif de l’action publique », pour amener au « véritable saut qualitatif » nécessaire « à assurer l’avenir de la nation corse ».

Le 21 septembre 2003, fidèle à sa motion fondatrice et pour parvenir à ce « saut qualitatif », le Cunsigliu du PNC rappelait les conditions de résolution du « problème corse » sous la forme de 5 points :

1/ Trêve longue et totale des actions clandestines, ouvrant l’espace d’une alternative politique.

2/ Projet politique d’autonomie porté et mis en oeuvre par la représentation politique.

3/ Acceptation du dialogue avec l’Etat.

4/ Participation aux responsabilités, si les conditions politiques permettent la constitution d’une majorité alternative.

5/ Acceptation d’un processus de sortie de la clandestinité, dans le cadre de la nouvelle donne politique.

Le PNC n’a jamais dévié de ces objectifs et a inlassablement appelé l’ensemble des forces vives à le rejoindre sur ces positionnements.


Plusieurs tentatives ont été conduites en direction de la famille nationaliste. Lors des élections territoriales de 2004, puis des élections législatives de 2007, la démarche n’a pu aboutir.

Lors des élections territoriales de 2010, Femu a Corsica a actualisé et déployé cette stratégie entraînant, scrutin après scrutin, l’adhésion de Corses toujours plus nombreux.

La paix dans l’île ne se limite naturellement pas à l’arrêt de la clandestinité ou de la violence politique. Elle suppose, pour s’installer dans la durée, des efforts sans cesse renouvelés de la part de l’ensemble des acteurs de la situation. À ce titre, l’Etat ne peut s’exonérer de sa part historique de responsabilités, pas plus qu’il ne peut s’entêter dans la stratégie du déni, récemment formulé par le ministre de l’intérieur lors de sa visite en Corse.


Ce geste du FLNC appelle donc, désormais, une remise à plat de l’ensemble des positionnements. En restant cohérente et soudée, la majorité des élus à l’Assemblée de Corse incarne cette volonté de changement. Le mouvement national, dans sa diversité, contribue également à dynamiser le mouvement de réforme, et à en populariser les grandes thématiques.

C’est donc dans le champ de l’État que doit maintenant s’installer une discussion à la hauteur des enjeux.

Le PNC, à l’instar de Femu a Corsica, s’inscrira naturellement dans ce processus de dialogue, dès l’instant qu’il repose sur des bases politiques rénovées et sincères. »